CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
News business Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?
Profil de Kaaraj,  Jeuxvideo.com
Kaaraj - Journaliste jeuxvideo.com

La huitième génération de consoles se dirige lentement mais sûrement vers son crépuscule avec l’annonce au dernier E3 de la future machine de Microsoft. Les éternelles questions de joueurs soucieux de faire les bons choix referont donc bientôt surface. Faut-t-il investir dans une nouvelle machine dès son lancement, ou attendre quelques mois, voire quelques années, avant de sauter le pas ? L’interrogation est légitime au regard de l’investissement à consentir, mais la réponse est moins évidente qu’il n’y paraît au premier abord.

Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?

Plusieurs facteurs peuvent influer sur cette décision, et concernent des points très variés : la période de lancement de la machine, les éventuels problèmes techniques des premiers modèles, l’évolution du prix, le line-up de sortie ou encore la présence d’un atout non négligeable, à savoir la rétrocompatibilité.

Un temps de RRoDage ?

Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?
Le célèbre "Red Ring of Death" de la Xbox 360.

Forcément, la question des soucis techniques des premières éditions d’une nouvelle machine refait surface à chaque lancement. Il faut dire qu’au milieu des années 2000, le débarquement des premiers modèles de la Xbox 360 et de la PlayStation 3 a vu naître deux termes caractérisant les difficultés parfois rencontrées par certains utilisateurs : le Red Ring of Death et le Yellow Light of Death. Dans le premier cas, le halo témoignant de l’allumage de la console passait d’une jolie couleur verte à un plus inquiétant ton rouge, qui pouvait éclairer de 1 à 4 quarts du cercle selon le problème, une complétion totale signifiant qu’un retour auprès du service après-vente était nécessaire. Quant au Yellow Light of Death, comme son nom l’indique, il diffère du RRoD par une lumière jaune à l’allumage, qui précède l’arrivée d’une autre, rouge cette fois. À l’heure de l’émergence des réseaux sociaux, le caractère très visuel des deux problèmes cités a contribué à nourrir un bad buzz autour des deux consoles, même si la Xbox 360 en a davantage souffert en terme d’images que sa consoeur.

Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?
Moins connu, le "Yellow Light of Death" existait pourtant bien sur PS3.

Les chiffres vérifiés (et vérifiables) ne sont pas légions sur le sujet, mais Game Informer a tout de même proposé un début d’éclaircissement en dévoilant en 2009 les résultats d’une enquête menée auprès de 5000 lecteurs du magazine. Celle-ci dévoilait ainsi un taux de panne atteignant 54,2% pour les possesseurs de Xbox 360, contre 10,6% pour la PlayStation 3 et 6,8% pour la Wii. Si les retours se sont avérés moins assassins sur cette génération, suggérant un nombre de panne réduits, PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch n’ont pour autant pas échappé à quelques problèmes de lancement, via la question de la lumière blanche, du freeze au démarrage ou de la fragilité des Joycons. Le tout peut s’avérer dissuasif à l’heure d’acheter une console fraîchement mise sur le marché, mais il est bon de rappeler que les machines restent soumises à un système de garantie qui permet généralement de palier à l’ensemble des problèmes rencontrés, d’autant plus quand le souci en question est aussi renommé que le RRoD. Sur ce point, Microsoft est devenu le bon élève : seuls 37,1% des sondés estimaient en 2009 que le SAV de la marque était utile, contre 56,1% pour Nintendo ou 51,1% pour PlayStation. Sur cette génération, le système d’enregistrement de l’appareil sur le site Microsoft couplé à une plus grande efficacité générale du service lui ont également permis d’améliorer sa réputation.

Souvent liées à des défauts techniques induits par la construction d’un nouveau matériel encore non éprouvé à l’échelle des masses, les pannes matérielles sont au mieux résolues ou au pire atténuées avec l’arrivée de nouvelles versions des machines. Malgré l’inquiétude qu’elles peuvent soulever, leur nuisance réelle est souvent limitée puisque la garantie évite au moins les éventuels problèmes financiers qui en découlent : reste le temps perdu, qui peut légitimement agacer un joueur désireux de profiter de sa nouvelle machine au maximum.

Pas vu, pas prix

Comme souvent sur ce genre de questions, l’argent est le nerf de la guerre. L’évolution du prix d’une machine entre sa première et sa dernière année de commercialisation est effectivement un puissant moteur d’achat. En remontant au début de la sixième génération de consoles, il est ainsi possible de constater qu’avec un peu de patience, les joueurs peuvent réaliser d’énormes économies à l’heure de renouveler leur parterre de consoles. Lancée à 460 € fin 2000, la PlayStation 2 était déjà passée à 300 € un an plus tard. La bascule fut encore plus spectaculaire pour la Xbox, descendue de moins de 500 € à 250 € en l’espace de six mois, et la PlayStation 3 une génération plus tard, vendue initialement à 600 € avant de passer à 400 € après seulement quelques mois de commercialisation. Les baisses sont moins spectaculaires du côté de chez Nintendo, qui démarre à des tarifs moins élevés, mais elles existent comme démontré par les exemples de la GameCube passée de 200 € à 100 € après un peu moins de deux ans de commercialisation, et de la Wii U descendue de 300 € à 200 € après un temps de mise en rayon similaire. Un cas également rencontré du côté de chez Microsoft, avec la Xbox 360 : de 300 € à son lancement fin 2005, elle passera à 250 € deux ans plus tard avant de rapidement descendre sous la barre des 200 €.

Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?
La réussite commerciale de la Switch n'incite pas à baisser son prix.

Malgré ces chiffres attrayants pour les prêcheurs des vertus de la patience, il convient de nuancer l’importance de ces baisses de prix sur les dernières années. En effet, plusieurs contre-exemples de consoles au succès commercial important viennent témoigner du caractère non-systématique des baisses de prix. La Wii est restée à 250 € pendant près de 3 ans avant de baisser de “seulement” 50 €. Il lui faudra 18 mois supplémentaires pour baisser de nouveau et être désormais facturée à 150 €. De son côté, la Switch a bien vu son tarif être légèrement raboté - de 30 euros, en l'occurrence - depuis son lancement début 2017, mais d’après les dires de son président, aucune baisse de prix supplémentaire n’est à l’étude pour cette année.

Il en est de même pour la PlayStation 4, dont le prix n’a officiellement baissé que de 100 € depuis son lancement il y a maintenant près de 6 ans. Même si quelques promotions temporaires ont réduit son tarif d’une centaine d’euros supplémentaires au coeur de l’hiver dernier, l’arrivée en parallèle de machines de milieu de génération plus puissantes complique de toute manière le choix des consommateurs : techniquement plus intéressantes que leurs aînés avec qui elles partagent une ludothèque commune, elles font tout de même office de nouveau standard de la génération. Le prix, aussi essentiel soit-il, reste donc fortement dépendant de la réussite de la console et semble baisser moins rapidement sur la dernière génération. Si la tendance se confirme sur la prochaine, l’argument perdra forcément un peu de sa superbe, même si les chiffres ici dévoilés démontrent tout de même qu’être patient finit toujours par valoir le coup, même si l’attente peut être longue.

Le line-up comme juge de paix

Finalement, c’est peut-être par le prisme des jeux que les amateurs d’achats de consoles au lancement auront plus de difficultés à trouver des arguments. Ils disposent certes d’un excellent atout avec le cas de la Nintendo Switch, lancée avec le désormais culte The Legend of Zelda : Breath of the Wild (mais qui était aussi disponible sur Wii U) et qui a eu droit à Super Mario Odyssey seulement quelques mois plus tard. Il s’agit pourtant d’un contre-exemple sur les générations récentes, dont les hits majeurs sortent généralement plus tard, une fois la console à maturité. Les titres les mieux notés de la Wii U (2012), d’après le site Metacritic, sont sortis au mieux un an après l’arrivée de la console, et pas avant 2014 ou 2015 pour la plupart. Constat similaire pour la Xbox One (2013), ou seul le portage de Grand Theft Auto V a fait le chemin jusqu’à la machine dans l’année qui a suivi son lancement, ainsi que la PlayStation 4 (2013), qui a bénéficié tout de même de quelques portages supplémentaires sur la période avec The Last of Us Remastered, Flower, FEZ ou Rayman Legends. Les premiers nouveaux titres majeurs de cette génération (toujours en se basant sur les moyennes Metacritic) que sont Bloodborne, The Witcher III : Wild Hunt ou Metal Gear Solid V : The Phantom Pain ne sont finalement sortis qu’en 2015, soit au moins un an et demi après l’arrivée de ces consoles.

Bloodborne, The Witcher 3 : Wild Hunt et Metal Gear Solid V : The Phantom Pain

Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?

Le constat ne diffère pas sur la génération précédente chez PlayStation, où seuls 3 jeux sur la quarantaine notée au moins à 90 sur Metacritic sont sortis la même année que la console. En sachant d’une part que l’un des trois titres concernés est également sorti sur PlayStation 2 (Rock Band) et que les deux autres (Call of Duty 4 : Modern Warfare et The Elder Scrolls IV : Oblivion) sont également arrivés sur la Xbox 360… qui est, elle, sortie quinze mois avant la PlayStation 3. Le ratio est d’ailleurs sensiblement le même pour la console de Microsoft, avec là aussi 3 jeux disponibles dans l’année de son lancement sur la quarantaine de titres disposant d’une moyenne d’au moins 90 sur Metacritic : Gears of War, Ghost Recon Advanced Warfighter et The Elder Scrolls IV : Oblivion. Plus que les soucis techniques ou les baisses de prix, la profondeur du catalogue de jeu semble donc être l’argument le plus pertinent pour justifier de ne pas acheter une console à son lancement.

La rétrocompatibilité peut-elle tout changer ?

Nous évoquions il y a quelques semaines la question du réel potentiel commercial de la rétrocompatibilité. Aussi populaire que puisse être la fonction auprès du grand public, nos conclusions restaient alors partagées sur sa réelle utilisation par les joueurs. Mais dans le cadre de l’achat immédiat d’une nouvelle console, elle peut s’avérer être un atout majeur venant gommer le principal défaut de la nouvelle venue : un line-up encore jeune et peu fourni. Mais cet argument peut aussi se retourner contre la nouvelle console, puisqu’il suffit de disposer de celle de la génération précédente, forcément plus accessible financièrement que sa successeure, pour profiter d’une grande partie du catalogue concerné. Reste que malgré l’absence de hits au lancement, la possibilité de jouer à quelques nouveaux titres, de profiter de fonctionnalités inédites, de revendre potentiellement son ancienne machine (pour les non-collectionneurs) sont autant d’atouts pouvant inciter à franchir le pas.

La rétrocompatibilité peut être un atout pour l'achat d'une console Day One

Faut-il acheter une console "Day One" ou attendre ?
Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
]-COBRA_UNIT-[ ]-COBRA_UNIT-[
MP
Niveau 10
le 11 déc. 2019 à 03:40

Mes consoles actuelles :

PS4 SLIM : Occaz sur E-bay (avec facture + garantie)
Wii U : Occaz LeBonCoin
X-Box 360 : Occaz LeBonCoin (claquée au bout d'un an) puis Ebay (Toujours fonctionnelle, tourne comme une horloge et j'en ai une autre de secours en cas de claquage...)
PS3 SLIM : Occaz LeBonCoin, fonctionne parfaitement.

On peut acheter ses consoles d'occasion, à condition de bien choisir (et si le prix est conséquent même pour une machine d'occaz, voir si facture + garantie ou bien vous faîtes un papier certifiant que la console est en bon état de fonctionnement et vous demandez une signature au vendeur et s'il est réglo, il n'y a aucun soucis).

En console neuve, j'ai la 3DS XL que je m'étais offerte pour fêter le remake de METROID 2.

Idéalement, il est bon d'avoir une gen de retard pour platiner la précédente en attendant la nouvelle, plus fiable, moins chère, un catalogue de jeux suffisant et pas chers grâce à Internet ou des prix abaissés pour les versions démat'.

Lire la suite...
Commentaire édité 11 déc. 2019, 03:41 par ]-COBRA_UNIT-[
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Stellar Blade
26 avr. 2024
3
Star Wars : Outlaws
30 août 2024
4
SAND LAND
26 avr. 2024
5
Senua's Saga : Hellblade II
21 mai 2024
La vidéo du moment