CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
Actus
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
News archive Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...

Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...
En développement depuis 2002, Killer 7 est enfin allé à la rencontre de la presse spécialisée française, l'occasion pour JeuxVideo.com de faire le point sur l'un des titres les plus atypiques à sortir courant 2005. Qu'aborder en premier ? Le scénario ou le style ? Le style ou le scénario ? Commençons par le scénario signé par Suda 51. Killer 7 se construit autour d'un personnage impressionnant : Harmann Smith, un sexagénaire cloué dans un fauteuil roulant et habillé comme un prêtre mais gardant sous la main un fusil d'un format gigantesque et ultra-puissant. Le monsieur est en effet tueur à gages. "Comment peut-on exercer ce métier en chaise roulante ?", demanderez-vous. Harmann Smith a une particularité qu'il a su tourner en avantage : il est schizophrène et possède en tout huit personnalités. Présentation des sept autres facettes de son moi intérieur :

  • normal : leader sur le terrain, il se charge de la logistique et ressuscite les membres de l'équipe qui ont échoué après avoir récupéré leur tête. Armé d'un simple pistolet automatique, il s'avère le personnage le plus polyvalent et, par conséquent, le moins spécialisé du groupe mais il lui est indispensable.
  • normal : attention, ça devient freudien car ce personnage veut ardemment tuer Harmann Smith. Lui aussi est très polyvalent mais moyen en tout. Il manie un Magnum qui peut tirer des balles magiques grâce auxquelles un seul coup peut s'avérer mortel.
  • normal : seul membre féminin du lot, elle a la capacité de s'ouvrir les veines et verser son sang pour détruire les barrières qui, de loin en loin barrent le passage aux autres membres de l'équipe. Elle utilise un pistolet équipé d'une lunette. Elle peut donc sniper les ennemis. Elle est persuadée d'être un personnage à part entière et non pas une émanation de la psyché d'Harmann Smith.
  • normal : rascal d'inspiration sud-américaine qui se bat avec un six-coups. C'est un voleur, il peut donc ouvrir les portes verrouillées. Possédant une puissance de saut phénoménale, il est également capable de pénétrer dans certaines pièces par les fenêtres ou d'autres voies détournées.
  • normal : adepte de l'arme blanche (pas de temps perdu en rechargement, donc) également capable de se rendre furtif. Comme il lui faut se trouver assez près des ennemis pour s'avérer efficace, il s'agit peut-être du personnage le plus difficile à manier.
  • normal : adolescent capable de courir très vite donc très pratique quand on se retrouve au début d'un niveau après une mort inopinée. Il est aveugle mais possède une ouïe hyper-développée ce qui lui permet de déceler des indices qui auraient échappé aux autres membres de l'équipe.
  • normal : possède le physique et les goûts vestimentaires d'un catcheur mexicain. Ce tueur masqué (tradition du catch mexicain oblige) est très puissant au corps à corps mais manie également deux lance-grenades qui peuvent utiliser des munitions explosives, électriques ou gravitionelles.

Selon les situations, il faudra passer d'un personnage à l'autre à condition toutefois d'avoir récupéré suffisamment de sang des ennemis pour les activer. Killer 7 proposera en tout six chapitres culminant à chaque fois avec l'assassinat d'une cible qui fera office de boss. D'ici là, vous devrez en découdre avec différentes sortes d'Heaven Smiles, une race de combattants invisibles à l'oeil nu. Il faudra donc se tenir sur ses gardes en cas de bruit suspect. Les dégâts seront localisés et quand vous toucherez des zones précises, vous vous assurerez un bonus de sang essentiel dans le principe du jeu.

En plus de son ambiance due à son scénario et à sa galerie de personnages très originaux, Killer 7 marque également l'esprit par son traitement graphique. On pensait à juste titre qu'on en avait fini avec le cell shading, ce style qui donne un look cartoon aux jeux vidéo. Le nouveau titre de Capcom s'approprie ce gadget visuel pour revendiquer un placement très "pop-art" qui n'est pas sans rappeler le cinéma-bis des années 60. Ne serait-ce que pour cet aspect, on est d'ores et déjà certain que Killer 7 va beaucoup faire parler de lui.

Dernière étape de cette présentation, nous avons eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Hiroyuki Kobayashi, producteur de Killer 7, donc, mais aussi de Resident Evil 4, de Dino Crisis et de Devil May Cry.

jeuxvideo.com > Le jeu a été annoncé en 2002. On a l'impression que le développement a été très long. Que s'est-il passé ?

Hiroyuki Kobayashi : Tout le monde s'en souvient, c'est incroyable ! Le travail avec un artiste comme Monsieur Suda 51 implique énormément de compromis puisque justement c'est un artiste. Il a donc sa propre vision du monde et la communication ne passe pas toujours très bien. Il y a eu énormément de quiproquos dans le développement du jeu ce qui nous a retardé.

jeuxvideo.com > Selon vous, quelle est la part du style graphique pour lequel vous avez opté sur l'intérêt général du jeu ?

Hiroyuki Kobayashi : Je pense que les deux sont indissociables même si, bien entendu, on est avant tout frappé par l'aspect visuel du jeu. Mais une fois qu'on est dans le jeu, on est tellement happé par l'histoire qu'on en oublie le mode de représentation, aussi particulier soit-il. Comme dit le game producer, Monsieur Mikami : "Quel que soit l'intérêt d'un jeu, si l'impact visuel ne donne pas l'envie de prendre la manette, c'est raté.";

jeuxvideo.com > Est-il juste de dire que le rendu visuel est très inspiré du pop-art des années 60 ?

Hiroyuki Kobayashi : Peut-être qu'effectivement il y a différentes inspirations graphiques telles que le pop-art mais tout l'univers graphique a été amené par Monsieur Suda lui-même. Il s'est juste contenté de transposer avec les outils d'aujourd'hui le genre d'univers qu'il a créé et recréé depuis qu'il travaille sur des jeux vidéos.

jeuxvideo.com > Ce n'est pas quelqu'un qui soit très connu en France. Qu'a-t-il fait d'autre ?

Hiroyuki Kobayashi : Des jeux qui ne sont pas sortis du Japon. Des jeux de catch et des jeux d'aventures vraiment atypiques. Les deux titres les plus célèbres sur lesquels il a travaillé sont "Twilight Syndrome" et "Silver Giken". Ce sont des jeux d'aventure extrêmement compliqués avec des schémas très tarabiscotés mais les fans du genre les adorent.

jeuxvideo.com > Pourquoi Harmann Smith est-il habillé comme un curé ?

Hiroyuki Kobayashi : Kunlan qui est l'ennemi suprême dans le jeu peut être considéré comme l'incarnation d'un dieu sur Terre. En opposition à cela, Harmann Smith peut être considéré comme "le tueur de dieu". Il fallait donc qu'il ait une représentation originale et ambiguë qui permettrait de frapper les esprits.

jeuxvideo.com > Toutes les références religieuses du jeu sont très occidentales. Comment le public japonais perçoit-il ce genre de représentation : les anges, l'habit catholique... ?

Hiroyuki Kobayashi : Contrairement à l'Occident où les gens se demandent tout de suite s'il n'y a pas des sous-entendus par rapport aux religions, les japonais ne se prennent pas du tout la tête. Ils n'ont pas une réflexion qui les amène à remarquer que tel ou tel ange est plutôt chrétien, etc. Il n'y a pas tout ce questionnement dont vous faites mention ici en Europe.

jeuxvideo.com > Dan Smith qui est une émanation d'Harmann Smith veut le tuer. On aborde la psychologie de haut vol, non ?

Hiroyuki Kobayashi : Ils ont chacun leur personnalité, tout simplement. Il n'y a rien de freudien à ce que Dan Smith veuille tuer Harmann Smith. Il est tout simplement ambitieux et il voudrait éliminer le chef afin de prendre possession totale du corps dont il est l'hôte temporaire. C'est un peu le même genre d'ambivalence qu'on représente avec le petit ange et le petit démon assis sur notre épaule et qui guident nos décisions.

jeuxvideo.com > Killer 7 est indubitablement un jeu japonais et pourtant, il est certain que ce jeu fonctionnera en Europe. D'après vous quels sont les critères nécessaires pour réussir à séduire le grand public européen ?

Hiroyuki Kobayashi : Je n'ai jamais abordé la production d'un jeu en me disant que telle ou telle partie allait plaire à tel ou tel pays. En général, je fais le jeu que j'ai envie de faire. Il faut avant tout qu'il soit distrayant et seulement ensuite on voit dans quel territoire il a marché et on tire les conclusions qui s'imposent. Mais ce que vous dites est amusant. D'après vous, Killer 7 est très japonais alors que je pense, comme vous, qu'il aura le plus de succès en Europe. Justement parce qu'il est très japonais.

jeuxvideo.com > Un style graphique aussi marqué constitue-t-il le point de départ du développement ou cela vient-il en cours de route ?

Hiroyuki Kobayashi : Que ce soit en Occident ou au Japon, l'une des premières questions qu'on se pose lors du développement d'un jeu est de savoir si on fait quelque chose de réel ou d'irréel. Ensuite, si on part dans le réel, on va plaquer énormément de texture, multiplier les polygones pour s'approcher au mieux de la réalité ou tout du moins d'une réalité. Pour Killer 7, on a choisi la voie inverse, celle de la simplicité et de l'épuration la plus totale.

jeuxvideo.com > Quelle est la durée du jeu ?

Hiroyuki Kobayashi : Plus d'une trentaine d'heures

jeuxvideo.com > Certains points du scénario restent obscurs jusqu'à la toute fin du jeu. Cela veut-il dire qu'on comprend tout un fois qu'on a terminé ou qu'on peut d'ores et déjà s'attendre à une suite ?

Hiroyuki Kobayashi : Il n'y a aucune volonté de notre part de cacher des informations pour les utiliser dans un éventuel 2 ou 3 mais l'univers du jeu est tellement particulier que sa narration en devient particulière elle aussi. L'univers de Monsieur Suda 51 est fait de mystère et de complication et il y a beaucoup d'éléments qu'on ne peut comprendre qu'après une réflexion personnelle une fois qu'on a fini le jeu une ou plusieurs fois. Mais il y a aussi une vraie démarche de la part de Monsieur Mikami et moi-même. On s'est souvent dit sur certains points qu'il valait mieux ne pas tout expliquer. Mais ces points ne constituent pas forcément une porte ouverte vers une suite.

Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...Killer 7 : dans la famille Smith, je voudrais...
  • Site officiel
NGC PS2 Capcom Grasshopper Manufacture Inc Tir Aventure Jouable en solo
Commentaires
Tous les commentaires (0)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
A lire aussi
Killer 7 : galerie maison de la VF 06 juil. 2005, 00:17
Killer 7 change de date 06 avr. 2005, 00:18
Killer 7 se montre 05 avr. 2005, 00:08
Killer 7 tire sur l'écran 07 févr. 2005, 00:04
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Stellar Blade
26 avr. 2024
3
Star Wars Outlaws
30 août 2024
4
SAND LAND
26 avr. 2024
5
Senua's Saga : Hellblade II
21 mai 2024
La vidéo du moment