Alors qu'Ubisoft assure se tenir à l'écart des sujets politiques, l'éditeur français s'est emparé d'un sujet d'actualité pour mettre en scène une version dystopique / post-Brexit de Londres dans Watch Dogs Legion. Mais l'éditeur français l'assure : le cadre de ce nouvel opus a été choisi il y a longtemps, avant même le début des discussions sur le Brexit.
La rédaction du site PCGamesN a pu s'entretenir avec Clint Hocking, Game Director de Watch Dogs Legion. Si le Brexit s'affiche comme un contexte idéal pour la vision dystopique qu'Ubisoft souhaite mettre en scène dans le jeu, le développeur assure que ce n'est pas la raison pour laquelle la licence traverse l'océan Atlantique pour s'inscrire dans la capitale britannique, aussi connue comme la capitale mondiale de la vidéosurveillance :
Nous avons choisi Londres comme cadre avant que le débat sur le Brexit débute (le projet de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a été entamé après le référendum du 23 juin 2016, NDLR) et assurément avant le vote.
Dans une précédente interview, Clint Hocking expliquait que Londres a notamment été choisie pour sa diversité. "On y retrouve de nombreux quartiers avec leurs propres caractéristiques, il y a plus de 200 langues parlées là-bas (...) Pour un jeu où les profils des personnages sont vraiment différents, le choix de Londres est totalement justifié", a-t-il détaillé.
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