Maeva fait un tour d'horizon de ce que les entreprises du jeu vidéo et les joueurs peuvent faire pour améliorer l'empreinte carbone de notre industrie, loin d'être toute verte ...
La cause environnementale concerne tout le monde, et chacun doit s'y impliquer pour faire changer les choses. Y compris les gameurs, puisque 4% des gaz à effets de serre proviennent du numérique. En 2025 on devrait en être à 8%, soit autant que les voitures ! En 2008, déjà, Greenpeace avait épinglé Sony, Nintendo et Microsoft, les accusant d'utiliser des matériaux dangereux pour l'environnement, mais aussi la santé puisqu'ils pouvaient réduire la fertilité chez les hommes. Ces matériaux ont été supprimés progressivement jusqu'en 2015, sans que les constructeurs ne communiquent dessus.
Il y a quelques semaines, 21 entreprises du jeu vidéo se sont ralliées autour de Playing for the Planet Allaince. Ils promettent ainsi de travailler à améliorer l'empreinte carbone du secteur vidéoludique, dans l'industrie et pour les joueurs. Pleins de solutions mises en place : consoles neutres en empreinte carbone comme le promet Microsoft pour sa Scarlett, packaging recycables comme le fait déjà Football Manager, des modes veilles qui consomment moins comme prévu sur la PS5 ...
Evidemment, comme les entreprises, chacun peut agir : ne pas laisser les consoles en veille, privilégier le rétrogaming et les petites consoles, jouer aux jeux qu'on a déjà et ne pas en acheter des dizaines sans jamais les lancer ...