Si la version PC de Quantum Break symbolise la volonté récente de Microsoft d’unifier son catalogue d’exclusivités sur ses différentes plateformes de jeu (Xbox One et Windows 10), le portage PC de la dernière production du studio Remedy se heurte actuellement à bon nombre d’impairs techniques plus ou moins gênants pour l’utilisateur.
S’il utilise l’API récente DirectX 12, le portage Windows de Quantum montre clairement les signes d’un manque cruel de temps accordé à son portage. Avec Alan Wake et Max Payne, le studio finlandais nous avait pourtant habitués à des adaptations de qualité pour ses productions. Or à l’heure actuelle, il est impossible de faire tourner le titre convenablement même équipé d’une machine dotée de la meilleure configuration possible. Problèmes de drivers, d’installation via le Windows Store, de fonctionnalités liées à l’UWP (Universal Windows Platform), de fréquence d’affichage, le titre accumule les soucis techniques mais continue tout de même à se vendre 69,99 € sur le store Windows.
Passé entre nos mains et celles du site Eurogamer, Quantum Break semble par exemple limité à 50 fps sur les écrans 60Hz et ce, peu importe la configuration ou l’écran utilisés. Un problème que certains joueurs pensaient résoudre en activant la limitation à 30 fps sur leur machine avant de s’apercevoir que la fréquence d’affichage souffrait là aussi de soucis notables d’inconsistance.
Du côté de la qualité d’image, le rendu de cette version PC semble lui aussi moins net que son homologue Xbox One, la faute à l’absence pure et simple d’un rendu 1080p natif pour le jeu. Ce dernier se contente en effet de reconstituer une image en 1080p à partir de la résolution "dynamique" de la version Xbox One. Si la technique offre un rendu convenable il en va tout autrement sur un écran de PC. Quantum Break perd donc en détails et en netteté sur PC et ce, indépendamment une nouvelle fois de la configuration utilisée.
Ironie de la situation et symbole d’un portage effectué dans l’urgence, la version PC du jeu ne propose même pas de bouton « Quitter ». Il est donc nécessaire de passer par un bon vieux Alt-F4 pour sortir du programme. Ajoutez à cela de multiples crash de pilotes sur les machines équipées de cartes NVIDIA et vous comprenez maintenant le flot de critiques négatives autour de ce portage.
Reste maintenant à Microsoft et à Remedy de corriger ces problèmes à l’aide de mises à jour et ce, dans un plus bref délai afin de ne pas définitivement ternir l’image du jeu sur PC. Quoi qu’il en soit, nous vous déconseillons fortement l’achat de cette version PC à l’heure actuelle !
Quantum Break, notre avis en 3 minutes sur la version Xbox One