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News archive La guerre des syndicats du jeu vidéo
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Rédaction Jeuxvideo.com

La guerre des syndicats du jeu vidéo

La guerre des syndicats du jeu vidéo
Les guerres de chefs vous aimez ça ? Ding, ding, ding, à gauche du ring, nous avons Jean-Claude Larue, Délégué Général du SELL. Le SELL, c'est le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs, un syndicat qui compte dans ses rangs les branches françaises des constructeurs et des gros éditeurs. A droite, nous trouvons le SNJV, Syndicat National du Jeu Vidéo, réunissant nombre de studios français mais a également dans ses ouailles Ubisoft ou Focus. Bref, chacun son truc, chacun sa fratrie.

Il y a quelques semaines, Jean-Claude Larue, qui n'a jamais sa langue dans sa poche, était interviewé par GameRadio. Quand vint le moment de donner son opinion au sujet du SNJV, celle-ci s'avère pour le moins tranchante. Voire limite méprisante. Voici sa déclaration originale :

Le SNJV on s'en fait un opéra sur le titre parce que ça fait très joli de faire Syndicat National du Jeu Vidéo, c'est très bien. Nous on a depuis maintenant plus de 17 ans le mot SELL, que l'on garde et auquel on est fidèle. Le SNJV c'est les développeurs, c'est les studios. Quand on parle de constructeurs, Sony, Microsoft, Nintendo, quand on parle de grands éditeurs français, je pense à Vivendi - en tant qu'Activision Blizzard -, je pense à Ubisoft. Quand on parle de tous les éditeurs étrangers, Electronic Arts, Konami, Sega etc. Tous, ils sont bien sûr membres du SELL et pas membres du soi-disant syndicat des jeux vidéo qui entre vous et moi est un peu une escroquerie.

Et monsieur Larue de conclure :

Avoir pris ce nom-là, c'est comme si un parfumeur de Digne les Bains s'appelait l'Oréal. C'est une blague.

Alors évidemment, tout ceci n'a pas vraiment plu aux responsables du SNJV, et Nicolas Gaume, son dirigeant, se fend donc d'une lettre ouverte adressée à George Fornay, actuel président du SELL. Lettre dans laquelle il rappelle les fonctions du SNJV, fait le point sur ses collaborateurs et sa mission de défense de l'industrie française. Voici la lettre en question :

Cher Georges,

Jean-Claude a remis cela.

Au détour d'une interview sur gameradio.fr, le voilà clamant " Le SNJV, le soi-disant syndicat des jeux vidéo, est une escroquerie. C'est comme si un parfumeur de Digne les Bains s'appelait l'Oréal. C'est une blague.". Fut un temps j'aurais peut-être trouvé cela touchant. Touchant comme lorsqu'un grand oncle excentrique lâche, à la fin d'un long dîner de famille dominical, quelques saillies, avec verve et humour. Seulement voilà l'excentrique a dépassé la ligne jaune. Celui de la haine gratuite et du mépris le plus nauséeux. Et il est temps de s'interroger si Jean-Claude parle en son nom propre ou au nom du SELL. Qui est l'escroc dans tout cela ?

Oui, le SNJV n'est pas le syndicat des grandes et puissantes multinationales américaines ou japonaises de la distribution de jeux vidéo. Est-ce un problème pour vous ? Le SNJV réunit, avec 140 entreprises, petites et grandes, la quasi-totalité de ceux qui produisent des jeux en France pour consoles, pour mobiles, pour PC, web ou Facebook. Plus de 3000 collaborateurs passionnés par leur métier. Des studios qui n'aimeraient se soucier que d'une seule chose : offrir la meilleure jouabilité, l'originalité et l'excellence à des joueurs exigeants de tous âges. Des studios qui voient le monde qui bouge avec de nouvelles façons d'expérimenter le jeu et de le créer. Des entreprises qui innovent autour de nouveaux modèles économiques et de nouvelles relations aux clients. Des sociétés qui se développent et embauchent.

Le mandat que j'ai reçu de nos membres n'est pas de gesticuler, vociférer, assassiner tel prestataire parce qu'il n'a pas su plaire et plier, fustiger le voisin parce qu'il n'est pas aux ordres d'un ego mal placé. Ni de lancer de belles formules sous les lambris dorés de la République. Non il s'agit, au quotidien, d'oeuvrer pour que la création de jeux vidéo puisse prospérer en France. Aux côtés des écoles qui forment nos talents, aux côtés de ceux qui nous gouvernent. Faire connaître ce secteur et tout ce qu'il peut apporter à notre pays de créativité, d'innovations technologiques, d'exportations et d'emplois.

Le jeu vidéo en France a suffisamment d'inquiétudes à avoir. Les joueurs sont sur-sollicités et la concurrence internationale est rude. Notre environnement économique n'est pas le plus porteur face à tant de pays qui investissent des centaines de millions d'euros par an pour faciliter le développement sur leurs territoires. Canada, Corée, Singapour, Chine et tant d'autres voient le secteur d'avenir et y investissent massivement ; alors même qu'ici on rabote les rares dispositifs qui donnaient quelques espoirs à notre secteur.

J'ai toujours prôné des actions en bonne intelligence entre nos syndicats. J'ai eu le privilège d'être à vos côtés et d'y voir des gens de grande qualité, sincères dans leur engagement. Mais le SNJV ne sera pas dans le chaud, la déclaration fracassante, la menace larvée ou les somptuaires dépenses qui -croit on- impressionnent. Ce monde là est terminé. Le marché bouge, ouvrez les yeux. Nous ne jouons plus aux jeux comme il y a 20 ans... nous ne les produisons, ni ne les vendons plus comme il y a 20 ans. Les joueurs ne sont pas des moutons que l'on mène à l'abreuvoir. Les développeurs ne sont pas des autistes parqués dans un coin.

Je n'ai certainement aucune leçon à donner à personne. J'ai mon lot de cicatrices et d'erreurs passées. Mais ma passion est intacte et mon engagement total. Le SNJV souhaite plus que jamais qu'en France naissent des jeux excellents qui plaisent aux joueurs du monde entier. Le SNJV souhaite donner l'opportunité aux belles écoles nées sur notre territoire des débouchés pour leurs étudiants, en France, pas à l'étranger. Le SNJV souhaite tout simplement que nous ayons de nombreuses et belles entreprises en France.

Nous voulons que la France produise plus de Dofus, de Lapins Crétins, d'Heavy Rain, de Ruse, de Blood Bowl, de Dark Messiah, d'Urban Rivals, de la Brute, de Babel Rising, de TrackMania, de Prizee, d'Equideow et tant d'autres.

Jean-Claude a servi la cause du jeu en France mais il est temps pour vous, grands distributeurs et constructeurs, de vous interroger sur la parole qu'il porte aujourd'hui. Votre parole. La parole du SELL.

Nicolas Gaume

Commentaires
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Gillesdu45_V2 Gillesdu45_V2
MP
Niveau 9
le 30 oct. 2010 à 00:14

"Nous voulons que la France produise plus de Dofus, de Lapins Crétins, d'Heavy Rain, de Ruse, de Blood Bowl, de Dark Messiah, d'Urban Rivals, de la Brute, de Babel Rising, de TrackMania, de Prizee, d'Equideow et tant d'autres."

Euh... Plus de site de jeux flash avec micro-paiments ? Là ça décrédibilise complètement le pavé qu'il a écrit...

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