On prenait un malin plaisir à choisir sa voiture, de voir le profil de celle-ci avec le conducteur qui ferme sa fenêtre avant de démarrer. C'est typiquement le genre de jeu qui donnait envie, que l'on rechargeait pour cette cosmétique géniale et attrayante comme un oeuf Kinder surprise. Mais une fois le chocolat mangé, la sensation de lourdeur sur l'estomac est bien présente et le jouet, une fois monté, est un peu grotesque et finira dans un tiroir. Et pourtant, trois jours plus tard, on veut un autre oeuf, un autre choix de voiture et revoir le mec fermer sa fenêtre avant de démarrer...
Test Drive était comme ces rêves où on se réveille trop tôt. Ca avait l'air top mais on a un goût de trop peu en bouche. C'était l'ère où les développeurs ne travaillaient pas les jeux à 200%, et ici pas de patch post sortie... La conduite était aléatoire, l'ergonomie générale foireuse, la sensation de vitesse nulle et le plaisir ludique quasi inexistant. Une grosse frustration qui malgré tout mérite un 13 car on y revenait, sans trop savoir pourquoi. C'est que le jeu ne devait, au final, pas être aussi mauvais que ça.