Personnellement je trouve ça dommage que les rédacteurs des tests ne soient pas objectifs, c'est rare de trouver un jeu PS3 noté au-dessus de 15 alors que la plupart des jeux méritent cette note voir au-dessus, j'ai joué à la démo de Folklore et je trouve ce jeu absolument sublime et 20 heures de jeu pour finir ce jeu ça m'a fait un peu rigoler entre les karmas, les floks rare, les quêtes annexes... Enfin bon tout ça pour dire que ce jeu vaut le coup achetez-le !! Demain je saute sur mon vendeur de jeu vidéo et je l'aurais enfin en entier.

Ce jeu est vraiment enchanteur, des décors recherchés et des bestioles autant inquiétantes qu'attachantes et on est loin de Pokémon où on revoit les mêmes trucs mais avec des couleurs différentes. La patte graphique est accrocheuse.

J'ai acheté le jeu vendredi en Belgique et j'y joue depuis. Je trouve que votre note est sévère et ce pour tous les jeux PS3 et vous n'êtes vraiment pas objectifs. En ce qui concerne la durée de vie, elle est bien plus grande que 20h si vous vous occupez de libérer tous les karmas. Cela prend beaucoup de temps. De plus vous ne parlez même pas du mode Donjon où l'on peut parcourir divers donjons créer par tous et cela permet d'acquérir des points de campagne et déverrouillant des folks rares. Tout ceci pousse vraiment la durée de vie et si vous faites tous cela jamais vous n'y arriverez en 20h. Ce jeu est génial et mieux vaut regarder les tests d'IGN et autres que le votre parce que pour vous il n'y a aucun jeu PS3 bon, il n'y a que les jeux Xbox360 qui sont terribles et ce n'est vraiment pas le cas...

Ce jeu est vraiment enchanteur, des décors recherchés et des bestioles autant inquiétantes qu'attachantes et on est loin de Pokémon où on revoit les mêmes trucs mais avec des couleurs différentes.
La patte graphique est accrocheuse.

Folklore est un soft très intéressant et très novateur, tout en gardant bien entendu des mécanismes standard au jeu de rôle / action. Evitons de tomber dans le spoil, et levons juste légèrement le rideau sur l'histoire, avant de le laisser tomber aussitôt. Car vous prendrez un réel plaisir à découvrir l'intrigue riche qui se dévoilera au fur et à mesure de votre aventure, pour bien souvent encore obscurcir le mystère des événements passés de Doolin... Chaque réponse apportant son lot de questions supplémentaires.
Tout commence par une lettre et un coup de téléphone.
Ellen reçoit un courrier de sa censément défunte mère, l'invitant à la rejoindre à Doolin, une contrée mystérieuse, réel centre des légendes et des contes irlandais. Très troublée par ce courrier et surtout réellement obsédée à l'idée de retrouver sa mère, elle prend donc un bateau en direction de l'île le plus rapidement possible.
Dans le même temps Keats, un reporter dans un magazine d'ésotérisme sur le déclin, reçoit un coup de téléphone anonyme, une voix paniquée de femme hurle au téléphone : "les Faeries vont me tuer ce soir... Venez vite, j'ai besoin d'aide ! Doolin !"... En général, notre reporter, pragmatique et étrangement terre à terre malgré le type de magazine dans lequel il travaille (peut-être que ça explique la faillite d'ailleurs) n'accorde pas beaucoup d'importance à ce genre d'appel. Dans 90 pour 100 des cas, ce sont bien souvent des canulars. Pourtant, il ignore pourquoi mais ce nom "Doolin"... l'intrigue très fortement. Ce lieu est plus ou moins connu pour ses faits inexpliqués. Sans certitude, il se met en route vers l'île, et il ne sera pas déçu du voyage.
Les 2 héros arrivent simultanément à leur point de rendez-vous... étrangement le même... pour assister à la chute d'une femme du haut d'une falaise... ou plus précisément d'un corps de femme, Keats faisant observer que celle-ci était déjà morte, bien que dans une posture étrange, avant de tomber. Ellen atterrée, est bien entendue persuadée que c'était sa mère, fouille d'abord les abords de la plage. Le cadavre est malheureusement aux abonnés absents, peut-être emmené par les flots. Toujours est-il que sous le choc, la jeune fille tombe évanouie. Keats s'arrange donc pour trouver de quoi loger dans le village pour lui et la jeune fille.
La nuit tombée, tous deux entendront une étrange voix, et finalement rencontreront des créatures merveilleuses telle que Faeries, fantômes et autres et finiront par arpenter le Netherworld, dans des circonstances que je garderai secrètes et pour des raisons que je tairai également (oui, je sais, c'est dur), vous laissant ainsi la joie d'élucider les mystères de Doolin.
Chose intéressante, les 2 personnages ne travailleront pas vraiment de concert, et vous découvrirez le scénario très intéressant de Folklore avec 2 points de vue différents, avec bien entendu des indices différents : soit 2 fois plus de possibilités de vous perdre dans les mystères de cette histoire. Et il faut bien l'avouer, vous vous demanderez plus d'une fois où ça mène. Surtout que l'intrigue est entre-coupée de nombreuse phase d'exploration et donc de combat dans le Netherworld, ce qui forcément ralenti fortement le jeu, sans pour autant que ce soit désagréable.
Le graphisme du jeu est vraiment sympathique que ce soit Doolin la petite île irlandaise ou le Netherworld lui-même, les concepteurs ont su rendre leur univers et leurs personnages très attirants. Fortement inspirés de Tim Burton que ce soit dans la musique ou le design lui-même, Folklore est un véritable plaisir pour les yeux et les oreilles, même si on notera bizarrement que la musique qui accompagne les combats est un cran en dessous du reste, ce qui est un peu fâcheux à partir du moment ou elle vous accompagne pendant les 3/4 du temps.
On ne peut s'empêcher de s'émerveiller devant les décors ou les créatures de ce monde. Mais bien plus qu'un simple visuel, ce qui rend Folklore très attrayant est son gameplay.
Venons en donc au fait.
Tout le jeu est basé sur l'usage des folks. Pour explication : un folk est une créature née des morts agressifs : une âme triste, en colère, frustrée, donne naissance à un folk lors de sa mort dans le Netherworld.
Vos personnages, détenteurs de pouvoirs particuliers peuvent absorber l'essence de ses créatures et s'en servir pour combattre. Pas très compliqué au premier abord, pour utiliser un folk il vous suffit de l'attribuer à une des touches de raccourcis (carré, rond, triangle ou croix) pour en faire usage.
Certains folks sont destinés à l'attaque corps à corps, distance, de zone ou encore à la défense pour exemple. Là où ça devient intéressant, c'est que pour vaincre un folk et ainsi s'emparer de son essence vous devez l'attaquer par son point faible qui bien entendu est un autre folk (par exemple un folk capable d'attaquer par le sommeil sur une créature qui y est sensible, ou au feu). Ceci entraîne bien entendu que vous devrez chasser le bestiaire du jeu pour vous approprier les pouvoirs qui vous permettront d'acquérir au fur et à mesure une véritable ménagerie de créatures diverses et variées.
Parlons d'ailleurs très brièvement de l'absorption des folks. Une fois un nombre suffisant de coups efficaces assénés, l'essence du folk (appelé id dans le jeu) devient visible. Une fois ce stade atteint vous devrez tenter de la récupérer, vous vous arrangerez donc pour que votre personnage tende la main (L1 sur le pad) ensuite le reste se joue au sixaxis. Et oui, ce n'est pas pour rien qu'au début du jeu on vous demande d'avoir un peu d'espace autour de vous ! Vous allez avoir l'air ridicule, mais diable que c'est drôle. Dans la majorité des cas vous devrez simplement "tirer" l'essence hors de son enveloppe (donc tirer un coup sec vers le haut votre manette). Mais contre des adversaires particuliers et selon la couleur de l'essence il pourra s'agir par exemple d'empêcher l'id de se débattre en la tapant sur le sol, devant ainsi donc agitez la manette de gauche à droite avant de pouvoir la tirer. Système assez amusant, on se prend assez rapidement au jeu.
Dernier point du gameplay, en plus de devoir collectionner les folks pour vous approprier leur pouvoir, vous devrez également "libérer leur karma". Tous les folks ont sur leur fiche une série de conditions pour s'améliorer : battre un certain nombre d'ennemis, consommer un certain nombre d'objets d'un type particulier, absorber l'id d'un certain nombre de créatures etc... Très vite, ça devient assez vaste, voir prise de tête pour certains folks.
Sachant que vous devez le faire pour deux persos qui eux-mêmes évoluent, mais ceci dit de manière beaucoup plus simple : chaque id absorbée leur faisant simplement prendre des XP (points d'expérience) qui leur font gagnéer une jauge de MP (mana points ou points de magie) et de HP (health points) plus grande.
C'est d'ailleurs peut-être l'aspect du jeu qui rebutera certain joueur, car il est vrai que parfois le fait de libérer un karma peut prendre du temps et s'avère être une activité répétitive qui consiste à mettre la main et tuer en chaîne un certain type d'ennemi. Mais ce sont en général les aléas de tout RPG qui se respecte, maudit soit l'inventeur du farm !
Mais parlons justement de cet aspect RPG, l'évolution des personnages étant fortement primaire, on eut aimé peut-être un peu plus de souplesse dans l'évolution des héros, le système s'avérant très simple, le côté RPG semble forcément très light. L'équipement par exemple se résume simplement à une cape aux pouvoirs divers (résistance sommeil, destruction, etc...), bien souvent appropriée dans la zone où elle a été débloquée. Point d'anneaux, arme ou armure pour planifier vos rencontres... Et non, c'est d'ailleurs bien dommage.
En conclusion : Folklore est un jeu réussi, au gameplay très intéressant. Mais surtout une ambiance exceptionnelle et un scénario très bien ficelé qui donne sans cesse envie d'en savoir plus sur les mystérieux incidents qui ont lieu dans 2 mondes étroitement liés : la réalité et le Netherworld. Malheureusement on aura bien souvent l'impression que le scénario est légèrement décousu, surtout étant donné cette tendance à entre-couper le tout de phase de combat assez longue et un peu redondante.
Toutefois, ce titre reste à ne pas rater pour les fans de RPG ou jeu d'aventure/action, surtout si comme moi, vous êtes ravi de voir ce type de jeu dans un univers Burtonien des plus agréables. Ce titre qui fut très discret avant sa sortie mérite largement votre attention même s'il souffre de 2-3 défauts qui pourront en rebuter certains.