Lors de sa sortie, Star Wars : Battlefront II est devenu le symbole de ce que serait la mauvaise pratique des lootboxes, occasionnant une réflexion de fond, ayant même conduit certains pays à légiférer. Mais depuis, le jeu a bien évolué, et c'est sur ce point qu'insiste désormais DICE.
Dans une interview accordée à GamesIndustry, le directeur associé du design, Dennis Brannvall, a évoqué le sujet, en commençant par indiquer qu'avant de remettre la marche avant, les développeurs avaient vraiment touché le fond vis à vis des retours. Désormais, il déclare que la communauté du jeu n'a jamais été autant satisfaite.
Nous avions vraiment besoin de faire un pas en arrière et de faire un peu de ménage, d'une manière pas complètement différente de ce qu'a connu Tom Clancy's Rainbow Six Siege. Ils n'ont lancé le jeu comme ils le voulaient, mais maintenant tout va bien, et je pense que nous sommes sur une trajectoire similaire. Maintenant, c'est très amusant, ça ne l'était pas au printemps 2018. Il ne s'agissait pas des meilleurs moments (vécus) chez DICE.
Après avoir modifié le système de progression, qui était au coeur du problème, DICE a ensuite passé la seconde et ajouté de nombreux personnages, modes et événements, sans oublier de poursuivre l'équilibrage du titre. Aujourd'hui, le jeu se porte bien, et ne fait plus parler de lui pour de discutables raisons.
C’est là que l’on se sent le plus en progression : chaque mois, des correctifs sont ajoutés, de nouvelles fonctionnalités ont été implémentées, alors que dans Battlefront 1, nous le corrigions tous les trimestres avec un gros contenu téléchargeable, principalement destiné aux utilisateurs premium, même s'il y avait des corrections de bugs. Désormais, c’est toujours pour tout le monde. L’équipe aime travailler beaucoup plus parce qu'on a l’impression que de construire une communauté. C’est beaucoup plus personnel et c’est juste un meilleur jeu. (...)
Pour la suite des événements, nous vous renvoyons à la nouvelle feuille de route, qui a été publiée la semaine dernière, et qui nous indique à quoi nous attendre d'ici la fin de l'année.