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News événement Polémique autour de la DreamHack Moscou
Profil de Kere,  Jeuxvideo.com
Kere - Journaliste jeuxvideo.com

Polémique autour de la DreamHack Moscou

Polémique autour de la DreamHack Moscou
Le prochain rendez-vous de la DreamHack, tournoi multijeux mondialement réputé, aura lieu les 13 et 14 septembre à Moscou, la capitale russe. Depuis deux jours, un vif débat a gagné la scène e-sport à son sujet. Explications.

Un festival de stars absentes

Les interrogations autour de cette future DreamHack ont émergé dans la nuit de mercredi à jeudi avec l’annonce des joueurs participants à l’événement dans le tournoi Starcraft II. Si la DreamHack a vocation à mettre en avant les joueurs locaux, comme les Roumains lors de l’édition à Bucarest, ou les Espagnols à Valence, nous n’en avons jamais vu autant. Sur les 44 joueurs présents, 34 sont Russes, dont la plupart complètement inconnus du grand public.

Cette DreamHack affiche donc un visage bien différent des précédentes éditions : le dernier vainqueur Sacsri n’est pas là, comme les habitués HerO, TaeJa, Polt, Jaedong, MC, Life ou encore INnoVation, les ténors coréens de ces rendez-vous. Il en va de même pour les meilleurs joueurs européens, comme Dayshi, Snute, MaNa, Harstem, Nerchio, VortiX, des habitués. Où sont-ils alors ?

Ces absences ont grandement fait réagir la communauté qui y est allée de son analyse. Plusieurs problèmes ont été mis en avant : difficulté pour obtenir un passeport, un contexte géopolitique extrêmement tendu, etc.

Plusieurs éléments paraissent évidents : aller à Moscou est un long voyage, coûteux et imposant le jetlag, de plus les gains mis en jeu motivent peu (10.000 dollars pour le vainqueur). On peut donc légitimement imaginer que nombre de joueurs ont passé leur tour faute de motivation.

Un contexte géopolitique et social délicat

Mais la situation actuelle de la Russie explique aussi ce rejet, cette appréhension à prendre part à l’événement : les tensions entre l’Union européenne et la Russie liées au conflit en Crimée, les sanctions prises ces dernières heures, de part et d’autre, et la crainte d’une escalade, peuvent motiver les joueurs à se dire, tel Rambo, « c’est pas ma guerre » et les inciter à rester au chaud, loin du problème. D’autant qu’il faut ajouter un dernier point : on évoque de plus en plus un durcissement des conditions d’accès au pays par la voie aérienne, sans pour autant que cela s’appuie sur des faits pour le moment. Les appréhensions sont donc grandes, qu’elles soient fondées ou non.

Polémique autour de la DreamHack Moscou
Autre élément majeur dans ce débat autour de la DreamHack de Moscou : l’homophobie en Russie. On constate que deux Coréens seulement prennent part au tournoi, Patience et Golden, alors que dans les autres éditions, ils sont bien plus nombreux. La relation entre la Russie et l’homosexualité semble expliquer ce faible nombre. Le célèbre commentateur britannique TotalBiscuit (photo), manager d’une équipe Starcraft II composée de Coréens, explique fort bien le problème que peuvent rencontrer les joueurs Coréens à Moscou :

Nous n’allons pas envoyer de joueurs à la DreamHack pour plusieurs raisons. Il y a tout d’abord l’excès homophobe russe généralisé. Non seulement il est moralement répugnant, mais il met nos joueurs en danger. Les hommes coréens sont culturellement très proches. Ils se tiennent la main, sont assis les uns sur les autres, etc., ça n’est pas du tout rare. En Russie, cette attitude pourrait être confondue avec un comportement homosexuel et pourrait entraîner des malentendus pouvant conduire à de la violence. Il y a beaucoup de cas où des gays, ou supposés gays, ont été agressés en Russie. L’autre raison est la belligérance de la Russie, comment elle agit en Ukraine, est un élément suffisant pour garder nos joueurs loin de ses frontières, que ce soit sur le plan moral ou pour leur propre sécurité.

Ce commentateur, connu pour être entier, ne mâche pas ses mots et développe son point de vue sans modération. Il ne s’agit pas ici de l’approuver ou le contester. Les chiffres montrent un rejet encore très fort en Russie de l’homosexualité, s’expliquant par son acceptation légale encore récente. Etre homosexuel n’est plus considéré là-bas comme une maladie mentale depuis 15 ans seulement. Néanmoins, la société ne semble majoritairement pas l'accepter, tout comme une large part du monde politique russe. Les incidents homophobes sont donc réels bien que difficiles à quantifier.

Polémique autour de la DreamHack Moscou
A l'opposé, d’autres figures de l’e-sport condamnent ces mesures, à commencer par Carmac, figure majeure de l’ESL, organisatrice des WCS ou des IEM. Pour lui, tout ceci ne témoigne que d’une méconnaissance du pays et de son peuple, comme le montre son tweet. Il fait un parallèle avec l’Euro de football organisé en Pologne (et en Ukraine) où de larges discours évoquaient des dérapages homophobes et violents, emmenés notamment par les hooligans, très nombreux à l’Est. Le tournoi s’est néanmoins déroulé sans incident, et la victoire espagnole n’a guère été entachée.

Toujours sur Team Liquid, Total Biscuit a réaffirmé ses propos, en plaçant la sécurité de ses joueurs au-dessus de tout et en signalant que les questions politiques n’étaient finalement que secondaires. Il condamne de nouveau l’homophobie tout en reconnaissant ne pas avoir d’interprète russe sur place lui permettant de l'éclaircir davantage sur ce point. Faute d’informations complémentaires, son équipe Axiom restera donc loin de la Russie. Les autres joueurs reviendront-ils sur leur décision ? Rien n’est moins sûr.

Cette DreamHack n’est en tout cas pas la première touchée par un contexte géopolitique et social délicat. En 2012, les IEM Chine avaient fait les frais du conflit entre ce pays et le Japon autour des îles Senkaku. Ce tournoi devait se dérouler en parallèle au salon du manga de Guangzhou, mais celui-ci avait été annulé du fait du contexte très tendu entre les deux nations. Les IEM n’avaient dès lors plus de salles.

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Commentaires
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Coastal-Dream76 Coastal-Dream76
MP
Niveau 10
le 14 sept. 2014 à 14:57

Reblosch Voir le profil de Reblosch
Posté le 11 août 2014 à 08:07:17 Avertir un administrateur
Sans compter qu'on peut très bien se faire massacrer en pleine rue par une bande si on a la peau noire (ou un peu sombre). Et les flics s'en foutent.

Et l'inverse existe tu sais, c'est pas à sens unique. Faut éviter les discours qui prennent la tournure sempiternelle "c'est toujours sur ces pauvres gens que ça tombe" c'est vraiment désopilant à force. Moi vu l'endroit dans lequel je vis, je peux te dire que c'est exactement l'inverse de ce que tu dis qui se produit :ok:

Bref c'est vraiment secoué cette polémique :honte:

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