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L'asile Volterra est un institut italien qui a dû fermer ses portes au début des années 70, pour cause de pratiques jugées "trop cruelles". C'est sur ce postulat appétissant qu'une petite équipe de développeurs italiens a choisi de baser son jeu vidéo, The Town of Light.
Difficile d'imaginer une histoire pleine d'animaux tout doux ou de pâquerettes en fleur lorsque l'on évoque un asile psychiatrique. Le studio LKA emprunte comme on s'y attend le chemin du survival-horror. Néanmoins, Eurogamer nous apprend que The Town of Light devrait sortir des sentiers battus et proposer une aventure sans jumpscares.
Vous incarnerez Renée, une ancienne internée dans les années 40, qui retourne sur les traces de son passé en se rendant à l'asile Volterra. LKA veut mettre un point d'honneur à proposer une aventure psychologique plutôt qu'horrifique. Une transcription vidéoludique de la folie et de la dépression, sujet qui tient particulièrement à coeur à Luca Dalco, le directeur artistique de LKA.
Le média ne parle pas de dépression, et la dépression est quelque chose qui affecte énormément de personnes. Je voulais faire quelque chose, j'ai donc décidé d'utiliser le jeu vidéo comme un intermédiaire pour raconter une histoire. Luca Dalco, directeur artistique de LKA.
Une aventure narrative au message poignant sur un sujet grave. Un projet captivant donc, qui devrait citer pêle-mêle des pointures du genre telles que Gone Home, The Vanishing of Ethan Carter ou encore Amnesia : The Dark Descent.
The Town of Light vient tout juste d'être greenlighté et devrait sortir sur Steam au cours de l'automne prochain. Le titre sera compatible avec l'Oculus Rift.
Le trailer de The Town of Light