La messagerie instantanée WhatsApp est, elle aussi, concernée par la nouvelle réglementation européenne. Et avec de nouvelles options d’interopérabilité, l’application de Meta pourrait bien devenir incontournable.
La loi sur les marchés numériques qui s’applique en Europe à partir de ce mois de mars va changer beaucoup de choses pour de nombreux acteurs de l’industrie de la Tech. Si l’on parle beaucoup de l’impact d’une telle législation sur Apple et son App Store, cela va aussi concerner des applications comme WhatsApp.
La loi de la Commission européenne sur les marchés numériques (DMA) entre en vigueur ce 6 mars, ce qui oblige bon nombre d’applications et services à revoir leur copie concernant leur ouverture à la concurrence. Voici comment cela va se traduire pour WhatsApp.
WhatsApp plus ouvert que jamais, une aubaine pour les Européens
Concrètement, par le biais d’une mise à jour, WhatsApp va pouvoir accueillir des discussions venant d’autres applications, grâce à une interopérabilité qui devrait être poussée. C’est le site WABetaInfo qui donne l’information, en se basant sur une fonctionnalité repérée dans la dernière bêta de l’application WhatsApp pour Android.
Dans l’immédiat, on ne sait pas encore quelles seront les applications tierces prises en charge. Cela devrait concerner Facebook Messenger et Instagram, mais comme il s’agit d’autres applications de Meta, ce n’est pas vraiment une réelle ouverture à la concurrence. Certains parlent de Telegram ou de Signal.
Un service limité à l’Europe
Le site ajoute qu’une version de l’application destinée à iOS est également en développement : on peut attendre la mise à jour cette semaine également, pour coller avec la législation européenne. Cependant, il est aussi précisé que seuls les Européens devraient avoir droit à cette intéressante interopérabilité. Dans le reste du monde, le DMA n’est pas appliqué, et donc WhatsApp devrait rester fermé au moins pendant un temps.
Il est cependant possible que les utilisateurs du reste du monde réclament une telle fonctionnalité, qui peut s’avérer bien pratique pour limiter le nombre d’applications installées sur le smartphone. Reste à savoir si Meta décidera d’en faire une proposition universelle, ou bien choisira de la limiter aux seuls pays de l’Union européenne.