Si vous suivez un minimum l'actualité du piratage, il y a un nom qui se fait de plus en plus entendre. Ce nom, c'est Denuvo. Ce DRM, qui encrypte et décrypte les données du jeu en continu, fait des misères au monde du crack, et brille de plus en plus du côté des éditeurs. Cette semaine, il a fait sa première victime : la team de pirates 3DM....
La protection anti-piratage Denuvo propose en effet un important arsenal pour lutter contre les programmes classiques de hack. Grâce à ce procédé, des jeux comme Dragon Age : Inquisition ont tenu bon pendant plus d'un mois avant d'être finalement distribué illégalement. Le pari est techniquement remporté par Denuvo puisque la majorité des achats se font durant le premier mois de sortie. L'important est de tenir bon sur les premières semaines, et garder à l'esprit qu'aucune protection n'est théoriquement inviolable.
3DM, le groupe chinois auteur du crack utilisé pour braver le jeu Electronic Arts susmentionné, qui a d'ailleurs avoué avoir utilisé un dispositif hors-norme et long à mettre en production pour l'occasion, est aujourd'hui au cœur de l'actualité puisque la protection Denuvo de Just Cause 3 semble encore plus difficile à outrepasser que celle de Dragon Age : Inquisition. Le groupe a décidé tout simplement de cesser d'investiguer sur le système Denuvo après plusieurs semaines passées, en vain, sur Just Cause 3.
Notre premier Gaming Live sur Just Cause 3
En outre, le groupe a prévenu les internets que si l'industrie continuait sur cette lancée, les jeux seront devenus inviolables dans moins de deux ans. L'équipe chinoise se laisse une année de calme afin de voir si l'abandon de leur activité a un impact sur les ventes de jeux et fera le point en 2017. Les titres récents à bénéficier de la protection Denuvo comptent Battlefront, Rise of the Tomb Raider, et Far Cry Primal dans leur rang.