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Comme vous le savez peut-être, le studio Riot Games a interdit G2A de sponsoring d'équipes de League of Legends pour une durée indéterminée, une décision qui a pris effet à partir du 18 septembre et le revendeur est donc privé de représentation durant le World Championship actuellement en cours. Une décision que G2A a du mal à accepter et le groupe le fait savoir.
Comme le signale le site PCGamesN, G2A a publié il y a quelques heures un communiqué de presse au sein duquel le revendeur accuse Riot Games d'avoir adopté une décision "trop sévère et potentiellement destructrice". Cette décision remonte au 18 septembre dernier, au terme de négociations entre l'éditeur et le revendeur qui n'ont pas abouti. Mais Riot avait déjà précisé que cette décision n'avait pas été prise à la légère, donc que la firme a connaissance de la portée de ses actes et les équipes concernées ont été averties.
Mais voici ce qu'a déclaré G2A aujourd'hui :
Les développeurs de League of Legends ont lancé une attaque hostile envers la globalité de la communauté eSport dans une tentative ratée de contrôler l'industrie. Le mail de Riot (ndlr. imposant le retrait de la marque des maillots des joueurs) a les moyens d'impacter de manière négative les pratiquants d'eSport, particulièrement durant ce moment fabuleux où les espoirs sont au plus haut pour de grands événements eSport.
C'est le dernier mot de Riot (ndlr. pour les Worlds 2015) et c'est injuste pour la communauté internationale de joueurs d'eSport.
Dixit le revendeur qui permet l'achat de comptes surclassés, ce qui n'est en aucun cas fallacieux ni injuste. G2A affirme cependant haut et fort que de nombreux efforts ont été faits de son côté tandis que Riot n'a cessé d'en demander toujours plus, en plus d'avoir investi pas mois de six millions de dollars dans le domaine de l'eSport en un an. Il est donc vrai que cette décision de Riot peut être considérée comme quelque peu drastique, maintenant que l'on sait de combien d'argent le secteur se privera peut-être à l'avenir.
G2A a donc fait appel à ses fans qui raffolent de ses prix cassés et aux fans des équipes ainsi privées d'un de leurs sponsors à réagir sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Pour l'heure peu de personnes se sont senties concernées, les places étant encore plus désertiques que Google Plus à ses débuts. Mais ils ne sauraient tarder à faire entendre leurs voix !
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