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News débat et opinion E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Attendu chaque année par des joueurs passionnés, l’E3 est le grand événement de l’année pour quiconque tripote régulièrement manettes, claviers et souris. Un événement quasi-incontournable, qui malgré quelques années difficiles est toujours là. C'est le moment que tous attendent pour jauger la concurrence, et bander les muscles à chaque nouvelle annonce clinquante. Et surtout les fans, jamais en manque de bons mots pour railler la marque adverse. Pourtant cette année, le salon marque clairement un tournant dans l’histoire de la guerre des consoles : il pourrait bien y avoir mis fin.

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Débat et opinion

Cet article entrant dans la rubrique « Débat et opinion », il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com.

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Don Mattrick, alors à la tête de la division Xbox, présente la One à l'E3 2013.

Rappelez-vous : en 2013, PlayStation et Xbox présentent au monde leurs consoles de 8ème génération. Elles avaient été introduites en début d’année par de petits shows, avant d’être lancées sous les feux de la rampe à Los Angeles. Au Galen Center, Don Mattrick présente la Xbox One, une machine qui conjugue alors plusieurs tares : son prix (499€), sa connexion internet obligatoire, ses DRM, et son Kinect intrusif. La réponse de PlayStation, quelques heures plus tard, aura tout d’un uppercut. La firme nippone ne fait pas que présenter sa console, elle en profite pour humilier son concurrent, notamment avec une courte vidéo dans laquelle Shuhei Yoshida et Adam Boyes expliquent « comment partager ses jeux PlayStation 4 avec ses amis ». Cet E3 va faire exploser la guerre des consoles partout sur internet, alors qu’on la pensait endormie depuis quelques années : PlayStation et Xbox s’étaient neutralisés sur la 7ème génération de consoles, au grand dam des plus grands trolleurs des internets. Mais tel un Grand Ancien, ce 11 juin 2013, elle s’est réveillée et a abattu sur le monde un vent de bêtise qui semblait n’épargner personne, tout du moins en apparence. Qu’il fut difficile, dans les mois et les années qui ont suivi, de discuter de ces deux machines sans que la conversation ne prenne un tournant improbable, ou ne soit accaparée par des fanatiques avec qui il était inutile de discuter.

Vous l’aurez compris, je ne suis pas particulièrement adepte de « guerres des consoles », et me souviens, en tant que lecteur et membre actif des forums de Jeuxvideo.com, avoir violemment claqué la paume de ma main contre mon front, lorsque le site lui avait offert une tribune, par le biais d’un forum dédié. Si je ne nierai jamais l'intérêt que je porte à certaines marques (Nintendo, Xbox), jamais je n’ai compris la fougue et la passion parfois aveuglantes qui animent certains "fanboys", qui pour défendre leur machine favorite n’hésitent pas à critiquer, souvent bêtement, les autres plates-formes de jeux. Ou, à l’inverse, défendre l’indéfendable, comme un jeu profondément mauvais. Mais, et j’ai bon espoir, il se peut que cet E3 change à jamais la face de la guerre des consoles, et mieux, lui fasse perdre tout son sens. Dans le meilleur des mondes, elle disparaîtra, et je vais m’atteler aujourd’hui à vous expliquer pourquoi.

Pour faire la guerre, il faut être sur le même champ de bataille

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Avec la Wii, Nintendo s'est volontairement mis à l'écart de la guerre des consoles, en proposant quelque chose de complètement différent.

Cet intertitre est en fait le postulat de la réflexion qui guide cet article : si les belligérants ne se trouvent pas sur le même champ de bataille, se font-ils vraiment la guerre ? Prenons l’exemple de Nintendo. Si Xbox et PlayStation ont longtemps bavé d’envie à la vue des chiffres de ventes de leurs dernières consoles (Wii U mise à part), jamais ils ne se sont sentis en opposition directe. La Wii et ses cent millions d’exemplaires écoulés jouaient sur un autre terrain, dans un autre pays, dans une autre division. Oh, les deux géants ont bien essayé d’aller les titiller, en lançant Kinect ou encore le PlayStation Move, mais ces deux tentatives furent trop timides pour inquiéter Nintendo et sa Wiimote, plus accessible, plus fiable. Plus fun, tout simplement. Dès lors, tout le monde en convenait : pour un gamer, il suffisait de posséder une Xbox 360, une PlayStation 3, ou un PC, et une Wii, pour couvrir l’ensemble de la production vidéo-ludique. Remarquez : la Wii, ce n’était pas un « ou », mais un « et » : elle était trop différente pour que l’on puisse la mettre en concurrence avec qui que ce soit.

Cette différence, ce positionnement si particulier, s’explique aisément : moins puissante, la Wii misait sur une expérience de jeu tout à fait différente de ses deux cousines. C’était un choix assumé de Nintendo, pas une quelconque erreur marketing : la machine avait été pensée dans ce sens, de l’interface de la machine, en passant par le design de la Wiimote, jusqu’à la production de jeux. La firme de Kyoto visait un autre public, et s’en était donné les moyens. Aujourd’hui, les différences opposant Xbox, PlayStation et Nintendo sont moins concrètes, mais elles n’en sont pas moins réelles. L’E3 a clairement mis en avant trois façons de penser le jeu vidéo, et en ce sens, la guerre des consoles n’est plus, puisque chacun des grands constructeurs entend mener sa barque à sa manière.

Nintendo, l’Apple du jeu vidéo

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Nintendo n'a pas besoin de vendre autant de consoles que ses concurrents, car il se rattrape sur la vente de jeux.

Voilà un article qui avait fait parler à l’époque ! Cet édito vieux d’un an me paraît toujours aussi pertinent aujourd’hui. Bien sûr, il n’était pas question de dire que Nintendo vend ses produits beaucoup trop chers, comme certains semblaient l’avoir compris. Non, il était ici question de souligner l’extraordinaire capacité de Nintendo à toucher ses fans, à leur parler, à se concentrer sur eux, et à leur vendre à peu près tout et n'importe quoi. À la manière des fans de la marque à la pomme, les fans de Nintendo sont les plus fidèles, dans le jeu de la guerre des consoles. Ce qui se remarque d’ailleurs sur les chiffres de ventes. Des exclusivités comme Mario Kart 8 se vendent à près de 8 millions d’exemplaire, tandis que Splatoon approche des 7 millions. Et il n’y a que 13 millions de Wii U dans le monde, ce qui signifie que, dans le cas de Mario Kart 8, plus de 60% des possesseurs de Wii U ont craqué pour le jeu de course façon Nintendo. Plus d’une personne sur deux, contre une personne sur quatre chez Xbox (pour Halo 5 : Guardians), ou… une personne sur dix, chez PlayStation (Uncharted 4).

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Nintendo n'est venu qu'avec un seul jeu à l'E3. Mais le nouveau Zelda s'est imposé comme la star du salon.

Conclusion ? La guerre des consoles, Nintendo s’en fout. En sortant régulièrement des produits de qualité, et en misant sur des licences fortes et aimées des fans, Big N fait son beurre. Son arrivée sur le marché des smartphones devrait se dérouler sans mal et le placera dans une situation inédite. Certes, Nintendo n’a pas attendu l’E3 2016 pour faire bande à part, pourtant sa présence au Los Angeles cette année était particulièrement révélatrice : pas de conférence, pas de Nintendo Direct, juste du streaming. Beaucoup de streaming, sur du jeu live, destiné avant tout aux fans de la marque… Mais pas uniquement, puisque The Legend of Zelda : Breath of the Wild, seul jeu dévoilé par Nintendo lors du salon, aura raflé tous les honneurs, accaparant toute l’attention des joueurs. La preuve sur les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux : sur Twitter, Breath of the Wild est de très loin le jeu le plus cité (573 000 mentions), devançant Battlefield 1 qui réalise un score doublement inférieur. Sur Google, Zelda se place très facilement devant God of War, avec 90 000 recherches contre 85 000 pour les nouvelles aventures de Kratos.

Cet E3 est la preuve même que Nintendo ne se bat plus contre personne et ce depuis des années. Et les choses ne devraient pas beaucoup changer dans les années à venir. A en juger par les récentes déclarations d’Ubisoft, qui estime que la NX, la future console de Nintendo, a tout ce qu’il faut pour retrouver le public perdu de la Wii (c’est-à-dire, le très grand public), il est pratiquement certain que quelle que soit l’expérience qu’elle proposera, elle séduira avant tout les fans de Nintendo… mais aussi les « non-gamers », allant de la femme au foyer en passant par les personnes plus âgés, jusqu’aux adultes jusque-là peu intéressés par le jeu vidéo. En tout cas, c’est ce qu’elle essaiera de faire. Y parviendra-t-elle ? C’est encore une autre question, mais clairement, Nintendo est sur un positionnement bien différent de Xbox et PlayStation.

PlayStation, du gaming, rien que du gaming

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Shawn Layden

Des trois constructeurs, PlayStation est probablement celui qui a actuellement la stratégie la plus classique, la plus conservatrice. Alors qu’on se dirige tous droits vers une guerre des plates-formes et des services, plutôt qu’une guerre des consoles, les troupes de Shuhei Yoshida ont décidé de miser sur le jeu. Pas de chichi, pas de complications, mais simplement une console de qualité, dont les ventes se reposent avant tout sur la simplicité d’utilisation et un répertoire de titres solides, et souvent exclusifs. Cette stratégie était particulièrement perceptible durant la conférence de PlayStation, à l’E3 2016. Alors qu’on aurait pu imaginer que le géant japonais répondrait au Project Scorpio de Xbox, prétendument la console la plus puissante jamais créée, il n’en fut rien. Shawn Layden a tenu une conférence sobre et efficace, enchaînant avec une froideur presque étonnante les grosses annonces et les petites surprises. Comme si tout ceci était parfaitement normal.

Le message était parfaitement clair : en achetant une PlayStation 4, le joueur a l’assurance de trouver pléthore de jeux exclusifs, mais aussi de beaux jeux, allant du titre surprenant qui n’hésite pas à se réinventer de la plus belle des manières (God of War), ou de la nouveauté (Days Gone). C’est l’assurance de jouer aux titres des plus grands créateurs (Hideo Kojima avec Death Stranding, David Cage avec Detroit : Become Humans), mais aussi aux jeux attendus par tous (Call of Duty : Infinite Warfare) et de toucher le futur du bout du doigt, avec le casque de réalité virtuelle maison. Bref, PlayStation cherche à toucher tous les gamers, en leur proposant un catalogue de qualité… et rien de plus qui ne serait superflu.

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consolesE3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consolesE3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consolesE3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consolesE3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consolesE3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles

Et c’est une philosophie qui a ses adeptes. Beaucoup de joueurs consoles cherchent simplement « une machine pour jouer », et rien d’autre. Il suffit de se rappeler les commentaires que l’on a pu lire un peu partout lorsque la Xbox One avait été présenté pour la première fois : beaucoup ne comprenaient pas l’intérêt de cette grosse boîte multimédia, capable de se substituer au décodeur télé classique. Un concept de ‘’media-center’’ qui paraissait inutile aux yeux de beaucoup de joueurs, y compris ici, sur Jeuxvideo.com. PlayStation l’avait bien compris à l’époque et continue d’insister là-dessus aujourd’hui. À l’E3 2016, tandis que Phil Spencer présentait la Xbox One S, et introduisait le projet Scorpio, Sony avait choisi de ne pas mentionner la PlayStation 4 Neo. Pour ne pas perdre les joueurs, et se concentrer sur le jeu, une fois de plus.

Un positionnement qui s’explique facilement : pourquoi bouleverser une recette qui fonctionne, et dont les joueurs auront toujours besoin, de toutes manières ? D’autant que Sony n’est pas Microsoft, et si Sony Interactive Entertainment se porte bien, ce n’est pas forcément le cas des autres branches : téléviseurs, smartphones, appareils photos, le business du Japonais décroit et PlayStation est devenu l’étendard de l’entreprise. Autant ne pas trop bouleverser les choses, et investir à petite dose, dans des secteurs porteurs, comme Yoshida le fait avec la réalité virtuelle et le PS VR.

Microsoft, le géant qui déplace ses pions

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Satya Nadella

Si PlayStation joue la carte de la stabilité, on ne peut pas en dire autant d’Xbox. Toute la section gaming de Microsoft est en pleine mutation. Verra-t-on disparaître la marque au X vert ? Non, certainement pas. À sa nomination à la tête du groupe en 2014, Satya Nadella s’est penché sur le cas très particulier du dossier Xbox, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, il a aimé ce qu’il a vu. Phil Spencer nous l’expliquait en février dernier : le département Xbox a cela d’unique chez Microsoft qu’il regroupe des gens aux compétences très particulières, et ils ont à leur actif de belles réussites. Ils ont acquis avec le temps un savoir-faire et une expérience précieuse pour la firme de Redmond. L'objectif de Nadella n’est donc pas de tuer la Xbox One, mais de faire évoluer, avec Spencer, la marque Xbox, et de fournir toujours plus de service à leurs clients… pour en trouver de nouveaux.

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Microsoft proposera prochainement différentes machines, pour tous les budgets.

La chance de Xbox, c’est que contrairement à ses petits copains, il fait partie d’un groupe beaucoup plus grand que lui, maître d’un savoir, d’une technologie et surtout de revenus dont les deux autres peuvent à peine rêver. Et manifestement, Xbox a décidé de miser là-dessus. En rapprochant sa console de Windows 10, Spencer ne souhaite pas tuer la One, bien au contraire. En fait, Xbox ne réfléchit plus simplement à travers le spectre limité des machines : il pense « plate-forme ». Une plate-forme à partir de laquelle il est possible de tout faire, ou presque. Cette plate-forme, c’est Windows 10, le système d’exploitation ultime selon Microsoft. Celui qui sera continuellement mis à jour, mais jamais remplacé par une nouvelle version. Un OS désormais présent sur de nombreux supports : ordinateurs, tablettes, smartphones, et désormais consoles de salon. La Xbox One n’est qu’un élément au sein d’une vaste famille. C’est ici que l’on comprend que Microsoft se moque un peu de savoir si vous achèterez Quantum Break sur PC, ou sur Xbox One : dans tous les cas, vous y jouerez sur leur plate-forme.

Voilà pourquoi il est tout à fait logique, pour la marque, de généraliser la sortie sur PC de titres qui, autrement, auraient dû être exclusifs à la Xbox One. Et d’offrir des services tels que Play Everywhere, et de développer le jeu online cross plateformes. Les joueurs PC et les joueurs Xbox sont dans le même camp, même s’ils ne s’en rendent pas forcément compte aujourd’hui. Car cette vision bien particulière des choses, il faudra du temps pour que le public l’assimile, habitué qu’il est à évoluer dans un milieu hyper segmenté, où les joueurs se hiérarchisent en fonction de la machine qu’ils utilisent.

Mais la vérité est là : en procédant ainsi et en généralisant le lien PC-Xbox, la firme de Redmond propose un service que ni Sony, ni Nintendo ne peuvent imiter. Si les amateurs de guerre des consoles y verront un aveu de faiblesse, une forme de capitulation, il n’y a en fait ici qu’une froide et implacable logique. Microsoft, comme Nintendo et PlayStation, propose sa vision du jeu vidéo : aux joueurs d’y adhérer ou non, que ce soit via Xbox ou à travers leurs PC. Dans tous les cas, cela profite au géant américain.

Trois visions, trois avenirs ?

E3 2016, le salon qui a (presque) mis fin à la guerre des consoles
Pokémon GO, qui devrait sortir en juillet, sera le premier jeu mobile de Nintendo. Un choix logique.

Nous sommes donc désormais à un tournant de l'histoire du jeu vidéo, et si les choses s'amorcent doucement, il sera intéressant de revenir sur cette réflexion d'ici dix ans. Et donc de voir comment les choses ont progressé. Dans l'état actuel des choses, Nintendo est celui qui paraît avoir la situation la plus prometteuse, et la moins risquée. Big N a toujours dû capitaliser sur ses fans, et s'en fait de nouveau à chaque génération d'enfants. Vieille de plus d'un siècle, l'entreprise a toujours su faire face et l'on ne doute pas que, quoi qu'il advienne, elle saura s'adapter aux changements que ne manquera pas de connaître l'industrie du jeu vidéo dans les années à venir. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Nintendo s'est finalement décidé à s'attaquer au monde du jeu mobile, après l'avoir longtemps ignoré. Une stratégie qui s'avérera forcément payante.

De son côté, Xbox tente quelque chose de vraiment nouveau, qui profitera réellement aux joueurs mais pas uniquement. La segmentation actuelle du marché du jeu n'arrange personne, à vrai dire, à commencer par les studios de développement qui doivent penser leurs jeux pour de nombreuses machines. Briser les frontières entre console de salon et PC serait un premier pas vers un futur plus clair, plus lisible, que ce soit pour les créateurs ou les acheteurs. Le succès de cette opération dépendra avant tout des joueurs, qui doivent intégrer une idée radicalement différente avec ce qui est communément admis aujourd'hui : le jeu PC et le jeu Xbox, c'est la même chose.

Reste Sony, donc, qui curieusement me paraît être dans la situation la moins confortable, à ce jour. Si le Japonais peut compter sur son savoir-faire et le soutien de nombreux éditeurs, sa posture conservatrice pourrait lui jouer des tours. PlayStation n'a pas la chance de jouir d'une fanbase aussi influente que celle de Nintendo, et n'a pas la puissance financière et technologique de Microsoft. Le marché est en pleine mutation, et Nintendo comme Xbox vont dicter la cadence. Ce sera « évolue, ou crève », en somme. Exit la guerre des consoles. Et bienvenue à la guerre des plateformes. PlayStation pourra-t-il faire face à ce conflit d'un tout nouveau genre ? Dans tous les cas, les années à venir vont être particulièrement intéressantes à analyser.

Commentaires
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UItimateZeus UItimateZeus
MP
Niveau 5
le 28 juil. 2016 à 08:16

PC Ultimate Race, sinon pour les consoles la PS4 est la gagnante et de loin, donc oui la guerre est terminée, Sony est en vacance.

Enormément d'exclues de qualité, mature, original, unique et que sur PS4, c'est le plus important pour une console, encore pas mal d'exclues de qualité qui a été annoncé.

Xbide 0 qui tourne sur quelque exclues pas fofolle et elles sortent officiellement sur PC en version supérieur et gratuit si tu veux.

Wii U avec des exclues également faible en quantité et surtout en qualité, ringard, enfantin, casual, pour les grands et les petits enfants ( ou attardé ) la NX est la prochaine GAME BOY à puissance ridicule, rêvé pas trop, pour les futurs exclues.

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Commentaire édité 28 juil. 2016, 08:21 par UItimateZeus
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