La success-story du spécialiste lyonnais de la vente en ligne de produits informatiques LDLC se poursuit, et devrait passer par le rachat de son principal concurrent.
LDLC a révélé hier (lundi 7 décembre) être entré en négociation exclusive pour racheter son principal concurrent sur le marché de la vente de produits informatiques : Materiel.net. Une opération dont il faut encore parler avec une certaine réserve, puisqu’elle n’est pas finalisée, même si à en croire le discours des deux parties, rien ne semble plus pouvoir la stopper.
En effet, les directions des deux entreprises saluent d’ores et déjà ce “mariage de raison”, qui devrait permettre à LDLC d’entrer dans le Top 5 des sites de e-Commerce français, avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 500 millions d’euros. Grâce à ce rachat, LDLC atteindrait alors en avance les objectifs qu’il s’était fixé pour 2018. Pour information, Materiel.net compte 200 employés contre 500 pour le groupe LDLC.
Tout semble déjà réglé
Le rachat de la société Domisys, maison-mère de Materiel.net, se ferait à 100%, et si le montant envisagé de la transaction n’a pas filtré, le communiqué officiel indique que l’opération se fera sur la base d’une transaction en cash et en échange de titres, et sera financée par une augmentation de capital de LDLC qui n'excédera pas 10%.
Tout, à ce jour, laisse donc espérer une opération réussie pour LDLC, les deux entreprises partageant bien des points communs. Toutes deux rentables (environ 150 millions de CA pour Materiel.net, 300 millions pour LDLC), elles possèdent un ancrage local important (Lyon pour LDLC, Nantes pour Materiel.net) et se sont récemment lancées dans l’ouverture d’un réseau de boutiques physiques. “Nos deux sociétés ont des valeurs et des cultures communes, et présentent de fortes complémentarités (...) C’est une opportunité stratégique unique afin de continuer notre expansion” assure Jean-Philippe Fleury, fondateur et PDG de Materiel.net.
LDLC espère pouvoir boucler ce rachat d’ici à la fin du mois de mars 2016, l’opération devant encore recevoir l’aval de l’Autorité de la concurrence, et être soumise à la consultation des délégués du personnel.