Vous avez peut-être entendu parler de Good Old Games, cette plate-forme de téléchargement d'anciens jeux lancée par CD Projekt (oui oui, les développeurs de The Witcher). On peut y acheter, à un tarif s'étalant de 5,99 $ à 9,99 $, de vieux hits PC comme Fallout (pour ne citer que lui), dont la compatibilité avec les systèmes d'exploitation récents est assurée.
Dans un récent entretien accordé à GamesIndustry, Michal Kicinski, président de CD Projekt, s'attarde sur un sujet dans l'air du temps : les DRM. Selon ses dires, les éditeurs seraient "effrayés" à l'idée de proposer des titres sans protection contre la copie (ce qui est le cas des jeux disponibles sur GOG.com). On vous laisse prendre connaissance de ses arguments :
"Il faut sans arrêt les convaincre qu'il n'y a rien d'effrayant là-dedans. Tous ces jeux sont déjà largement piratés, alors nous préférons les vendre à faible prix et ne pas embêter le consommateur avec des DRM (...). Ici à CD Projekt, nous sommes tous des joueurs et nous utilisons régulièrement des plates-formes de téléchargement. Etant à titre personnel utilisateur de Steam, j'étais ennuyé par le fait de ne pas pouvoir utiliser les jeux que j'y avais achetés sans me connecter à Internet. Je pense que lorsqu'on paie pour un jeu, on doit pouvoir y jouer librement, sans condition (...). Les DRM compliquent la vie du consommateur, c'est une mauvaise chose".
"Le piratage en Pologne (ndlr : CD Projekt est un studio polonais) a toujours été omniprésent (...). Nous avons appris à lutter contre lui. Par exemple, le but de GOG.com est de proposer des jeux originaux à un prix si modique que les gens les préfèrent à leur version piratée".
De sages paroles que celles de Michal Kicinski. Tiens, ça mérite même que de rappeler le patch qui permet de mettre à niveau The Witcher vers sa version améliorée est sorti.