C'est un véritable drame qui est en train de se passer au Royaume-Uni où les objectifs environnementaux ont été repoussés. Cela concerne les énergies propres, les voitures électriques et bien plus…
Mauvaise nouvelle pour l’environnement
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, est actuellement sous les feux des projecteurs pour ses projets de révision majeure des engagements écologiques du gouvernement britannique. Cette annonce potentielle est sur le point de secouer le paysage environnemental du Royaume-Uni, remettant en question des engagements majeurs.
Le Royaume-Uni s'est engagé à devenir un leader de la neutralité carbone d'ici 2050. Cependant, le Premier ministre met l'accent sur la nécessité d'adopter une approche plus équilibrée dans la réalisation de cet objectif ambitieux. La neutralité carbone, rappelons-le, signifie que le pays devrait retirer autant de gaz à effet de serre de l'atmosphère qu'il en émet.
Le plan de M. Sunak prévoit jusqu'à sept changements ou engagements majeurs qui pourraient remodeler fondamentalement la façon dont le Royaume-Uni aborde la transition vers une économie verte :
- Il est envisagé de reporter l'interdiction de la vente de nouvelles voitures essence et diesel à 2035, soit un délai supplémentaire par rapport à l'échéance actuelle de 2030
- La suppression progressive des chaudières à gaz d'ici 2035 serait adoucie, avec pour objectif de remplacer seulement 80 % d'entre elles d'ici cette date
- Il est question de ne pas imposer de nouvelles réglementations sur l'efficacité énergétique des logements, en repoussant l'interdiction des chaudières à fioul hors réseau à 2035
- Sans oublier de ne pas introduire de nouvelles taxes pour décourager les voyages en avion
- Enfin, d'autres politiques visant à modifier les habitudes alimentaires des citoyens et à promouvoir le covoiturage pourraient être mises en veilleuse
Un changement vivement critiqué
Ces intentions ont suscité une réaction vive de l'opposition, notamment du Parti travailliste, qui qualifie la situation de "farce absolue". Ils mettent en garde contre des décisions à court terme qui pourraient avoir des conséquences à long terme sur l'économie et l'emploi. Les débats sur ces modifications politiques sont en cours, mais l'annonce de Sunak laisse entrevoir des changements majeurs dans la stratégie du Royaume-Uni en matière de neutralité carbone, avec des répercussions potentielles sur la position du pays en tant que leader mondial dans la lutte contre le changement climatique.
L’homme politique conservateur Lord Zac Goldsmith, ayant démissionné de son poste de ministre plus tôt cette année en raison de ses positions à l’encontre du Premier ministre a ainsi ajouté :
Son court passage en tant que Premier ministre restera dans les mémoires comme le moment où le Royaume-Uni a tourné le dos au monde et aux générations futures. Un moment de honte
Ce débat est loin d'être clos, et il est clair que le Royaume-Uni se trouve à un carrefour critique en ce qui concerne son avenir écologique. Les décisions prises dans les mois à venir auront un impact profond sur la manière dont le pays aborde le défi mondial du changement climatique et sa quête pour devenir une nation neutre en carbone d'ici 2050. Surtout qu’au lieu de pousser plus fort pour atteindre les objectifs, il a été décidé de repousser ceux-ci…