Tel un pitbull en pleine bouchée, Sony n'en démord pas dans l'affaire qui l'oppose à GeoHot, le hacker s'étant récemment vanté d'avoir fait sauter les sécurités de la PS3 afin, entre autres, de lire les jeux piratés. Sony vient en effet de recevoir l'autorisation par un juge californien pour obtenir les adresses IP des personnes ayant visité le site de GeoHot ainsi que tous les logs et les formulaires qui y ont été enregistrés. Le constructeur obtient aussi le droit de récolter les IP de ceux qui ont visionné les vidéos de GeoHot sur Youtube et lu ses tweets sur Twitter. Selon Sony, toutes ces informations seraient nécessaires pour prouver la culpabilité du hacker et surtout le fait qu'il a distribué son travail en Californie. Cela permettrait alors de poursuivre le procès dans cet état sans délais supplémentaires. Bien sûr, cette nouvelle décision relance le débat sur la confidentialité, et des associations se sont déjà soulevées pour protester.