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News JVTech Steam Box : La boîte pleine de brume
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Steam Box : La boîte pleine de brume

L'ouverture du PC, le sens du service console

Steam Box : La boîte pleine de brume
Pour l'heure, la Steam Box est plus proche du concept que de la réalité facilement discernable. D'autant plus qu'il n'y aura pas une, mais plusieurs Steam Box. De son côté, Valve produira sa propre machine, à la configuration fixée, mais laissera libre des constructeurs licenciés de commercialiser leurs modèles. Avec quelle marge de manœuvre, on l'ignore, mais on est tenté de lire entre les lignes que certains points devront être communs, comme le choix des CPU, GPU et de la RAM, afin d'offrir une puissance minimale définie et standardisée, du moins on le suppose. Plus avant, le discours de Valve indique que plusieurs gammes seront disponibles. Que compte faire Valve exactement pour se démarquer d'une pratique qui existe déjà, à savoir coller son PC dans son salon ? Concevoir une console entièrement basée sur le modèle du PC, des composants au modèle économique, créer son propre système d'exploitation basé sur Linux et établir une fiche technique de base servant de point d'assise. En somme, proposer l'expérience intuitive d'une console sur un PC. On ne s'attardera pas sur le contrôleur de la machine au sujet duquel la société se perd elle-même en conjectures, du pad classique aux capteurs biométriques en passant par le tactile. Pour espérer prendre la place des consoles dans le porte-monnaie d'un large public, la Steam Box devra être puissante mais à un tarif attractif. Gabe Newell, le patron de Valve, a déjà laissé entendre que la présence d'un lecteur optique est à exclure -c'est bruyant, ça chauffe, ça sert à rien- ce qui n'est pas étonnant de la part du géant du dématérialisé, et le simple fait de ne pas embarquer Windows au profit de Linux représente aussi une économie, car il n'y a pas de licence à payer, sauf si on souhaite à tout prix l'installer soi-même. Court-circuiter les licences, c'est un peu ça le coeur du concept Steam Box. Pousser à fond le modèle économique du PC pour mettre encore un peu plus à mal celui des consoles.

Essence ou Diesel ? Vapeur !

Steam Box : La boîte pleine de brume
Dans le business des consoles de salon, les constructeurs ne gagnent pas d'argent sur les ventes des machines, et si Nintendo y est parvenu longtemps, même lui a fini par abandonner cette formule. Si les consoles n'étaient pas vendues à perte, leurs tarifs ne leur permettraient pas d'être aussi populaires, atteignant facilement le millier d'euros au lancement. C'est comme acheter un smartphone subventionné avec un abonnement contre l'acheter nu, à plein tarif. L'argent provient en majeure partie des ventes de jeux, des licences et des pourcentages que chaque développeur doit verser au Grand Créateur, Sony, Microsoft ou Nintendo. Le développeur doit en plus respecter un cahier des charges et peut se voir refuser l'accès à la machine. L'un des consensus actuels est que ce modèle devient de moins en moins tenable, il est précaire pour les constructeurs, et coûteux pour des joueurs qui rechignent de plus à en plus à claquer 70 euros dans un jeu.

Steam Box : La boîte pleine de brume
Sur PC, les marchés sont séparés, les fabricants se débrouillent de leur côté, les développeurs sont libres comme l'air. Et même Microsoft n'a aucun contrôle sur les jeux qui sortent sous Windows, à l'exception marginale du marketplace Windows 8. Pas de droit d'entrée à payer, uniquement ses coûts de développement. Ce n'est pas pour rien que les jeux sont moins chers sur PC. L'inconvénient, c'est que la machine est plus chère. Le plus gros défi technique de Valve sera de proposer un produit performant qui ne coûte pas un bras. Et quand on dit performant, on reprend les propos de Newell évoquant la possibilité de distribuer du contenu sur plusieurs écrans simultanément, qu'il s'agisse de TV ou de tablettes Android. D'où la volonté de sucrer tout ce qui est superflu. Ensuite, reste la question de l'environnement.

Un OS pour ne gouverner personne

Steam Box : La boîte pleine de brume
Chez Valve, on n'aime pas les systèmes fermés. Gabe Newell n'a jamais caché son aversion pour Windows et a toujours regardé les consoles de haut, ces dernières étant le paroxysme de l'environnement verrouillé en matière de jeu, le système d'exploitation est fermé, les composants propriétaires ou dérivés du PC et l'entrée nécessite un sésame. C'est son propre écosystème que Valve veut créer, un OS basé sur Linux, pensé pour les grands écrans et, qui sait, capable de se mettre à jour tout seul pour épargner les updates de drivers. Les premiers pas en la matière étant représentés par l'arrivée du mode Big Picture de Steam et la lente conversion de jeux du catalogue vers des versions Linux. Mais dans un grand souci de liberté, Valve mise tout sur l'entrée libre et les contenus générés par les utilisateurs. On est proche de la démarche indépendante qui anime une machine comme la Ouya, mais avec une structure nettement plus imposante et ambitieuse. Une systématisation et une radicalisation de ce qui se fait sur PC, avec en prime un soutien institutionnalisé aux créateurs indépendants qu'on cherche à mettre en lumière en leur offrant une vitrine. Steam Greenlight est d'ailleurs une première approche en ce domaine, permettant aux créateurs de soumettre leurs projets et aux utilisateurs de voter pour eux. Evidemment, dans ce tableau, on ne peut que noter que Valve se substitue discretos à l'objet de son aversion : Microsoft comme nouveau maître du château.

Un paquet de questions et d'obstacles

Steam Box : La boîte pleine de brume
Quantité de questions restent en suspens. Qu'en sera-t-il de la possibilité de changer des pièces dans la machine ? On sait que ce sera possible dans la Piston de Xi3 mais Valve reste flou en ce qui concerne sa propre machine. Comment Valve compte s'y prendre pour fixer un tarif concurrentiel sans perdre en performance ? Un PC de jeu solide, fait pour durer, silencieux et compact vendu sans perte sous la barre des 500 ou 600 euros semble un pari difficile à tenir. Et l'arrivée de plusieurs Steam Box aux formes, prix et configurations différentes ne risque-t-elle pas de semer la confusion du public ciblé ? Si la chose a réussi à Google avec Android, la 3DO n'a pas eu cette chance. Car si les joueurs PC sont habitués à la diversité du hardware, ils ne sont pas les premiers clients visés par Valve, ce sont les "autres", ceux qui optent pour les consoles parce qu'elles sont simples d'utilisation, moins chères, plus stables, identifiables, unifiées et ne nécessitent pas d'entretien. On n'a pas besoin de "s'y connaître" pour choisir, acheter et faire tourner une console. Et pour simplifier l'usage, la Steam Box devra opter pour un système similaire aux mises à jour automatisées des consoles pour assurer la fraîcheur des drivers. Car avec un OS unifié basé sur Linux et des hardwares variables, la Steam Box restera un PC déguisé.

Steam Box : La boîte pleine de brume
Et Linux pose le problème sans doute le plus complexe à résoudre : il va falloir convaincre un maximum de développeurs de porter leurs jeux sous Linux. Si c'est bien le grand public que Valve veut séduire, il n'installera pas lui-même Windows pour élargir la ludothèque et n'aura donc accès qu'aux jeux Steam compatibles avec Linux, et Valve ne peut pas lui-même faire toutes les conversions. C'est le cercle vicieux ou vertueux : pour attirer le soutien des développeurs, il faut un maximum de machines écoulées ; pour écouler un maximum de machines, il faut un maximum de soutien des développeurs pour fournir des jeux. Toutes les machines sont confrontées à ce problème, La N64 l'a pris en pleine tronche, la Vita le vit en ce moment même. Et accessoirement, quid des jeux EA uniquement disponibles sur Origin ? Faudra-t-il faire une croix dessus si on utilise l'OS de base de la machine ? Ou peut-on imaginer Electronic Arts porter ses jeux et son appli avec l'aval de son concurrent ?

Steam Box : La boîte pleine de brume
On peut également se demander ce qui se passera quand 4 ans après son achat, un utilisateur ayant opté pour une Steam Box d'entrée de gamme, sera confronté à un jeu du catalogue Steam trop gourmand pour sa configuration mais disponible sur la console que son voisin vient tout juste d'acheter. Le jeu PC n'est pas (encore) aussi standardisé que le jeu consoles, il est évolutif, parfois capricieux, plus ou moins gourmand. Sur un PC classique, on met le matériel à jour, mais ce n'est pas le genre de manipulation très compatible avec un produit qui serait destiné à un public plus large. Désosser sa tour et changer sa carte graphique n'est pas spécialement user friendly. Si tant est que ce soit possible sur la machine et qu'elle n'utilise pas une puce format mobile soudée à la carte mère pour gagner de la place. C'est là un autre problème pour la Steam Box, elle veut proposer l'expérience console mais avec un catalogue PC qui techniquement évolue beaucoup plus vite. Un PC gamer de 500 euros n'a pas la durée de vie d'une console de jeu, d'année en année, il sera de plus en plus à la traîne.

Ni console, ni PC, la troisième voie existe-elle vraiment ?

Steam Box : La boîte pleine de brume
La Steam Box peut tout aussi bien parvenir à imposer un nouveau paradigme des machines de jeux de salon en ouvrant la porte à un PC de jeu clef en main hyper intuitif... ou simplement déplacer vers le salon tout ce qui freine l'expansion du jeu PC auprès d'un nouveau public. Le rêve de Gabe Newell est séduisant, mais il est aussi bardé d'embûches. Le grand public a besoin d'un environnement contrôlé, pour unifier l'expérience, simplifier l'utilisation, assurer la stabilité et la pérennité. C'est en partie ce qui fait qu'on trouve beaucoup plus d'applis et de jeux sur iOS que sur Android, dont le hardware et les versions sont fragmentés avec tous les problèmes de contrôle que cela implique, et la raison pour laquelle l'App Store rapporte plus de cash que Google Play. Valve rêve d'un système ouvert uni par un environnement fait maison qui ne ferme pas à clef. D'un SteamLinux devenu l'Android du jeu vidéo et tournant sous des configurations à géométrie variable. Mais sans un minimum de standardisation, quelle est dans le fond la différence profonde avec le PC actuel ? A part l'éviction de Microsoft et de Windows dont Valve prendrait incidemment la place au démarrage ? Et si le noyau commun impose une puissance définie entre les différentes versions de la Steam Box, où sera pour le joueur la différence avec une console, en dehors de pouvoir choisir une version avec un lecteur optique ? Monsieur Newell, surprenez-nous.

Dinowan

Commentaires
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macr009 macr009
MP
Niveau 5
le 24 oct. 2013 à 11:44

Si le prix est vers les prix de la Xbox one et la ps4 en fonction des jeux disponible steam disponible je pense que j'irais plutôt vers la steam box

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