Si j'ai adoré le 1, j'ai encore plus adoré le 2.
L'ère froide est enfin finie (oui ça va très vite), le soleil brille à son zénith, la vie est belle. Ou pas...
Cette fois le jeu se passe en Afrique où vous luterez contre l'esclavagisme des dirigeants corrompus locaux. Plusieurs missions d'infiltrations vous seront proposées pour mettre de l'ordre dans tout ça.
Le jeu est toujours aussi ouvert et aussi vaste et la sensation de liberté était énorme à l'époque. La transition Mer/Sol était vraiment un plus. On avait vraiment l'impression d'arriver là où l'ennemi ne nous attendrait pas. Tout ce qui était bon dans Midwinter 1 était décuplé dans ce deuxième opus. La création du personnage avec possibilité de personnaliser le visage de votre soldat était juste démentielle et on passait des heures à se faire beau. Ce système de conception de visage était également utilisé pour les pnj, donnant des résultats parfois hasardeux et très drôles.
Un grand jeu d'action/infiltration/exploration. Un digne successeur du 1. Une perle vidéoludique dans l'histoire du rétrogaming.
Avec 3 malheureuses disquettes, Midwinter 2 vous ouvre les portes d'un monde gigantesque : des dizaines d'îles en 3D à visiter, toutes reliées entre elles, peuplées de centaines d'habitants ayant tous des caractéristiques et un visage distincts. Une vingtaine de véhicules à conduire et à peu près autant d'armes à utiliser, la possibilité de créer son personnage et j'en passe. Une telle richesse en 1991 c'est tout bonnement hallucinant. En contrepartie, il faudra composer avec des chargements incessants et interminables, un framerate qui tient plus du diaporama que de l'animation, une maniabilité délicate de certains véhicules, et au final un certain manque de fun. Il semble que les créateurs de ce titre se soient montrés trop ambitieux pour la machine sur laquelle ils développaient. Mais chapeau pour avoir osé!