Condamné à une amende de 50 millions d'euros par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) en début d'année, Google a fort à faire concernant l'utilisation des données qui seront produites par l'utilisation de Stadia.
Lors l'annonce du service de jeu en streaming, beaucoup ont posé la question de l'utilisation des données privées avec le service, d'autant qu'un brevet lié à la manette semblait inclure une lecture et un stockage de ces dernières. C'est un enjeu important, la protection des données et leur utilisation par les entreprises étant de plus en plus observées. Ainsi, Phil Harrisson, responsable du projet Stadia, s'est exprimé auprès de nos confrères de GamesIndustry :
(Nous nous baserons) sur la politique très solide de Google en matière de vie privée et d'informations personnelles et nous ne changerons pas cette politique via Stadia. (...) Nous nous engageons à protéger et à respecter la vie privée des utilisateurs à chaque étape du processus.
De plus, Harrisson explique que même si Stadia sera lié au compte Google de l'utilisateur, il sera possible de créer un avatar en ligne différent du compte de base. Reste à savoir dans quelle mesure les usagers seront en mesure de paramétrer le partage de ces données, et dans quelle mesure cela aura un impact sur l'utilisation du service. Google devra également être parfaitement clair sur l'utilisation qui sera faite des données, faut de quoi l'entreprise pourrait à nouveau se faire taper sur les doigts.