Présenté en version jouable lors du raout organisé à Prague par 1C pour permettre aux journalistes européens de mettre la main sur leurs jeux, Necrovision se positionne clairement comme un titre aux inspiration multiples. Côté scénario, il y a le film d'action et d'horreur Underworld. En effet, comme dans le long-métrage où il était question de la guerre que se livreraient les vampires et les loups-garous, Necrovision vous met dans la peau d'un soldat de la Première Guerre mondiale recruté par la nation vampire pour affronter des démons. De son côté, l'ascendance de Painkiller est double. Elle existe tout d'abord au niveau de l'ambiance très glauque de Necrovision. Dès les premières minutes passées dans les tranchées, on sent bien qu'on n'est pas là pour des vacances. L'environnement est boueux, sale et plombé par les nuages sombres qui recouvrent le champ de bataille. Les ennemis tirent juste, se déplacent vite et, surtout, sont sans cesse relevés. Dès qu'on en a abattu un, impossible de se reposer. Il faut aller de l'avant sous peine d'user des cartouches en recommençant ce qu'on vient de faire. Pression... Autre rapport avec Painkiller : l'utilisation du moteur. C'est sans doute normal quand on sait que The Farm 51, l'équipe de développement de Necrovision, est constituée en partie de transfuges de People Can Fly qui avait justement signé Painkiller. Pour l'instant, nous n'avons pas pu nous faire une idée des fameux pouvoirs magiques dont disposera le héros mais, de la bouche même des développeurs, ils seront très utiles pour pouvoir vaincre "certains adversaires aussi hauts que des montagnes". A suivre, donc.
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