Depuis toujours sur PC, j'achète mon premier MacBook

En 2017, prêt à m'envoler vers d'autres horizons afin de poursuivre mes études, je pris conscience des limites de mon PC portable. Un Asus 15 pouces, assez épais, aux entrailles s'essouflant déjà après à peine deux ans, et à l'autonomie qui fondait comme neige au soleil. Il était temps de changer.

Je commençais à m'intéresser aux ordinateurs Apple, et j'eu la bonne idée de m'informer sur Internet afin de chercher quels étaient les avantages concrets d'un MacBook par rapport à un PC Windows. Face à plusieurs promesses, je fus tenté. J'avais des doutes : je ne connais pas macOS, le clavier était différent, et surtout, je savais que je n'allais plus vraiment pouvoir jouer à de gros jeux vidéo avec. Finalement, j'ai décidé de sauter le pas.

En tant que jeune étudiant, j'étais loin de pouvoir me payer le tout dernier MacBook Pro sans siphonner toutes mes richesses. Après beaucoup de recherches et d'économies, j'ai jeté mon dévolu sur un MacBook Pro 13 pouces édition début 2015, avec pour objectif de le garder longtemps. Certes, le modèle avait déjà plus de deux ans, mais comparé aux modèles récents, il avait l'avantage de conserver les anciens ports USB-A et HDMI. J'ai pu l'acheter juste avant que la vente en neuf ne soit interrompue.

Voici ses caractéristiques :

• MacBook Pro 2015
• Format : 13,3 pouces
• Processeur : Intel Core i5
• Partie graphique intégrée : Intel Iris graphics 6100
• RAM : 8 Go
• Stockage : SSD 128 Go
• Prix : 1160€

Tout ce que j'ai apprécié avec mon MacBook Pro

On ne va pas faire compliqué, car j'ai une belle liste de choses qui m'ont énormément plu avec mon Mac, et qui différait beaucoup avec mon ordinateur précédent.

• Le design et la qualité de fabrication : habitué au plastique, la différence était nette. Le look tout-aluminium était sans pareil, et la sensation de solidité était là. Pas d'affaissement quand on appuie fort sur le clavier, pas de bout de machin qui bouge, rien qui dépasse, parfait.

• Le trackpad : ce point est encore valable aujourd'hui, et je ne comprends pas ce qui retient les autres marques de faire pareil. Je vous en supplie, copiez Apple parce que ce trackpad, c'est du génie. Avec la technologie Force Touch qui simule un mouvement qui n'en est pas un quand on appuie, peu importe l'endroit où on clique, ça fonctionne parfaitement.

• La simplicité : pas de logiciel pré-installé qui t'envoie des notifications toutes les cinq secondes et qui prennent le dessus sur tout ce qui est déjà affiché, pas de mises à jour intempestives, pas de panneau de réglages obscures qui existent en deux version différentes (dont une qui adopte encore un look de Windows XP). On sent qu'Apple a la main mise sur tous les aspects de sa machine, et ça fait du bien. Les réglages sont clairs, la barre de statut en haut a du sens, j'aime beaucoup.

• La densité de pixels : trop peu mentionnée dans les spécifications techniques, la densité de pixels est très importante pour un écran. La résolution ne fait que décrire le nombre de pixels, la densité précise combien il y a en a pour une surface donnée. Avec ses 227 pixels par pouce, le MacBook était bien supérieur à tout ce que j'ai connu par le passé. Travailler dessus durant de longues périodes est un vrai plaisir. Même aujourd'hui, de nombreux PC portables Windows vendent des résolutions 1080p sur leur PC portables : ne vous faites pas avoir par le terme "Full HD", et allez voir en physique ce que ça donne.

• Les coques : les MacBook sont, à ma connaissance, les seuls ordinateurs qui bénéficient d'un vrai marché de coques pour les protéger. Que ce soit la structure supérieure, inférieure, des films pour l'écran ou des protections par-dessus le clavier, il y a le choix. J'avais moi-même acheté une coque intégrale, et je me sentais bien plus serein. De plus, avec la relative finesse de l'objet, ajouter un peu d'épaisseur ne me posait aucun problème pour le faire rentrer dans mon sac.

• L'autonomie : et surtout, mais alors surtout, une autonomie qui mettait la misère à la plupart des ordinateurs portables Windows de l'époque. Bien sûr, je ne compte pas les machines gaming, qui semblent recevoir une médaille si elles tiennent moins de 3 heures. Encore aujourd'hui, les MacBook sont parmi les plus endurants.

Point noir : les logiciel et fichiers qui ne fonctionnent pas

Pour le coup, les choses ont un peu changé, mais je me souviens qu'à maintes reprises, je ne pouvais pas ouvrir des fichiers ayant un format un peu particulier. Le problème était temporairement réglé avec un logiciel, mais revenait au galop quelque temps après, pour un autre type de fichier. Cela arrivait aussi avec certains logiciels.

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Une longévité étonnante

Par rapport aux deux années d'existence de mon PC portable précédent, c'est le jour et la nuit. Alors même que mon modèle n'est plus mis à jour depuis 2022, il aura eu tout de même 7 années de mises à jour depuis sa sortie.

Aujourd'hui, mon bébé est quelque peu fatigué. La RAM ancienne a du mal à accumuler les tâches, et avec trois applications ouvertes en même temps, je remarque des ralentissements par rapport aux premiers jours. Même rengaine pour le processeur : le châssis se met à chauffer assez rapidement quand je pars en session de productivité, et placer l'ordinateur sur les genoux fait monter la température rapidement.

Néanmoins, mon MacBook reste tout à fait utilisable. Je m'en sers toujours pour mes jours de télétravail occasionnels. L'expérience n'est pas excellente, mais mon travail est fait en temps et en heure. Je ne peux nier mon attachement émotionnel à ce qui est censé n'être qu'un simple outil ; après des années de bons et loyaux services, après m'avoir suivi partout, je reste convaincu qu'aucun PC portable Windows acheté deux ans après sa sortie n'aurait pu délivrer autant de performances pendant aussi longtemps, le tout en gardant une autonomie très respectable et me permettant de le transporter partout facilement.

Finalement, sans avoir besoin d'acheter le MacBook le plus récent, j'ai pu l'utiliser très confortablement durant plus de 5 ans, et je continue à le faire. Mes besoins ont quelque peu changé et je l'utilise moins, mais si j'en ai besoin, je suis sûr que je peux l'embarquer et bosser quelques heures dessus sans que la batterie ne rende l'âme. Globalement, c'est ce genre d'optimisation, de recherche de qualité et d'objectif long-terme que j'apprécie chez les ordinateurs Apple. Après quelques ratés entre 2016 et 2019, Apple semble repartir au galop avec ses puces maison M1 et M2. Arrivées seulement depuis 2020, difficile d'être certain de leur potentiel, mais je ne me fais pas de doute. Avec la puce maintenant pensée par Apple, libérée de marques tierces comme Intel ou AMD, c'est une pièce en plus que la marque maîtrise, et cela ne me fait envisager que du bon pour la longévité des produits.