Sorti le 15 octobre dernier sur Nintendo Switch, le portage de The Witcher 3 en aura étonné plus d'un. L'équipe qui a réalisé ce challenge de taille, Saber Interactive, évoque les difficultés qu'ils ont rencontrées.
Porter le troisième opus de The Witcher 3 sur la console hybride de Nintendo a été considéré comme un pari très risqué, mais globalement réussi. Mais le travail réalisé n'était pas sans mal, et l'équipe derrière ce portage, Saber Interactive, a dû faire face à quelques difficultés. Au cours d'un échange avec GamesBeat, elle évoque notamment l'un des plus grands challenges : faire rentrer le Sorceleur dans la carte mémoire de la console nippone.
"Lorsque le premier port était terminé, le jeu tournait à 10 FPS, et prenait 50% plus de mémoire que ce que la Switch possède".
Pas le choix, l'équipe doit donc réaliser quelques sacrifices, au niveau des visuels notamment. Après quelques effets de lumière en moins, la suppression de l'occlusion ambiante et de 30% des PNJs, elle fait machine arrière : "nous nous sommes rendu compte que ces choses étaient vraiment essentielles pour l’aspect et la convivialité du jeu".
Saber Interactive se concentre alors sur d'autres axes d'améliorations, tels que l’animation, l’intelligence artificielle, le rendu, et la simulation de tissu.
"Dans ces cas-là, le processus consistait moins à décider ce qu’il fallait sacrifier et plus à résoudre la manière de garder les choses dont le jeu avait vraiment besoin."
Ils s'intéressent notamment aux ombres du jeu, mais également à la végétation qui peut représenter "50%" des environnements de The Witcher 3. Les algorithmes sont réécrits, et réadaptés pour la Switch, afin d'offrir le meilleur du jeu.
"Nous avons travaillé sans relâche pendant un an pour faire fonctionner le jeu sur Switch à 30 images par seconde sans perdre les incroyables visuels auxquels s’attendent les fans".