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Dans une interview accordée à Venture Beat, le directeur de Niantic Labs John Hank détaille ses aspirations pour Pokémon GO. Il dévoile quelques éléments de gameplay, parle de l'intérêt du gadget Nintendo Go Plus, et aborde même la question de la réalité virtuelle.
Notre objectif est de faire en sorte que vous puissiez sortir de chez vous et trouver un Pokémon en moins de cinq minutes. Ca ne sera pas forcément le Pokémon le plus rare, mais il y aura des Pokémon qui vivent près de tous nos joueurs. Les arènes seront un peu plus rares. Vous aurez envie de trouver les arènes pour entrainer vos Pokémon et vous battre, donc ça demandera un peu plus d'efforts pour y arriver.
Les Pokémon habiteront différentes parties du monde selon leurs types. Les Pokémon de type eau habiteront près de milieux aquatiques. Il est possible que certains Pokémon n'existent que dans certaines parties du monde. Les pokémons les plus rares n'habiteront que quelques endroits. Mais vous pourrez faire des échanges.
La volonté des développeurs est de rendre le jeu aussi intéressant pour les joueurs des grandes métropoles que ceux des petites villes. Nous pourrons donc capturer des créatures où que nous habitions, même dans les villages les plus reculés, puis les entraîner dans les différentes arènes. John Hanke ajoute que les joueurs pourront rejoindre une équipe (au moins deux équipes différentes sont prévues) afin de se confronter à d'autres adversaires. Il précise que cette idée est issue des animes et des jeux vidéo, et sera transposée dans Pokémon GO.
En outre, John Hanke nous en apprend un peu plus sur le Pokemon Go Plus. Cet appareil construit par Nintendo permettra de jouer d'une façon différente. Le Pokémon Go Plus commencera à vibrer à l'approche d'un Pokémon, et permettra de le capturer si on appuie répétitivement sur un bouton à une certaine fréquence. Le Gameplay sera plus limité que celui du jeu de base, mais John Hanke précise que l'appareil est avant tout conçu pour les parents qui pourront donner cet appareil à leur enfant plutôt que de leur prêter leur téléphone. Il est ensuite possible de retrouver les bestioles capturées en consultant le smart device.
Le directeur rajoute que la compatibilité avec la réalité virtuelle est étudiée. Si il ne semble pas que ce genre d'expérience soit priorité de Nantic, John Hanke ne s'y oppose pas et estime même que Pokémon GO est parfaitement adapté à ce genre de hardware :
Nous n'avons pas besoin d'appareils de réalité virtuelle pour notre jeu, mais cela rendrait notre style de jeu encore plus excitant. Quand ces appareils arriveront sur le marché, ils auront besoin de jeux qui montrent ce que leur hardware peut faire, qui montre que jouer sur le HoloLens ou le Magic Leap est différent et mieux que les jeux traditionnels. Quand ces entreprises commenceront à comprendre ce que cela signifie de développer un jeu en réalité virtuelle, ils réaliseront que ce que nous avons réalisé avec Ingress et Pokemon Go a les éléments qui montrent que ce type d'expérience est différente et meilleure.
Pour terminer, rappelons que Pokémon GO est prévu sur iOS et Android pour 2016.
Pokémon GO envahit notre monde