Bloomberg vient de publier un article dans lequel le très sérieux journal rapporte les propos qu'une source anonyme lui a tenus sur l'origine du piratage du PSN, un hack qui reste toujours bien mystérieux. Selon cette source, qui tient à rester discrète en raison de la nature confidentielle des informations, c'est par le biais d'un serveur appartenant à Amazon que les hackers auraient lancé leur attaque. Le détail qu'il faut connaître, c'est qu'Amazon, comme d'autres grandes enseignes du Web disposant d'un gigantesque parc, loue une partie de sa puissance de calcul à des tiers afin de rentabiliser ses serveurs, les sociétés s'offrant ce service de Cloud Computing pouvant alors employer cette ressource pour faire tourner leurs applications Web. L'hypothèse avancée est donc que les hackers auraient utilisé, le plus légalement du monde, le service nommé Amazon Elastic Compute Cloud pour lancer l'attaque contre le data center de Sony à San Diego depuis un serveur Amazon. Une pratique qui leur permet de brouiller les pistes et de profiter d'une base solide.