Après une chronique sur les résultats financiers d'Ubisoft et leurs conséquences sur l'action de l'éditeur qui vous avait fait réagir, Carnbee revient nous parler des introductions de plus en plus courantes de studios et d'éditeurs en Bourse. Pourquoi ? Quels intérêts ? Quelles conséquences ?
Le jeu vidéo en Bourse, ça n'a rien de nouveau. Ubisoft est coté depuis longtemps, CD Projekt l'a fait il y a quelques années, Focus Home Interactive très récemment ... Mais pourquoi ? En fait, les studios de développement cherchent à augmenter la valeur de leur société, en incitant les actionnaires à investir dans celle-ci, pour avoir plus de poids. Ainsi, ils pourront par exemple garder le contrôle de leurs licences phares. C'est ce qu'a fait Remedy, après avoir été dégoûté de plusieurs négociations avec Microsoft. D'autre part, une fois en Bourse, la société ne peut plus être rachetée autrement que par l'achat d'actions. Si elle ne souhaite pas l'être, elle n'a donc "plus qu'à" détenir plus de 50 % des actions de la société.
L'avantage du marché du jeu vidéo en Bourse, c'est qu'il est assez simple : il y a des annonces, des temps de développement, et des sorties. Cette simplicité, et la possibilité de prévoir à quel moment une action va potentiellement monter assez facilement (par exemple, quand tel studio va sortir un triple A, ou annoncer un jeu très attendu), incite les investisseurs à s'intéresser à ce secteur. Cela peut donner de belles réussites, comme CD Projekt qui a vu la valeur de son action augmenter de 1100 % en trois ans après son introduction en 2016, ou des échecs cuisants comme Starbreeze, qui a vu son action chuter de 95 % après l'échec d'Overkill's The Walking Dead.
Pour comprendre qui investit dans les sociétés de jeu vidéo, qui les dirige réellement, pourquoi les fonds d'investissement et les banques cherchent à investir, pourquoi c'est Ubisoft qui a engendré la fameuse OPA hostile de Vivendi, ou encore comment des fondateurs de studios en arrivent à devenir simplement actionnaire et faire voter leur pourcentage de dividendes, on vous laisse découvrir cette chronique complète de Carnbee.