"Nintendo va beaucoup mieux", voilà le mot d'ordre de la finance pour ce mois de juillet en ce qui concerne Nintendo. Car après un petit passage à vide côté consoles avec une Wii U pas très clinquante et une New 3DS qui s'offre un catalogue très réduit, les choses semblent aujourd'hui bien meilleure pour la firme de Kyoto...
Pokémon GO : comment ça marche ?
Frétillement de la NX, Mario Maker, et le calme avant la tempête
Novembre 2015, Nintendo et l'opérateur spécialisé DeNa affirment leur volonté de sortir 5 jeux mobiles avant mars 2017, sous licences Nintendo. L'action Nintendo entre à ce moment en légère baisse après une bonne période de deux mois durant laquelle le succès de Super Mario Maker et les actualités relatives à la Nintendo NX, qui pleuvent chaque semaine, faisaient grimper la cote de l'action à 25 000 yen.
La fin d'année n'est pas spécialement brillante pour l'action Nintendo qui passe de 20 000 yen à 15 000 yen et l'arrivée en Mars 2016 du tout premier jeu mobile signé de la collaboration entre DeNa et Nintendo est un succès éphémère. En effet, le réseau social Miitomo, lancé fin-mars, enregistre des records de popularité et de revenus journaliers avant de s’effondrer quelques semaines plus tard, la faute à un cruel manque d’intérêt et à une recette désuète. Le soft rapporte très vite et s’essouffle encore plus vite.
Le boom de Pokémon GO
Nintendo a alors besoin d'un titre plus ambitieux et plus profond, incarné par Pokémon GO qui, depuis son annonce en septembre 2015, fait rêver, et débarque incomplet mais suffisamment prometteur et addictif pour générer un buzz mondial. La fièvre Pokémon se met en place extrêmement vite tant le fonctionnement de Pokémon GO, calqué à peu de chose près sur INGRESS (soft développé par Niantic pour Google), est intuitif et pousse les gens à se déplacer et à jouer partout à toute heure de la journée gratuitement, que l'on ait ou non une affinité pour les jeux console de la série.
Découvrez INGRESS, l’ancêtre de Pokémon GO
Evolution de la cotation Nintendo depuis 1 an (en Yen)
Après avoir gagné deux jours après sa sortie US près de 12% voilà que l'action pèse désormais près du double de sa valeur par rapport à la cotation de début juillet. Plus que jamais, Nintendo peut être fier de sa stratégie mobile qui tend à percer là ou beaucoup se sont cassé les dents... Pour éviter la retombée du soufflet, de nombreuses mises à jour sont demandées par les joueurs, lesquels souhaitent voir débarquer les features annoncées par le trailer du titre. Features qui, pour le moment, sont en majorité absentes du soft. Pokémon GO propose pour l'instant de la capture, de l'évolution, et de la bataille en arène contre l'IA, pour la domination du territoire entre 3 groupes de joueurs... Autant dire que la marge de progression pour Niantic est énorme et que les développeurs ont encore beaucoup de travail avant de fournir l'appli qu'ils avaient promis.
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Un lancement Européen impressionnant... Sauf en France
Pokémon GO est toujours "officiellement attendu" en France, et se lance progressivement dans les pays Européens. Rien qu'aujourd'hui, le Twitter référent d'infos sur le jeu a confirmé le lancement en Belgique, Hollande, Suisse, Irlande, Norvège, Suède, Danemark, Finlande, République Tchèque, mais aussi à Chypre, en Croatie, Autriche, Bulgarie, Estonie, Grèce, Hongrie, Islande, Lituanie, à Malte, en Pologne, en Lettonie, au Luxembourg, en Roumanie, Slovaquie, Slovénie et au Groenland...
