News débat et opinion Un jeu vidéo doit-il porter un message politique ?
Damien-Scaletta - Rédaction jeuxvideo.com
Quatre chroniqueurs défendent leur point de vue, et le chat décide à la fin : qui a eu la meilleure éloquence et la meilleure rhétorique, qui a le mieux défendu ses arguments - de bonne ou mauvaise foi - sur le sujet : "Un jeu vidéo doit-il porter un message politique ?".
On n'exposera ci-dessous que quelques-uns des arguments défendus par les chroniqueurs, à vous de découvrir les autres dans la vidéo :
- Silent_Jay : Un message politique doit passer, au travers de la fiction. Par exemple le jeu vidéo, mais c'est la même chose pour le cinéma, les séries, la littérature ... L'emballage compte, le divertissement doit être présent pour que ce message passe. On doit s'inspirer des fables, qui sont des récits allégoriques duquel on tire une réalité. De bons exemples à ce niveau sont Mirror's Edge, Papers, Please, Bioshock Infinite ...
- Maeva : Presque tous les jeux vidéo passent déjà un message politique, et c'est tant mieux ! Les fictions racontent souvent les mêmes histoires, avec des manières différentes, et ces histoires sont politiques. On suit l'évolution des sociétés, c'est donc normal : le jeu vidéo reflète notre société et est par conséquent porteur d'un message politique, qu'on crée nous-même par notre perception de ce message.
- Ken Bogard : "Pas de politique dans mon stick !" Le jeu vidéo doit être un partage, un rassemblement, surtout pas porteur d'une quelconque opinion ! Ken ne veut pas perdre ses amis parce qu'il a aimé un jeu avec un message politique alors qu'eux ne l'ont pas aimé. Un jeu doit nous faire vivre des émotions, des aventures, du divertissement, selon lui. Il peut porter une culture, des valeurs morales, mais il ne veut pas d'opinion politique pour laquelle il n'y aurait pas d'interprétation possible.
- Alvin_Stick : Aucun jeu ne doit porter de message. Il le peut, mais surtout pas d'obligation. C'est un choix des développeurs. Par contre, les jeux vidéo seront toujours le reflet de notre monde, ils disent quelque chose de notre société, c'est certain. Mais laissons la liberté aux auteurs des oeuvres de ne pas vouloir les politiser.
A vous de découvrir les contre-arguments de leurs adversaires, et dites-nous lequel de nos chroniqueurs du jour vous a convaincu !