Premiers tests du Vision Pro : incroyable, mais…

Le Vision Pro représente le projet le plus ambitieux d'Apple depuis l'iPhone, et comparé à ce simple petit objet qu'est le smartphone, le casque de réalité mixte apporte de nombreuses complications, ce qui a poussé Tim Cook à limiter le premier lancement au USA. Ainsi, les médias et influenceurs de pays où tout est possible sont les seuls à avoir eu l'opportunité de recevoir le produit en avance. Les tests ont fusé, et voici donc les premiers avis.

Du côté de chez The Verge, on souligne l'aspect unique du Vision Pro, qui ne possède pas vraiment de concurrence, que ce soit en termes de technologie… ou de prix. En revanche, certaines contraintes typiques d'une première génération lui collent à la peau.

Il s'agit du meilleur casque vidéo passthrough jamais conçu, ce qui pourrait signifier que le passthrough de réalité mixte basé sur une caméra pourrait n'être qu'une voie sans issue. Il s'agit du meilleur suivi des mains et des yeux jamais réalisé, et il semble que la souris, le clavier et l'écran tactile resteront invaincus pour les années à venir. Il y a tellement de technologie dans cet appareil que l'on a l'impression que c'est de la magie quand ça marche et que l'on est complètement frustré quand ça ne marche pas.

CNBC a également reçu l'objet tant convoité, et leur conclusion est plus nette : il s'agit de l'avenir de l'informatique. Sans omettre les quelques défauts pour autant, comme le clavier flottant ou la batterie externe, Todd Haselton y voit un remplacement total de sons setup :

J'achèterais le Vision Pro dès maintenant si j'avais 3 500 $ de plus. J'envisagerais même d'échanger mon iPad Pro et mon MacBook Pro pour compenser le coût, étant donné que le casque m'offre une grande partie des mêmes possibilités. Mais ce n'est pas une option. Vous l'aimerez certainement pour les films. Je pense que beaucoup de gens apprécieront également de pouvoir lire les nouvelles et naviguer sur le web tout en ayant un immense écran de télévision ouvert et en se prélassant sur leur canapé. Certains trouveront peut-être qu'ils peuvent y travailler. C'est ce que j'ai fait. C'est amusant.

Pour CNET, c'est l'écran qui sort du lot :

La qualité de l'affichage et la finesse de l'interface donnent au Vision Pro l'impression d'appartenir à une toute autre catégorie. Les deux écrans micro-OLED 4K, une technologie qui fera son apparition sur d'autres casques à l'avenir, sont riches, éclatants et bien supérieurs à ce qu'offrent les appareils concurrents. Le suivi des mains et des yeux d'Apple est toujours actif et souvent fantastique (mais pas toujours). De plus, le Vision Pro ne nécessite aucune configuration de la pièce. La cartographie de la profondeur et la conscience spatiale sont invisibles, ce que je n'avais jamais vu auparavant.

Trop d'accessoires : ce n'est pas très Apple

Outre tous ces avis globalement positifs, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un produit de première génération, et qu'avec un prix élevé, Apple mise sur le fait de montrer les capacités techniques de cette nouvelle technologie pour prouver sa faisabilité, avant de proposer sûrement, à l'avenir, un autre modèle moins cher. Le truc, c'est qu'avec Apple, on est habitué à avoir des produits très simples, intuitifs, avec très peu de barrières à l'utilisation.

Sauf qu'ici, on se retrouve avec pléthore d'accessoires pour accompagner le Vision Pro. Voyez-donc cette photo de tout ce qui est compris dans la boîte.

Source : CNET

• Le casque en lui-même
• Une attache supplémentaire
• Un coussin facial supplémentaire, de taille différente
• La batterie externe, avec son câble au port propriétaire
• Des lentilles optionnelles pour ceux qui ont des lunettes
• Un bloc de charge et un autre câble pour recharger la batterie ou le casque directement
• Une protection pour l'écran du casque

En plus de tout cela, pour recevoir son Vision Pro, il faut réaliser un scan facial avec le Face ID de son iPhone, se rendre obligatoirement en Apple Store pour recevoir un briefing, bref, ce n'est pas l'idéal. Concrètement, ces phases et accessoires sont nécessaires, mais ils représentent une barrière significative, sans même mentionner le besoin d'adaptation face à l'utilisation d'un tout nouveau produit.