Durant un entretien accordé à CNBC, Yves Guillemot, PDG d'Ubisoft, s'est emballé au sujet de la prochaine génération de consoles. Selon lui, les machines à venir seront si puissantes qu'elles donneront le sentiment de jouer à un film en images de synthèse (une hypothèse que l'on entend depuis les années 90 soit dit en passant) ce qui aura un impact certain sur les coûts de développement. Ceux-ci pourraient doubler sur les titres dits AAA, soit les plus gros hits comme Splinter Cell ou Assassin's Creed si on reste chez Ubisoft. Ces derniers coûtant en moyenne de 20 à 30 millions de dollars (entre 14 et 20 millions d'euros), on se retrouverait avec des tarifs allant jusqu'à 60 millions de dollars, soit plus de 40 millions d'euros.
On peut dire que Monsieur Guillemot fait preuve d'un enthousiasme certain, d'autant qu'il estime que les constructeurs seront poussés à raccourcir le cycle actuel de machines pour sortir leurs nouvelles consoles plus tôt que prévu. Une analyse qui va un peu à contre-courant puisque le son de cloche du moment semble plutôt indiquer que cette génération sera plus longue que la moyenne.