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News jeu Panzer Dragoon : Remake est dès maintenant disponible sur Nintendo Switch
Profil de JeromeJoffard,  Jeuxvideo.com
JeromeJoffard - Rédaction jeuxvideo.com

Dès aujourd'hui, il est possible de s'envoler à dos de dragon grâce à l'arrivée de Panzer Dragoon : Remake sur le Nintendo eShop.

Panzer Dragoon : Remake est dès maintenant disponible sur Nintendo Switch

En effet, après nous avoir dévoilé plus tôt dans la journée que c'est Saori Kobayashi qui s'occupe de la bande-son, Panzer Dragoon : Remake s'est dévoilé durant le Nintendo Direct du 26 mars 2020 afin de nous annoncer une bonne nouvelle supplémentaire ! L'exclusivité temporaire console de Nintendo est dorénavant disponible sur l'eShop de la machine hybride au prix de 24€99. Pour information, le titre pèse aux alentours de 7 Go.

Ce n'est pas tout, nous apprenons par la même occasion que Panzer Dragoon : Remake a droit à deux éditions physiques du côté de chez Limited Run Games. La première version nommée Classic Editon propose aux joueurs le jeu ainsi qu'une boîte inspirée de celles de la SEGA Saturn nord-américaine. La seconde version est simplement la version standard. Cependant, il faudra patienter un peu pour se procurer ces éditions physiques puisque les précommandes ouvriront leur porte le 27 mars.

Panzer Dragoon : Remake décolle sur Nintendo Switch

Panzer Dragoon : Remake est dès maintenant disponible sur Nintendo SwitchPanzer Dragoon : Remake est dès maintenant disponible sur Nintendo Switch
Switch Sega Forever Entertainment Shooter Shoot'em Up
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Niveau 11
le 27 mars 2020 à 20:59

Panzer Dragoon Remake, ou le mauvais remake… Mais de qualité…

Petit détour par l’année 1995. La Saturn sort quelques semaines avant la Playstation et s’accompagne au lancement (ou presque), d’un jeu qui deviendra culte : Panzer Dragoon, la référence du rail shooter 3D de l’époque, et qui le restera un long moment.
Pour pouvoir émettre un avis pertinent, il est nécessaire d’expliquer en quoi Panzer Dragoon a marqué son époque.

Sorti au milieu d’innombrables shooter 2D, et de quelques raretés en 3D (Starfox en tête), le genre était alors saturé de bons (et mauvais) représentant de ce style exigeant. Mais dès sa sortie, Panzer Dragoon s’est démarqué. Environnement en 3D intégrale (dont les sprites), un gameplay précis et exigeant, un univers particulièrement évocateur (qui rappela à de nombreux joueurs celui d’Another World, j’y reviendrai), des musiques épiques faisant de son OST la meilleure de son temps, et une cinématique d’introduction superbe et narrative. A cela, s’ajoutait la possibilité de regarder autour de soi à 360 degrés décloisonnant grandement le jeu de son couloir, la manipulation de la caméra permise par l’apparition massive de la 3D étant en ce temps une réelle nouveauté. Un jeu d’arcade pur à la personnalité forte et unique…

Alors ? Ce remake, il vaut quoi ? Et qu’attendre d’une refonte d’un jeu culte ?

Beaucoup, et peu à la fois…
Beaucoup, parce que l’attente fébrile que suscite le remake d’un jeu ayant marqué l’esprit des joueurs de l’époque n’est pas sans conséquence. Et peu, parce que la crainte est grande : et si le jeu original devenait un remake déshonorant ? En d’autres termes, est-ce pertinent de donner un souffle nouveau à cet opus, ou doit-on laisser à sa propre mémoire un mastodonte, le savourant encore et encore sur son support d’origine, tel une madeleine de Proust, suranné et ampoulés des poncifs de son époque ?

A cette question, je répondrai simplement : oui, son gamplay est intemporel. Une telle bouffée d’air frais se révèlera salutaire tant pour le joueur nostalgique, le ramenant à ses fondamentaux, que pour le joueur néophyte qui s’enrichira de la découverte, facilité d’autant par la refonte graphique (admettons que la bouillie de pixel de l’époque, sans être rédhibitoire, est peu engageante).

Mais encore faut-il que le remake soit à la hauteur…

J’ai joué et terminé deux fois le jeu (oui, un jeu, ça se joue, ça ne se teste pas), en mode nomade uniquement. Je ne parlerai donc pas du mode docké.
Une première partie en normal, terminée avec deux crédits au compteur : 86,7%, rang tireur d’élite. Une autre partie en facile pour souffler : 90,4%, rang tireur d’élite. Reste le mode difficile, pour en faire un tour d’horizon exhaustif.

Un premier constat, les sensations sont là, le joueur averti s’y retrouvera aisément, et le connaisseur reprendra facilement ses marques. Encourageant, oui, mais pour autant, si l’on retrouve à l’identique le gameplay d’alors à de vagues subtilités près, la magie n’opère plus avec autant d’insistance pour des raisons que j’évoquerai un peu plus bas.
Il n’en reste pas moins que le matériau de base n’est pas dénaturé, première victoire.

Le deuxième constat s’impose comme le nécessaire et fastidieux exercice de l’analyse technique, tant ici, il est corrélé au constat précédent.
30 FPS, distance d’affichage passable voire médiocre, clipping parfois prononcé (nostlagie), lag peu (pas ?) présent in-game, ralentissements légers et peu incommodant durant certaines cinématiques, textures baveuses, et colorimétrie surprenante : brillance de certaines textures, et saturation (surtout dans les rouges), pour le moins douteuse. Sans être moche, il serait mensonger de dire que le jeu surprend par sa technique, loin s’en faut. Le jeu reste techniquement inférieur à un Panzer Dragoon Orta dans sa version Xbox première du nom. Dérangeant… Le constat inverse pouvant peut-être s’observer en version docké (à tester, pour ma part).

La véritable différence, et c’est là que la technique viendra télescoper l’expérience global, tient à ce que l’on voit aujourd’hui, comparativement à ceux que l’on devinait à l’époque. L’univers était davantage fantasmé par le prisme d’une technique brouillonne mais qui se rêvé réaliste (un autre temps), que réellement observé, admiré, et décortiqué.
Le paradoxe pourra surprendre, il n’en reste pas moins que d’autres joueurs de la première heure ne s’y retrouveront pas dans cette direction artistique (existe-t-elle seulement ?), hésitante, trop légère et imparfaite pour sublimer ce qui aurait pu et peut-être dû rester caché, mais trop précise pour nous laisser le bénéfice du doute. Quel est le parti pris ? S’agit-il d’une plastique réaliste ? D’une caricature cartoonesque et boursouflée d’un monde au vague relent apocalyptique ? On s’y perd…

A la manière d’un Fade to Back trahissant son Flashback, il n’en faudrait pas pour autant oublier les licences ayant réussies l’exercice périlleux du remake de la 3D vers notre 3D, celle d’aujourd’hui. Elles ne sont pas légions, et si on attend fébrilement un FF7 remake qui s’avance doucement, qu’on se souvient d’un Twin Snake sublimant le Metal Gear Solid d’origine, ce Panzer Dragoon Remake ne fera pas parti des élus.

Ce qu’on y gagne en précision technique, on le perd en immersion, le jeu se racontant moins qu’il ne se joue. Car oui, Panzer Dragoon premier du nom était avant tout une plongée en contrée sauvage, nombreux sont les joueurs qui en témoigneront. Une expérience qu’on rapprochera d’un Another World en son temps, comme dit plus haut, lui empruntant son intense brièveté et sa structure narrative, passant avec douceur et sensibilité d’un environnement hostile et ravagé d’un désert inconnu, à la technologie cyclopéenne d’une capitale en flamme… Pour finir miroir l’un de l’autre : le premier se terminant à dos de dragon, le second par la perte de sa monture.

Si j’évoque avec insistance le parallèle évident entre les deux jeux, c’est que la véritable proposition de ces derniers est la même : le voyage initiatique, la différence tenant en un « comment » bien différent. Et quand la technique dessert plutôt que n’appuie la nature profonde d’un jeu, c’est que le pari du remake est manqué… Fort heureusement, l’OST est toujours aussi incroyable, contribuant grandement à l’expérience. On abandonnera en revanche les superbes illustrations de Moëbius qui s’offrait à nous durant le générique de fin, au profit d’artworks très réussis également.

Donc il s’agit d’un mauvais jeu ? Pas si vite… Il s’agit à mon sens d’un mauvais remake, mais pour autant, il mérite une attention toute particulière pour les raisons qui vont suivre.

Le « comment », loin de trahir le premier opus, lui fait honneur. Oubliez les avis et commentaires non renseignés sur la supposée réactivité faiblarde de la caméra et imprécision du réticule de visée. Le jeu est fidèle à l’orignal et demande à être apprivoiser. Il propose en outre une maniabilité « moderne », inutile et peu maniable selon moi, ainsi qu’un réglage de sensibilité du viseur qui peut s’avérer pratique selon vos préférences de joueur. De même, la caméra peut être éloigné ou rapproché du dragon, et le viseur recentré en un clic, petit plus appréciable, le tout au service d’un gameplay impeccable qui reproduit sans mal les sensations vécues à l’époque de la découverte. Un shooter de qualité comme rarement le média n’en a produit (locker les ennemis est toujours aussi plaisant et addictif, rassurez-vous).

Perfectionner sa technique et améliorer son score demandera du temps, comme tout jeu d’arcade (qu’il est).
Exigeant sans être réellement difficile, vous oublierez le temps d’un jeu les sauvegardes automatiques et assistances en tout genre, pour vous plonger dans un jeu d’hier.

Finalement, que retenir ?

Mon avis très critique ne doit pas occulter la qualité du jeu originel, que ce remake reproduit dans les grandes largeurs. Précis, direct, punitif à juste titre, il reste ce shooter d’exception qui marqua une génération le temps d’une aventure courte, exaltante, et évocatrice.
La technique en dent de scie rend prégnant un monde qui s’affaisse à la lumière d’un enrobage qui ne lui rend pas hommage et nous éloigne quelque peu du propos fondamental du jeu. Les nouveaux joueurs n’y verront rien, bien entendu, et vivront leur aventure qui, j’en fais le pari, les touchera à l’âme, pour peu qu’ils prennent le temps de comprendre cet univers mystérieux.

Pour les anciens, les vieux comme moi, subsistera ce parfum légèrement enivrant, inachevé la faute à une technique inadéquate certes, mais qui fera finalement son office : nous donner envie de reprendre son envol, suspendu aux souvenirs nostalgiques d’une aventure initiatique, le temps de quelques courts chapitres, bercé par la symphonie d’une ambiance sonore inoubliable.

Reste un prix un peu cher, pour ce remake un poil fainéant (aucun contenu supplémentaire, ni réel ajout pertinent).

Pour finir, une remarque sur le projet global. Il est impensable à mon sens, qu’un tel projet ne soit pas davantage supporté financièrement par les éditeurs, en particulier Sega. Le résultat visuel est un témoignage criant de ce manque de moyen, largement responsable du produit fini. Une telle licence, connu et reconnu par les joueurs mérite bien mieux, messieurs les éditeurs. On s’assoira aisément sur un DLC d’un jeu lambda sans intérêt pour soutenir ce genre de projet.

Un jeu à soutenir dans l’espoir d’un remake du deux et de l‘incroyable Panzer Dragoon Saga, le tout à la hauteur de la licence.

Un 16/20 de soutien, pour un ressenti plus proche des 14/20.

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