Il y a dix jours, nous découvrions le projet de loi de Josh Hawley, un jeune sénateur américain désirant réglementer drastiquement les lootboxes et autres microtransactions. Du côté de Take-Two, on commente cela en défendant le principe.
En effet, la maison-mère de Rockstar s'est exprimée auprès de ses actionnaires et Strauss Zelnick, PDG de l'entreprise, a indiqué que le système ne représentait qu'une toute petite partie des revenus (2,37 milliards d'euros de chiffre d'affaires, ndlr), et que la mécanique des lootboxes et des microtransactions était "parfaite" :
Cette mécanique est responsable de moins de 3% de nos revenus lors de la dernière année fiscale, donc ça ne compte pas vraiment pour nous. Nous avons déjà utilisé ce principe par le passé, donc c'est quelque chose que nous avons expérimenté et nous pensons qu'il est parfait. Il y a eu beaucoup de bruit autour de ça, notamment à l'international. Comme je l'ai dit, c'est une mécanique parfaitement raisonnable, mais qui ne représente qu'une toute petite partie de notre business.
Bien loin des considérations liées à la protection des personnes fragiles dans les diverses réglementations qui ont eu lieu, notamment en Belgique, la position de Strauss Zelnick rejoint donc celle de son vice-président exécutif, Karl Slatoff, qui avait déclaré que Take-Two ne considérait pas les lootboxes comme des jeux d'argent.