Vous le savez sans doute, la fusion Activision/Vivendi a laissé un paquet de jeux sur le carreau, abandonnés sur le bord de la route sans éditeur. Si certains ont pu retrouver un nouveau protecteur (50 Cents, Ghostbusters et Riddick Assault on Dark Athena) d'autres comme Brutal Legend sont toujours à la rue. La raison précise pour laquelle le groupe avait pris cette décision restait assez obscure, aujourd'hui, Bobby Kotick, PDG d'Activision-Blizzard nous l'explique : ils n'ont souhaité conserver que les jeux qui pouvaient donner lieu à une suite par an et sur tous les supports. En somme, les franchises auxquelles il est possible d'appliquer une méthode quasi industrielle.
En conséquence, il faut s'attendre à ce que le planning des sorties du groupe pour l'année à venir contienne de nouveaux titres Call of Duty et Guitar Hero sans oublier James Bond, licence dont on sait déjà qu'elle sera exploitée annuellement. Pendant ce temps, le jeu d'aventure de Brutal Legend auquel participe l'acteur Jack Black cherche désespérément un moyen d'être mené à terme. Le jeu vidéo est un business cruel, enfin un business tout court en fait.