C'est un souci que beaucoup de petits streamers (non-affiliés à des réseaux) rencontrent sur YouTube : la censure des contenus soumis aux droits d'auteur. Vous avez d'ailleurs peut être tenté vous-même d'uploader sur la plateforme une vidéo comportant une musique connue et avez été soumis à une interdiction de diffusion pour cause d'atteinte à ces fameux droits.

Cette interdiction était l'œuvre sur YouTube du "Content ID", un système automatisé qui scanne le contenu des vidéos et audios soumises à upload et détecte les éventuels musiques trademarkées. Avant l'upload de votre vidéo, l'utilisateur est prévenu que son contenu ne peut pas être diffusé ainsi. La monétisation potentielle, la piste son et la diffusion de la vidéo en elles-mêmes sont compromises.

L'ennui, c'est que cette pratique, jusqu'alors en amont de la diffusion du contenu, glisse désormais vers le stream en direct grâce à YouTube Gaming. Le nouveau site du géant Google se permettra ainsi de couper votre diffusion en cas de détection de contenus soumis à des droits d'auteur. Nous avons nous même effectué un test et c'est effectivement le cas, après quelques secondes de diffusion d'un clip de musique très populaire, le stream s'arrête jusqu'à changement de piste son. La séction "état du flux" vous informe ainsi : "Nous avons détécté dans votre flux des contenus audio et vidéo protégés par des droits d'auteur. Votre flux va être bloqué temporairement.".

Il semblerait que diffuser du Rihanna ne soit pas apprécié... En 5 minutes, les flux vidéo et audio sont coupés jusqu'à arrêt du clip.

Cette orientation risque bien de coûter cher à la nouvelle plateforme de Youtube, il faut dire que la plupart des stream reposent souvent sur l'instauration d'une ambiance qui passe notamment par de la musique. Nous ne savons pas si Youtube Gaming fera machine arrière à ce niveau là. Pas mal de joueurs risquent de ne pas de quitter le confort offert par Twitch pour un site leur interdisant d'utiliser de la musique pendant les live. Enfin... Il reste bien les chansons libres de droit, mais cette alternative risque de ne pas plaire à tout le monde...