En août dernier, Kotaku mettait en lumière dans une enquête, sur la foi de 28 témoignages d’employées, l'ambiance nocive et sexiste qui règne au sein des locaux de Riot Games. Six mois plus tard, le studio à l'origine de League of Legends fait un nouveau pas en avant dans sa quête pour améliorer la situation en embauchant une "Chief Diversity Officer".
Riot Games compte désormais dans ses rangs Angela Roseboro, nommée "Chief Diversity Officer" (directrice de la diversité). Elle occupait déjà un poste similaire chez Dropbox. Son rôle : imaginer de nouveaux programmes afin d'instaurer une culture plus inclusive chez Riot et travailler avec l'équipe de recrutement. Elle répondra directement aux directives d'Emily Winkle, Chief People Officer (directrice des ressources humaines), qui avait été nommée début décembre dernier.
En affichant publiquement cette nouvelle initiative, Riot Games tente de répondre aux problèmes soulevés l'été dernier. Dans son enquête, Kotaku décrivait une ambiance toxique (comportements malveillants, harcèlement sexuel...), notamment pour les employées et plus largement pour ceux n'adhérant pas à une "bro culture" inégalitaire et sexiste. Riot avait reconnu les allégations et les mauvais comportements internes dans un billet titré "Nos premiers pas en avant", publié en août dernier. "Nous sommes désolés. Nous sommes désolés que Riot n’ait pas toujours été ce que nous vous avons promis. Nous sommes engagés à faire les choses de la bonne manière", pouvait-on lire notamment. Après cette affaire, plusieurs employés accusés d’entretenir cette culture ont été licenciés. En novembre, une plainte collective avait été déposée par une employée et une ancienne employée.
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