Le 29 septembre 2023, les visiteurs de Las Vegas, la ville du jeu située dans le Nevada à l’ouest des États-Unis, ont pu assister pour la première fois à un étonnant spectacle : celui d’une sphère géante qui s’est illuminée pour laisser apparaître des publicités et autres scénographies surprenantes. À l’intérieur de cette sphère de 112 mètres de haut et 157 mètres de large se trouve un stade qui fait aussi office de salle de spectacle. Mais c’est plus le spectacle qui se déroule à l’extérieur qui fascine.

Un véritable défi technique pour Las Vegas

L’extérieur de cette sphère est constitué d’un écran composé de 54 000 m² de LED tandis qu’à l’intérieur, ce sont des écrans 16K qui assurent le spectacle. Mais comment assurer un rendu fluide à tout ça ? Il faut forcément un support de stockage à la hauteur et comme on peut l’imaginer, celui qui équipe la sphère de Las Vegas est tout simplement unique. Il s’agit d’un SSD conçu par la firme japonaise Hitachi Vantara, qui affiche une capacité de stockage de 4 pétaoctets, soit 4000 téraoctets. Mais ce n’est pas sa seule caractéristique de folie ! En effet, il faut également retenir ses 27 nœuds et son débit qui dépasse les 400 Go/s. Il faut bien ça pour diffuser des vidéos en 4K et à 60 images par seconde sur un écran aussi immense.

« La sphère représente une nouvelle expérience de divertissement, complètement immersive et visuellement puissante », a déclaré Octavian Tanase, directeur de produit chez Hitachi Vantara. « Pour s’assurer que la technologie derrière elle était prête à relever le défi, Hitachi Vantara a travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de la sphère pour tester, mesurer et améliorer la façon dont les données sont traitées, diffusées et projetées. Sur le plan de la qualité, la résolution et la couleur sont sans égal, et ce projet a dépassé nos attentes déjà élevées. »

Des limites faites pour être repoussées

Si la sphère de Las Vegas offre un spectacle unique au monde, il aura donc fallu relever des défis techniques pour y parvenir. L’une des premières représentations ambitieuses a été celle du documentaire de Darren Aronosky, Postcard from Earth, diffusé en exclusivité au cœur de l’arène sphérique présente à l’intérieur de l’édifice.

On imagine que tout cela va donner des idées encore plus folles aux créatifs dans les années à venir. Et cela pourrait même motiver les responsables de la partie technique de la sphère à continuer à dépasser les limites. Cependant, avant cela, il va sans doute falloir que la Sphere at The Venetian Resort trouve un moyen concret de gagner de l’argent, car, pour le moment, c’est un sacré gouffre financier. Rendez-vous est pris dans quelques années.