On le savait bien que ce serait le feuilleton du moment. Après que l'UFC Que Choisir ait déposé plainte contre certains éditeurs, le patron du SELL James Rebours avait assez rudement exprimé son opinion sur les arguments de l'association dans le journal Challenges. Et hop, maintenant c'est le patron de l'UFC qui poste un billet sur son blog pour démonter les arguments de James Rebours. Ici on peut donc lire que le patron du SELL a la volonté de "décrédibiliser l'enquête de l'UFC-Que Choisir" lorsqu'il lui reproche de ne comporter que 560 témoignages, ce à quoi Alain Bazot répond que les témoignages ne cessent d'affluer sur les forums de l'association. Des rapports concernant un sujet que James Rebours aurait cherché à fuir dans son interview à Challenge : "les bugs qui empêchent l'utilisation du jeu.". Bazot citant la sortie de Battlefield 3 en exemple.
Enfin, L'UFC revient à la charge sur la question des pass online visant à tuer le marché de l'occasion, citant un représentant de THQ qui expliquait haut et clair en août 2010 qu'il ne "pense pas que nous nous souciions vraiment de savoir si ces acheteurs [de jeux d'occasion] sont satisfaits ou non de nos produits. Car les acheteurs des versions neuves obtiennent tout du titre. Contrairement aux acheteurs d'occasion, qui n'ont pas toutes les fonctionnalités en ligne. Nous voulons que les gens comprennent que quand ils achètent des jeux d'occasion, ils nous trompent". James Rebours répondait pour sa part ce que tous les éditeurs disent au sujet des pass online : qu'ils sont destinés à enrichir l'expérience et à contrer le piratage. Le prochain épisode de cette saga trépidante ne saurait tarder. La seule question étant de savoir qui va s'exprimer cette fois.