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News jeu Humour et jeu vidéo : quand les éditeurs se lâchent
Profil de Kaaraj,  Jeuxvideo.com
Kaaraj - Journaliste jeuxvideo.com

Le jeu vidéo est-il trop fermé ? La question mérite d’être posée tant les enjeux, qu’ils soient financiers ou d’images, peuvent inciter les plus puissants acteurs du milieu à préférer une communication verrouillée et maîtrisée au détriment d’une approche considérée comme plus authentique. Le tableau semble peu reluisant vu sous cet angle, mais il s’éclaircit pourtant régulièrement par le biais de séquences plus légères, montrant que l’humour peut aussi avoir sa place dans la communication des éditeurs.

Humour et jeu vidéo : quand les éditeurs se lâchent

La communication implique un minimum de maîtrise et une notion d’acte volontaire, raison pour laquelle nous ne parlerons ici pas de certains loupés légendaires qui ont su amuser la galerie, comme la démonstration sur scène de Project Natal (renommé ensuite Kinect) par son directeur créatif Kudo Tsunoda. En revanche, d’autres loupés ont donné lieu à des rattrapages humoristiques plutôt réussis, témoignant de la capacité des éditeurs à s’amuser de leurs échecs passés.

Rattraper ses erreurs avec autodérision

Pour trouver une trace d’un tel cas, il n’y a guère besoin de remonter loin. Quelques semaines avant le début du confinement, fin février, Baldur's Gate III profitait de son exposition à la PAX East pour dévoiler une longue démo de gameplay. Les présentations de sessions de gameplay sur des salons, vous les connaissez : pré-enregistrées, maîtrisées, s’appuyant sur une des meilleurs portions du jeu du point de vue visuel, elles sont destinées à attiser l’envie d’une joueuse ou d’un joueur derrière son écran ou dans la salle. Mais ce n’est pas exactement ce qui s’est passé ici, puisque le studio Larian, par le biais de son fondateur Swen Vincke, a opté pour une démonstration en temps réel de son RPG adoptant la formule du tour-par-tour.

Humour et jeu vidéo : quand les éditeurs se lâchent

Sans surprise, ce choix a débouché sur quelques séquences mémorables allant des classiques échecs critiques aux actions dont le taux de réussite à 90% n’était visiblement pas suffisant (un problème bien connu des amateurs de XCOM), sans oublier les bugs rencontrés sur une version évidemment loin d’être définitive. Les conséquences d’une telle présentation auraient pu être désastreuses en terme d’image, mais Swen Vincke a su rattraper le tout en démontrant d’une part que l’échec d’un plan de jeu n’empêchait en rien de rebondir par le biais d’une autre approche, et en s’amusant d’autre part de la situation en n’hésitant pas à montrer quelques techniques moins conventionnelles comme ce lancer de chaussure visant à tuer un monstre. De quoi séduire le coeur de cible du titre, qui espère notamment une expérience aux approches multiples et au défi relevé, et qui a pu voir le tout par le biais d’une communication transparente assumée et pleine d’autodérision.

Humour et jeu vidéo : quand les éditeurs se lâchent

À l’opposé de l’approche du studio Larian en terme de style de présentation, Naughty Dog se souviendra sûrement longtemps de son E3 2015. Alors qu’il s’apprête à dévoiler la toute première séquence de gameplay d’Uncharted 4, la démo reste bloquée sur le personnage de Nathan Drake pendant de longues secondes et doit finalement être relancée. La deuxième tentative est la bonne et la présence de quelques surprises (Final Fantasy VII Remake , The Last Guardian et Shenmue III , tout de même) suffira à ne pas faire de cet incident le clou de la présentation, mais, malgré une relative discrétion de Sony sur le sujet, le mal est fait et l’idée d’ironiser sur ce raté ne semble pas leur traverser l’esprit. Du moins jusqu’au lancement d’Uncharted 4 début 2016, qui nous permet de découvrir un clin d’oeil faisant directement référence à cet échec : en restant planté de longues secondes à l’endroit même où Nathan Drake était resté figé durant la démo de l’E3 2015, vous débloquerez un trophée répondant au doux nom de “C’est le trac”. Une réaction certes tardive, mais amusante.

L’autodérision n’est pas l’apanage de Larian ou Naughty Dog, et l’un des plus gros éditeurs du milieu s’est également prêté à l’exercice pendant un autre E3, celui de 2018 en l'occurrence. Il s’agit de Bethesda, qui a surfé sur les vannes et moqueries autour des très nombreux portages de Skyrim survenus pendant les années précédentes : nous ne nous étions d’ailleurs pas privés non plus, même si le tout restait fait sous couvert d’humour et de dérision. Plutôt que de laisser filer, Bethesda s’est directement prêté au jeu via un faux trailer dévoilant cette “Very Special Edition” de Skyrim présentée par Keegan-Michael Key et qui vous permettait de découvrir une adaptation du célèbre RPG avec un système de commande vocale. Une vidéo étant bien plus parlante que des mots, on vous laisse revoir ou découvrir ce délicieux moment ci-dessous.

L’humour pour attaquer la concurrence… ou s’en rapprocher

Pour les éditeurs et les développeurs, l’E3 est évidemment le lieu idéal afin de s’assurer de parler à davantage de joueurs, en témoignent les deux exemples précédents. L’autodérision est un outil puissant, mais la guerre des constructeurs a aussi été l’occasion pour certains d’entre eux de se moquer de leurs concurrents. Il y a 7 ans, Sony s’appuyait sur ce ressort pour proposer son désormais célèbre “tutoriel pour se prêter un jeu sur PS4”, dans lequel Shuhei Yoshida (anciennement président de Sony Worldwide Studios) et Adam Boyes (alors en charge des relations avec les développeurs) se contentaient de... se prêter physiquement un jeu. Une façon de se moquer de la direction prise par Microsoft avec sa Xbox One, prête à faire l’impasse sur le marché classique de l’occasion. S’il serait exagéré de dire que le succès commercial plus important de Sony sur cette génération est lié à cette vidéo, celle-ci a eu un écho retentissant et a forcément contribué à la volte-face opérée par Microsoft, qui annonçait quelques semaines plus tard que sa machine serait bien plus ouverte qu’espérée sur la question de l'occasion.

L’humour peut contribuer à se moquer d’un concurrent, mais il vient aussi parfois rapprocher des communautés que l’on n’aurait pas vraiment imaginées ensemble. Le 20 mars dernier a vu sortir Animal Crossing : New Horizons et Doom Eternal , deux titres que tout oppose sur bien des points, à commencer par leur univers. Les Community Manager des comptes Twitter officiels des deux jeux se sont pourtant fait les yeux doux sur le réseau social pendant les semaines qui ont précédé leur sortie. En réponse à un tweet de Noclip demandant sur quel jeu vous aimeriez le plus avoir un documentaire, celui de Doom n'a pas hésité à amuser la galerie en citant Animal Crossing, et ne s'est pas non plus privé de demander quelques mois plus tard si Marie serait présente dans un Nintendo Direct tout juste annoncé : il n’en fallait pas plus pour que les communautés des deux jeux s’emparent de cette coïncidence du calendrier pour créer des crossover improbables à base de fanart et créations originales.

Au rayon des moqueries plutôt gentilles, les Community Manager de Rage 2 et Far Cry New Dawn se sont aussi fait remarquer début 2019 par le biais de Twitter. Le premier cité s’est ainsi amusé de la direction artistique de son concurrent en proposant une affiche ressemblant à Far Cry New Dawn - avec le sous-titre “Newer Dawn” - mais ici réalisée avec les personnages de Rage 2. Une moquerie née de la ressemblance visuelle des deux titres, dans laquelle s’est empressée de plonger le Community Manager de la page Far Cry avec un très sobre “Content que vous appréciez notre image ! Si vous avez aussi besoin d’un nouveau trailer, en voilà un bon” suivi du partage d’un trailer de son nouvel opus.

L’explosion des outils de communication a forcément favorisé le recours à différentes techniques allant de la présentation feutrée à la pique humoristique, mais les plus anciens d’entre vous se souviennent tout de même que bien avant que Sony tance Microsoft à distance sur la façon de se prêter des jeux, d’autres constructeurs ne se privaient déjà pas d’attaquer la concurrence. Le plus emblématique d’entre eux n’est autre que SEGA avec son célèbre spot “Genesis does what Nintendon’t”, littéralement “La Mega Drive fait ce que Nintendo ne peut pas faire”, le tout porté par un jeu de mot ici impossible à retranscrire en français. Mais il ne s’agit pas du seul fait d’arme du constructeur, qui a multiplié les spots du même genre : il y a celui du vendeur qui tente de vous faire jouer à la Super Nintendo alors que le client (que l’on incarne en vue subjective) voit son oeil uniquement attiré par la Mega Drive et par son prix, mais aussi celui dénigrant la vitesse d’un Super Mario Kart en la comparant à la fluidité d’un Sonic. Une approche frontale particulièrement agressive qui n’aura pas eu l’effet commercial espéré, mais qui aura au moins marqué les mémoires collectives.

Les pubs TV, reflet d’une autre époque

Humour et jeu vidéo : quand les éditeurs se lâchent

Les publicités ont justement été un support de choix pour les éditeurs à l’heure de communiquer sur leurs nouveaux jeux. Ils ont parfois versé dans le cryptique, d’autres fois dans le classique, mais ont aussi régulièrement opté pour une approche bien plus décalée. Certains d’entre vous se rappellent peut-être de ce spot de 1997 dans lequel un Boys Band s’entraîne à chanter en rythme sur Parappa The Rapper avant de nous asséner du célèbre refrain “croix croix carré rond rond rond et triangle” qui a la fâcheuse idée de bien nous rester en tête.

Humour et jeu vidéo : quand les éditeurs se lâchent

Les années 90 étaient propices à ce genre de fantaisies publicitaires : Nintendo s’est également prêté au jeu avec Super Smash Bros. dans un autre style qui ne manque là aussi pas de second degré, bien que l’approche reste différente de celle de Parappa. Pikachu, Yoshi, Mario et Donkey Kong s’y baladent dans une prairie bras dessus bras dessous, avant que le célèbre moustachu ne déclenche une bagarre générale animée par la voix d’un commentateur. Un reflet finalement plutôt fidèle de ce qu’est Smash Bros, même si l’intention était surtout de montrer que derrière l’apparente candeur des personnages et des univers de Nintendo peut aussi se cacher un véritable jeu de combat.

Le jeu vidéo a aussi tenté le pari des pubs aussi drôles que tirées par les cheveux comme celle de Devil May Cry au Japon, dans laquelle une femme visiblement énervée se prend pour Dante en attaquant un homme à coup de… bouquet de fleurs. Plus conventionnelles et proches de nous, celles de World of Warcraft ont elles opté pour la mise en avant d’une célébrité expliquant la classe de son personnage, avec une mise en scène humoristique pour appuyer le tout. L’elfe de la nuit Punk de Mister T. ou le paladin d’Alexandre Astier ont marqué toute une génération à l’heure ou World of Warcraft s’imposait comme l’un des mastodontes de notre medium.

Le poisson d’avril, quand la réalité dépasse la blague

Il reste à évoquer les poissons d’avril, qui sont si nombreux que tenter d’en dresser une liste ne serait ici pas pertinent. Il s’agit évidemment d’un cas particulier puisqu’à l’inverse des situations présentées plus haut, le but n’est pas d’apporter un message amusant et positif vis-à-vis du jeu, du studio ou de l’éditeur, mais surtout de faire en sorte que celui-ci soit bien perçu par tous comme une blague. L’effet peut parfois être très décevant, comme vous l’avez vu cette année avec l’annonce par FDG Entertainment (derrière les derniers Wonder Boy) d’un nouveau Ducktales sous-titré “Quackshot”. De nombreux fans de la licence espéraient que l’annonce soit bien réelle, mais ce n’était malheureusement pas le cas : même si le but avoué de FDG était aussi d’attirer une nouvelle fois l’attention de Disney sur son envie de transformer cette blague en véritable jeu, à court terme, l’annonce a pu en décevoir plus d’un.

S’il n’est pas toujours évident de réussir son poisson d’avril, certains parviennent tout de même à tirer leur épingle du jeu comme Star Citizen et ses planètes plates se moquant des partisans des théories de la terre plate, justement, ou For Honor qui accueille les lapins crétins le temps d’une journée, pour ne citer que quelques exemples récents. D’autres poussent l’idée encore plus loin, en transformant la blague en véritable jeu, comme le très médiatisé Untitled Goose Game : mais il s’agit d’un autre sujet, que nous avons d’ailleurs creusé dans le cadre d’un article dédié, s’il vous intéresse.

Reste à voir si ces initiatives humoristiques continueront d’exister et surtout sous quelle forme, dans un secteur par ailleurs très enclin à la prudence en terme de communication. Elles se sont progressivement déplacées de la télévision vers les réseaux sociaux, qui offrent un terrain d’expression évidemment plus adapté au public visé par les éditeurs et les développeurs, tandis que le ton acide des débuts semble aussi régulièrement faire place à un humour plus consensuel ou au moins bienveillant, y compris lorsqu’il s’agit de se moquer de la concurrence. Une tendance que l’on imagine se poursuivre, même s’il faudra sans doute compter avec les joueuses et les joueurs pour compenser un éventuel manque d’audace des acteurs du milieu sur ce point.

Commentaires
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GROSRAGEUXDEOUF GROSRAGEUXDEOUF
MP
Niveau 10
le 01 juin 2020 à 03:33

Ca, c'était avant, maintenant avec la bienpensance et les SJW, il faut avoir un certain TYPE d'humour, attention à pas toucher à certains :hap:

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