Comme toujours, dès qu'un fou furieux en mal de reconnaissance passe à l'acte et qu'un drame se produit n'importe où dans le monde, les jeux vidéo sont immédiatement pointés du doigt par les diverses catégories de bien-pensants qui s'expriment dans les médias ou au Gouvernement. Cette fois-ci, c'est en Norvège que cela se passe. Le 22 juillet dernier, un homme abattait de sang froid près de 70 jeunes sur une île après avoir fait exploser une bombe tuant une dizaine de personnes au centre d'Oslo. Horrifiés à juste titre par ce carnage épouvantable, les Norvégiens cherchent depuis une semaine toutes les explications possibles à ce coup de folie meurtrier.
En étudiant la personnalité du désaxé à l'origine de la tuerie, certains observateurs se sont aperçus qu'il était amateur de jeux vidéo. Dans ses nombreuses traces écrites, le tueur Anders Behring Breivik précise notamment qu'il jouait à World of Warcraft et à Call of Duty. Il n'en fallait pas plus pour que les pratiques vidéoludiques de M. Breivik (pourtant occasionnelles) soient largement mentionnés dans les médias comme source éventuelle de son inspiration criminelle. Sous le coup de l'émotion, la chaîne de magasins Coop Norway a même décidé de retirer de la vente plusieurs titres violents tels que Call of Duty 4 : Modern Warfare, Homefront ou... World of Warcraft ! En attendant, il est toujours aussi facile de se procurer des armes, bien réelles cette fois-ci sur Internet ou ailleurs...
Images du FPS Call of Duty 4 et du MMORPG "violent" World of Warcraft.