Pour prolonger le bilan des ventes décevantes d'Electronic Arts et les conséquences qu'il faut en tirer, John Riccitiello précise sa pensée au sujet de Mirror's Edge, considéré comme une bonne illustration du fait que la qualité d'un titre et son succès critique sont loin d'être des gages de ventes.
S'il est donc toujours question de donner une suite au jeu, celle-ci ne verra pas le jour avant qu'EA n'ait "corrigé certains points de design afin de s'assurer qu'une propriété intellectuelle forte accompagne des revenus forts". Il faut donc s'attendre à ce que les points ayant visiblement le moins séduit le public soient profondément repensés (moteur graphique pas assez "sexy", durée de vie, tour de poitrine de Faith etc.)
Poursuivant son raisonnement sur le succès critique qui ne va pas de paire avec les ventes, Riccitiello signale également que cette année, EA a édité 17 titres ayant dépassé une moyenne de 80% sur le site Metacritic contre seulement 7 l'année dernière, alors que c'est la première année que l'éditeur voit ses ventes chuter de la sorte.