Le studio montréalais Compulsion Games avait essuyé de nombreuses critiques pour son titre dystopique We Happy Few. Les développeurs ont retenu la leçon, et essayent d'établir de nouvelles méthodes de travail.
Durant l'été 2018, sortait un FPS au propos des plus singuliers : We Happy Few , des développeurs de Compulsion Games. On y incarnait un habitant lambda dans une ville rétrofuturiste de l'Angleterre, où chaque citoyen est dopé aux drogues euphoriques. Notre aventure débute alors lorsque notre héros stoppe sa consommation de comprimés de "Joy". Seulement voilà, le titre rencontre un accueil particulièrement mitigé et essuie maintes critiques sur sa narration comme sur son gameplay.
Dans un entretien accordé à nos confrères de US Gamer, Guillaume Provost, fondateur du studio montréalais, tire toutefois un bilan optimiste pour ses projets futurs, suggérant qu'il sera difficile de faire pire :
Les choses semblent être beaucoup plus faciles à réussir pour nous. Si nous ne faisons pas quelque chose de beaucoup mieux que le dernier jeu, alors quelque chose ne va pas du tout avec ma direction pour le studio.
En outre d'apprendre de ses erreurs, Provost pense qu'il est juste de s'inspirer de son environnement, et donc d'apprendre des autres studios.
Nous n'allons pas tous commencer à créer des jeux qui se ressemblent en conséquence, mais nous allons pouvoir mieux tirer parti des connaissances et des expériences des autres.
Le mois dernier, We All Fall Down était le dernier DLC à paraître au nom de We Happy Few. Une conclusion laissant au directeur l'occasion de jeter un dernier regard rétrospectif critique, avant de créer son nouvel univers.
Il y a un manque de direction clair que We Happy Few n'est jamais capable de bousculer, ce qui gaspille son cadre intrigant
We Happy Few - We All Fall Down