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News jeu Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Profil de naglaglasson,  Jeuxvideo.com
naglaglasson - Journaliste jeuxvideo.com

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Simcity, Caesar ou Theme Hospital : des noms qui résonnent à l'oreille du gamer renseigné, même un tout petit peu. Pourtant, si le jeu de gestion des années 90 avait une réelle place à côté des plus classiques FPS et jeux de plates-formes, il s'est petit à petit fait plus discret, davantage réservé à un public de niche. Du moins jusqu'à l'émergence de nouvelles façons de jouer : smartphones, navigateurs et réseaux sociaux ont redonné vie à un genre quelque peu délaissé... mais pas vraiment, pour le plus grand bonheur des puristes.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Si les plus vieux des spécialistes de jeux de gestion gardent un souvenir ému de leurs parties de Theme Park, une autre licence a su émerger et s'imposer comme la référence des jeux de construction et de gestion de parcs d'attractions. Les deux premiers opus de Roller Coaster Tycoon, en 3D isométrique, étaient pleins de potentiel et donnaient une large place à l'imagination des joueurs pour s'exprimer. Le troisième volet avait globalement réussi la transition à la vraie 3D, l'un des nouveaux plaisirs du joueur étant la possibilité de tester lui-même la montagne russe qu'il venait de créer.

Alors quand les fans, rendus voraces par plus de 10 ans d'attente, ont découvert l'annonce d'un "RCT4" par Atari, leur joie fut à l'échelle de leur déception à la découverte du "M" apposé à la fin du titre. Ce "M" signifie "Mobile". Car le jeu de gestion, comme son cousin le jeu de Stratégie en Temps Réel, marche très bien sur ce genre de marché émergent. Et parce qu'il est simple de développer sur ces supports.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Des noms comme Farmville résonnent désormais aux oreilles du grand public : n'importe qui possédant un compte Facebook peut y jouer et inviter ses contacts à jouer aussi. Dans les années 2000, un tel engouement autour d'un jeu de gestion aurait rendu heureux les aficionados du genre... si Farmville était un jeu de gestion convaincant. Comme disent les chasseurs, il y a le bon jeu de gestion et le mauvais jeu de gestion. Roller Coaster Tycoon 4 Mobile, bien que jouissant de l'image de marque éclatante de sa licence, est d'ores et déjà vu comme un mauvais jeu de gestion.

Chronique : Génocide à Mamytwink Land

Imaginer, créer, contrôler

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Jouer à un bon jeu de gestion comme Simcity ou Anno, c'est s'amuser à créer tout à partir de rien. Le plus souvent, nul besoin de campagne ou de scénario : un grand terrain vierge est largement suffisant. Les joueurs créent leurs propres objectifs : apprivoiser la carte, partir de rien pour avoir tout, accumuler des richesses, faire avancer la recherche, établir des partenariats avec l'IA ou l'éliminer, construire toutes les infrastructures disponibles, etc. Pour y parvenir, plusieurs niveaux de gestion : en macro, des données générales qui influencent les revenus de l'entité que l'on dirige, ou le bien-être des personnes dont on s'occupe. Augmenter les impôts, baisser le prix du parc, accélérer les processus de diagnostic des patients, etc. Mais ça ne suffit pas, et les plus pointilleux pourront s'amuser avec beaucoup de microgestion : s'assurer que les personnes peuvent aller d'un point A à un point B simplement, garder les lieux entretenus, améliorer tel ou tel espace en ayant toujours à l'esprit l'objectif d'ensemble. Et parfois, il faut aussi gérer les petits tracas ou les grosses catastrophes, faire preuve d'adaptabilité quand la solution idéale n'est pas possible parce que l'argent manque, avoir une grève du personnel sur les bras, un accident grave à gérer ou un pays qui vous déclare la guerre sans crier gare.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Le jeu de gestion ne s'est pas longtemps appelé "God Game" pour rien : vous représentez une entité toute-puissante uniquement limitée par ses liquidités et les contraintes du terrain. Sur les bons jeux de gestion, vous avez accès facilement à toutes les informations dont vous avez besoin. Vous devez digérer ces données pour déceler les problèmes et agir en conséquence. Ou comment ce qui ressemble à un travail devient source d'amusement. Le premier SimCity n'a-t-il pas vu le jour parce que son créateur trouvait plus fun d'utiliser son logiciel de level design que de jouer au jeu qu'il était censé créer ?

Gaming Live de Black & White (1/2)

Vite, suivons cette nouvelle mode !

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Ces jeux de gestion, comme beaucoup d'autres genres de jeux, ont eu à passer le cap de la 3D. Devenir le Dieu d'un espace est plus difficile quand le déplacement de la caméra est ardu. Et qui dit 3D dit possibilité de zoomer. Le jeu se devait donc d'être beau de près, quitte à sacrifier de précieuses ressources de développement dans les graphismes. Et parfois les sacrifices s'avèrent douloureux. Si au lancement d'une partie du tout premier SimCity la carte paraissait immense, le récent reboot du jeu change complètement la donne : le terrain se fait plus étriqué, il est possible de le remplir en quelques heures à peine. On s'y sent à l'étroit, et si les concepteurs soutiennent que c'est voulu et que ça permet de réfléchir plus minutieusement à la façon de placer ses bâtiments, la perception des joueurs est plus sévère. Et la justification de ce choix de gameplay n'a pas été difficile à trouver : le fabuleux Glassbox Engine permettant, il est vrai, d'obtenir un jeu réjouissant graphiquement... s'avère particulièrement gourmand. Impossible d'agrandir l'espace disponible sans mettre à genoux les configurations du joueur... ou des serveurs qui hébergent le jeu.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Car c'est un autre cap que le genre a voulu franchir : le passage au online, de plus en plus présent, qui sonne indispensable aux oreilles des éditeurs. Est-il indispensable pour le joueur de Caesar 3, occupé à créer Syracuse dans son coin avec quelques invasions barbares pour l’embêter ? La question se pose, et pourtant les éditeurs foncent. Une nouvelle fois les city builders s'y jettent, Cities XL en tête. Beaucoup d'ambition chez les équipes de Focus : toutes les villes se créent en ligne, ce qui permet de spécialiser sa ville et d'échanger des denrées avec d'autres joueurs. A tout moment de la journée on peut gérer ses échanges par navigateur, pour pouvoir jouer dans les meilleures conditions le soir venu, devant son PC. Hélas, le système s'avère très instable... et requiert un abonnement mensuel. C'est trop pour les joueurs. Ils ne veulent pas que leur ville soit accessible en ligne, ils veulent pouvoir jouer de chez eux et faire leur ville dans leur coin. Ils ne sont pas pour autant asociaux et n'hésitent pas à s'échanger leurs meilleures sauvegardes, ou les plus belles captures d'écran de leurs créations. Ils veulent juste pouvoir jouer depuis leur PC sans dépendre d'un serveur. Récemment encore, les équipes de Maxis ont donc dû annoncer un mode solo pour le reboot de SimCity, un an après sa sortie chaotique durant laquelle des fonctionnalités du jeu ont dû être désactivées pour que les serveurs puissent tenir le rythme.

Gaming Live de SimCity

Nouveau public, nouveaux standards

Mais alors, si les puristes sont à ce point hostiles à de trop grandes modifications de leurs habitudes, comment un nouveau type de jeu de gestion a-t-il pu gagner un tel succès sur smartphones, tablettes ou réseaux sociaux ? Le public visé n'est tout simplement pas le même.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Gérer une entité, que ce soit un pays, un parc d'attractions ou un donjon rempli de monstres, c'est un fantasme grisant. On devient le créateur qui mène son bébé à l'âge adulte en le faisant évoluer. Il est très facile d'avoir l'appétit de cette sensation, et les jeux de gestion de la vieille école n'attirent pas le grand public : des tableaux partout, rarement jolis à l'oeil, une interface souvent difficile d'accès... autant de handicaps qui peuvent être gommés sur d'autres supports. Construire une ville est ardu dans SimCity, avec une souris pour placer les éléments correctement et la crainte de la banqueroute à la moindre erreur ; retirez les dangers d'une mauvaise organisation, permettez au joueur de placer les bâtiments au doigt avec une interface tactile, faites un décor coloré et chatoyant... et vous obtenez le jeu My Little Pony par Gameloft. Destiné à un jeune public, il n'en reste pas moins un jeu de gestion de la même trempe que n'importe quel autre jeu de ce style sur navigateurs ou sur smartphones. Là où le jeu classique sur PC vous permet de vous poser toute la journée devant votre création pour l'améliorer, quelques minutes suffisent devant votre navigateur ou votre smartphone pour appliquer une gestion minime à cette création : récoltez d'un clic et lancez une construction, elle s'achèvera toute seule dans quelques heures. Vous pourrez l'admirer à votre prochaine connexion. Du pain béni pour ce type de public : facile de construire ce que l'on souhaite, ça ne prend pas de temps, et en plus c'est gratuit, tant qu'on ne touche pas aux microtransactions. Qui améliorent grandement le confort d'utilisation, il faut bien l'admettre.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Ainsi, certains bâtiments deviennent accessibles uniquement si on sort le porte-monnaie. L'un des arguments des éditeurs sur la gratuité du soft par rapport à un homologue sur PC tient difficilement quand on s'aperçoit que, pour obtenir un confort d'utilisation équivalent, il faut souvent payer plus cher que ce que le jeu aurait coûté s'il était sorti dans un format classique. Certains vous permettent bien de vous en sortir sans débourser un sou si vous êtes persévérant, mais d'autres n'hésitent pas à verrouiller des fonctions entières tant que vous n'êtes pas passé à la caisse.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Alors comment en vouloir au fan de Roller Coaster qui découvre que le jeu qu'il attend avec tant d'impatience se jouera sur smartphone ? Il sait que le jeu de gestion sur ces supports peut radicalement changer. Il ne souhaite pas devoir attendre des heures avant qu'une boutique se construise, il souhaite avoir plusieurs possibilités et ne pas devoir payer pour débloquer un thème ou une attraction, il craint pour la richesse et la complexité du concepteur de montagnes russes adaptées à ce format grand public.

Ironiquement, c'est avec ce que le Web a de plus social qu'il va faire valoir son indignation : le dislike du trailer de RollerCoaster Tycoon 4 (visible à cette adresse sur YouTube) ou le hashtag #WeWantRCT4OnPC. Et c'est un véritable raz-de-marée qui s'est abattu sur Atari.

Gaming Live de Dungeon Keeper sur mobile

La gestion des jeux de gestion

Le fan se sent trahi, et la gifle est d'autant plus douloureuse qu'elle n'est pas la première. Si la série Anno a su conserver un certain niveau de qualité avec le temps, l'opus sur navigateur Anno Online est un jeu très moyen. L'adaptation de Dungeon Keeper sur smartphones, elle, confine presque à l'arnaque.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Quelle est la légitimité, pour un éditeur, de renverser ainsi les codes d'une série dont il détient les droits ? Détenir une série, c'est payer pour une marque, un nom, des logos. Si un éditeur décide de racheter la marque Myst et d'en faire un jeu de recherche d'objets cachés, rien ne pourra l'en empêcher, même pas la horde de fans outrés. Les licences s'échangent, se vendent. Les équipes de développement se modifient. C'est un peu comme pour les clubs de foot : au mercato, tout le monde peut bouger. Du président au joueur, de l'entraîneur au jardinier qui s'occupe de la pelouse du stade. Le seul qui reste, c'est le supporter, à qui on donne ce qu'on a bien envie de donner, et tant pis s'il n'est pas content. Peter Molyneux peut bien s'exclamer à qui veut l'entendre que le remake smartphone de son bébé, Dungeon Keeper, ne lui plaît pas du tout... les droits ne sont plus à lui, c'est Electronic Arts qui commande maintenant.

Les jeux de gestion : Un genre pour deux publics
Mais alors, point de salut pour le jeu de gestion ? Il ne faut pas voir le monde trop en noir. Des licences continuent à maintenir une qualité tout à fait correcte, voire très bonne. Tropico 4 ou Civilization V sont avidement joués. Mais surtout, ce sont des développeurs indépendants qui prennent le relais. Libérés des pressions d'éditeurs qui souhaitent élargir leur public au détriment de l'âme des licences dont ils détiennent les droits, ils se permettent de revenir à des styles qu'on aurait presque oubliés. Banished ou Game Dev Tycoon, bien que perfectibles sur tout un tas d'aspects, maintiennent l'espoir. Peut-être même que les propriétaires de grandes licences de jeux de gestion pourraient en prendre de la graine ! Atari, si vous lisez ces lignes ...

Gaming Live de Banished

Commentaires
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CharlotteGrace- CharlotteGrace-
MP
Niveau 60
le 05 oct. 2022 à 22:18

moi j'adore ça les jeux de gestion
ça me permet de m'evader de ma vie un instant pour m'en creer une parfaite quand tout va mal

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