La très sérieuse International Games Developers Association fait face depuis deux jours à un mini tremblement de terre après qu'une contributrice du site Forbes se soit émue de la présence de danseuses court vêtues à une fête organisée mardi soir à l'occasion de la GDC. Suite à la diffusion de son article, citant notamment le témoignage d'une étudiante consternée par ce spectacle dont elle n'a pas hésité à prendre une photo, plusieurs responsables de l'IGDA ont immédiatement donné leur démission en signe de protestation, dont la game designeuse Brenda Romero qui venait justement de s'exprimer sur les défis que doivent relever les femmes dans l'industrie vidéoludique.
Hier soir, la directrice exécutive de l'IGDA, Kate Edwards, a présenté des excuses publiques en reconnaissant que "les tenues et les danses présentées lors de cette fête ne correspondent pas aux valeurs de l'IGDA". Elle s'est également exprimée sur le départ de ses collaborateurs et les a invités à rester dans le giron de l'IGDA :"Nous regrettons leur décision. Nous espérons qu'ils continueront à travailler avec l'IGDA ; nous n'avons pas du tout envie de les voir partir mais ils réagissent comme ils veulent". Concernant la responsabilité de l'IGDA, Kate Edwards a reconnu une faute mais s'est également déchargée sur YetiZen, qui co-organisait la soirée : "Malheureusement, toute l'organisation de la fête ne dépend pas de nous et YetiZen avait accepté de suivre le code de conduite de l'IGDA. A l'avenir, l'IGDA va chercher des sponsors et éviter de co-organiser des soirées avec des organisations qui peuvent avoir des vues différentes sur ce qui est approprié pour un évènement de l'IGDA".