Phil Harrison, grand patron du service, s'est récemment exprimé à ce sujet auprès de nos confrères d'Eurogamer, en indiquant que les prix des jeux ne seraient pas moins élevé pour que les autres supports, car il n'y a pas de raison que cela soit le cas :

Je ne vois pas pourquoi ce serait moins cher. La valeur que vous obtenez d'un jeu sur Stadia est que vous pouvez y jouer sur n’importe quel écran - télévision, ordinateur, ordinateur portable, tablette, téléphone. Je pense que cela va être précieux pour les joueurs.

Interrogé plus précisément sur les prix à l'unité, Harrison a indiqué que les éditeurs avaient la main sur les tarifs et que Stadia devrait logiquement suivre les tarifs proposés sur le marché. Cette question, a priori anodine, fait écho aux variations que l'on peut constater entre les jeux sur PC et consoles, mais également sur l'eShop de la Switch. Pour ce qui est de l'aspect dématérialisé des jeux, il ajoute :

Nous sommes vraiment dans un grand moment de transition et d'inflexion pour l'industrie, en nous dirigeant vers un nouveau modèle de consommation de propriétés. Dans le monde entier, nous avons déjà dépassé le point de basculement du physique vers le numérique.

Enfin, concernant l'arrivée massive de services à abonnement, tels que le Game Pass, l'Uplay + ou encore l'EA Access, Harrison déclare :

L'industrie est en transition. Tous les développeurs et éditeurs ne sont pas encore prêts à passer à l'abonnement et, franchement, tous les joueurs ne sont pas encore prêts pour l'abonnement. Nous voulions donc offrir aux joueurs un choix, leur permettant de jouer aux jeux qu'ils souhaitent comme ils le veulent, et dans tous les cas, sans le coût initial très élevé de l’achat d’un appareil sophistiqué à placer sous leur téléviseur ou sur leur bureau.

Pour connaître tous les détails connus à ce jour concernant Stadia, vous pouvez consulter le dossier complet rédigé au moment des annonces faites peu de temps avant l'E3.