On y apprend notamment quelles sont les limites morales qu'ils se sont fixées : la drogue et l'esclavage seront présents dans le jeu, mais en revanche on n'y verra pas de nudité et il sera impossible d'y maltraiter des enfants. D'ailleurs on ne pourra pas tuer les personnages non-joueurs essentiels pour le déroulement de l'histoire, comme c'était déjà le cas dans Oblivion, on pourra seulement les mettre K.O.

Le jeu devrait reprendre beaucoup de mécanismes déjà présents dans Oblivion : il sera par exemple possible de se déplacer rapidement entre deux lieux déjà visités, mais alors vous ne ferez pas de rencontres aléatoires. On apprend par la même occasion que vos actions auront avant tout des conséquences locales : vos méfaits n'auront d'incidences que sur votre réputation auprès du groupe dans lequel vous les commettez. Concrètement vous pourrez donc être considéré comme un bandit de la pire espèce dans une ville et comme un héros dans une autre. Méfiez-vous tout de même de ne pas vous mettre à dos les organisations qui ont des ramifications étendues comme la Confrérie de l'Acier. Si vous n'êtes pas du genre à tracer votre route en solitaire, vous pourrez recruter un compagnon qui corresponde à votre karma. Ne vous attendez donc pas à embarquer une jeune fille sage si vous vous comportez comme un barbare. Il ne sera possible d'avoir qu'un compagnon à la fois, à l'exception du chien qui vous suivra quelles que soient vos fréquentations.

Les développeurs de Bethesda nous apprennent aussi au passage que l'on pourra personnaliser finement le visage de son avatar mais qu'il sera impossible de modifier sa carrure. Pour en terminer avec ce tour d'horizon de Fallout 3, notons aussi que votre inventaire sera limité par le poids des objets portés et non par leur encombrement. En attendant la sortie du jeu toujours prévue pour l'automne prochain sur PC, PS3 et 360, les anglophones retrouveront l'intégralité de cette interview sur le forum de Bethesda.