Quatre chroniqueurs défendent leur point de vue, et le chat décide à la fin : qui a eu la meilleure éloquence et la meilleure rhétorique, qui a le mieux défendu ses arguments - de bonne ou mauvaise foi - sur le sujet : "La puissance vous fait-elle acheter une console ?".

On n'exposera ci-dessous que quelques-uns des arguments défendus par les chroniqueurs, à vous de découvrir les autres dans la vidéo :

• JK, notre spécialiste hardware nous prend à contre-pied en déclarant : "Le Ray Tracing c'est bien, le beau pixel-art c'est mieux !". Ce qui compte pour lui c'est ce qu'il ressent, pas ce qu'il voit. Ce qui le fait rester dans un jeu sera plus la direction artistique que le graphisme pur. D'ailleurs son FPS préféré cette année, c'est Dusk. Un jeu qu'il qualifie de "dégueulasse" d'un point de vue graphique, mais avec un level design d'exception.

• Ken Bogard, qui avait défendu pendant l'E3 The Witcher 3 sur Switch, nous prend lui aussi à contre-pied : il déclare son amour pour la puissance pure. Le pixel-art, pour Ken, c'est le cache-misère des développeurs. Il crie au manque d'ambition, ce que veut Ken c'est Red Dead Redemption II ! Les gens n'achètent pas des PC à 3000 €, des consoles à 500 €, pour se retrouver avec des catalogues avec 90 % de jeux moches avec des graphismes de console 16 bits.

• Alvin_Stick débute en affirmant qu'il en a marre de la course à la puissance. Alvin ne tient pas plus de deux minutes devant le Journal du Hardware, où les journalistes n'ont que la puissance à la bouche ! Il affirme même que 720p ou 1080p, à partir d'un mètre de distance de l'écran, on ne voit pas la différence ! Et surtout, Alvin défend les petites entreprises : ces pauvres développeurs qui doivent hypotéquer leur maison s'ils refusent de faire un jeu en 2D.

• Lâm Hua trouve que la puissance est moins primordiale qu'avant, mais importante quand même. Lâm veut son Cyberpunk 2077 en 4K/60 fps avec le Ray Tracing. Le jeu vidéo, c'est l'art qui évolue le plus et le plus vite. Si l'on joue en VR on veut des jeux beaux et fluides. Quand on est passionné de jeu vidéo, on veut le dernier cri, quitte à vendre "ses reins et ses enfants" affirme-t-il. La Switch se vend bien, mais ça n'est qu'une deuxième console, de complément.

A vous de découvrir les contre-arguments de leurs adversaires, et dites-nous lequel de nos chroniqueurs du jour vous a convaincu !

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