Kuon a joué de malchance en voyant le jour sur une machine qui avait déjà sa part grosse de survival horror (Project Zero, Forbidden Siren, Silent Hill, Resident Evil, Clock Tower, Haunting Ground etc.). Pour ainsi dire, les meilleures places étaient déjà prises ! Et pourtant...

L’ambiance nous plonge dans le vif du sujet dès le début du jeu (un gaki derrière l’arbre ?) et se plaît à faire ses démonstrations d’angoisse jusqu’à la fin, et ce, sans tomber dans la répétition. Méticuleusement travaillée, l’ambiance se révèle cependant plus surprenante que vraiment terrifiante.

Les environnements représentent un Japon féodal authentique, un lourd accent apposé côté jardin et une architecture typique du pays ! Personnellement, c’est tout ce que j’aime.
Sakuya, resplendissante du haut de la falaise, le dos tourné vers le mûrier, les yeux rivés sur la lune *-*

En ce qui concerne les scénarios, celui de Sakuya m’a fait une plus forte impression. Quoi qu’on en dise, les phases Yin et Yang ne sont pas si semblables que ça.

Comme toujours, les doublages japonais sont parfaits (pas joué en anglais).

Néanmoins, les phases de combat entachent un peu la partie car beaucoup trop primaires. Nombre d’actions trop réduit, avec impossibilité d’esquiver, ni même de parer un coup, ce qui nous expose à de nombreux risques durant les corps-à-corps. Malgré la pleine palette de sorts et de shikigami mise à notre disposition (que je salue bien bas), ça reste à peine suffisant.

Je finis sur une note négative mais c’est la seule ! J’adore Kuon =D

Tel une pièce de Nô évoquant une histoire digne d'un Akutagawa, d'un Hearn ou d'un Akinari pour n'en citer que quelques uns, Kuon plonge au cœur de la culture shintô et sa représentation de la mort tout à fait unique. C'est un horror-survival rare, très méconnu et pourtant il mérite d'être cité comme une référence du genre. Dans le Japon de l'ère Heian, vous incarnez successivement (trois phases) trois jeunes prêtresses ayant chacune un type d'arme différent et utilisant des ofuda, des talismans de papier permettant d'invoquer des créatures serviles et dont la durée de vie est temporaire (il vous appartient d'adopter la stratégie que vous trouverez la plus efficace, mix arme/invoc ou préférer les invocs). Le jeu reprend l'ambiance nocturne, spectrale de l'univers fantastique et proprement horrible des manifestations de l'Autre-Monde. Le manoir, la montagne et les enfers (pour décrire une vaste pouponnière d'êtres hybrides proches des insectes, de quoi ravir ceux qui veulent affronter leurs phobies des mille pattes, araignées et autres formes de vie minuscules, ici géantes), ces endroits appartiennent au registre de légendes très évocatrices (vous affronterez même le célèbre Oni) et focalisées sur la dévoration, un cannibalisme propre aux non-morts. Je vous le conseille fortement si vous en trouvez des exemplaires (il y en malheureusement peu mais internet en a toujours).

12/20 ?! C est une blague ? Ah non c est Morgan le testeur Mdrrr mettez lui god of war en mains il faut que se soit beau !!!!! Lol change de métier le noob ;)

Bon jeu d'horreur mais très court...
Une fois qu'on a fini la partie Ying, on passe au Yong avec un nouveau personnage. Jusque là tout va bien mais quand j'ai vu qu'on refaisait exactement la même chose qu'avec le premier perso (sauf quelques cinématiques, et encore...) ça m'a un peu déçue...
Mais bon il vaut vraiment le coup. Surtout si vous aimez les jeux d'horreurs, ce jeu restera dans ma collection.

Kuon est l'exemple même du jeu qui n'a pas su sortir la tête de l'eau face a la concurrence rude de l’époque, d'autre titre de l’époque était déjà très ancré dans l'univers de l'horreur japonais comme project zero et on du totalement saper sa présence. Concrètement Kuon est assez court, mais le jeu propose trois scenario relativement bien fait et tres lié l'un a l'autre, le point fort du jeu c'est avant tout l'ambiance et un gameplay moins "lourd" qu'un project zero, bien qu'encore assez rigide. Pour le reste on aime ou ont aime pas, la bande son et le doublage sont correct dans l’ensemble mais on lui préfèrera le doublage japonais. J'ai passer un bon moment dessus je le conseille donc au fan du genre.

Kuon est une expérience assez réussite dans l'ensemble,l'ambiance est prenante,on stresse constamment,on sursaute et on avance comme une tortue.Les phases de confrontations avec les démons et autres revenants se veulent assez magiques et violentes,l'intrigue,elle, se veut assez complexe et mystèrieuse au départ même si,j'avoue que le mystère se révèle assez "simple" et peu profond au final...
Le concept de multiple scénario est bien trouvé mais pas assez travaillé:on remarque de trop grandes similitudes et pas assez d'originalités entre les différents protagonistes,le dernier scenario par exemple,se fait en une bonne ligne droite assez concluante mais trop rapide...
Résultat: une durée de vie beaucoup trop faible et pas toujours bien exploitée(il faut compter 7 heures à tout casser )malgré cela on apprécie la progression sinistre de Kuon et on ne passe vraiment pas de mauvais moments avec.

Un survival vraiment sympa qui mise tout sur son atmosphère. Plus angoissant que flippant, la sauce prend vraiment bien, le soft distille une beauté froide sur fond d'ésotérisme asiatique. Bref, une bonne surprise pour moi...

Il est temps de remonter un peu l'avis sur ce jeu complétement ignoré. Bon c'est sûr ça reste une copie de Project zero. Le plus rebutant c'est la faible durée de vie et surtout la façon dont cela se termine. Il est vrai aussi qu'on a envie de ne le faire qu'une fois mais bon ça reste un bon essai dans le monde du survival-horror, et en attendant je le conseille tout de même aux fans du genre. Les graphismes sont bons et le jeu fait quand même flipper contrairement aux dires de certains joueurs. Moi j'ai aimé le principe et on ne peut que l'apprécier si l'on est fan du genre Project Zero et de survival-horror. Je suis en fait complétement incapable de vous dire si le jeu est mauvais ou bon, il faut vraiment l'essayer et même le finir je pense pour juger. Le 12/20 de JV.com est trop sévère à mon goût et une note entre 14 et 16 est beaucoup plus proche de la qualité réelle du jeu, il faut le tester tout simplement. J'aurais aimé un 2ème opus corrigeant les défauts de celui-ci car on sent la très bonne idée et le très bon concept sans vraiment réussir le tout. En bref ce qui me déçoit le plus du jeu c'est qu'il ne soit pas suffisament fort pour être un méga-hit, adorant tellement ce style de jeu je reste sur ma fin, dommage...Mais franchement c'est un jeu qui mérite qu'on s'y attarde et son côté rareté d'aujourd'hui lui donne une plue-value non négligeable surtout si vous êtes en quête de survival-horrors efficaces auxquels vous n'auriez pas joué.

Ce jeu est simplet dans le genre du Survival Horror, tandis que l'oppression et l'angoisse demeurent constantes dans Project Zéro, l'horreur étant à son maximum chez Silent Hill (surtout dans le 3!). Merci Project pour les similitudes constatées de Kuon ; d'ailleurs, ce dernier manque un peu de réalisme. Pour les mordus de Survival Horror, rendez-vous y en attendant les nouveautés. Bizz.

Un survival horror pour le moins assez surprenant. Je n'en attendais pas grand-chose, mais il m'a finalement offert de belles surprises et de grandes frayeurs, malgré quelques défauts qui tirent un peu tout cela vers le bas.

Il faut d'abord commencer par parler du système de combat, élément le plus original de ce jeu. Ici, c'est un aspect très important du gameplay, car le jeu contient en de multiples occasions des combats de boss, et il y a des situations où vous n'aurez d'autre choix que de faire face aux ennemis. Si l'attaque de base des trois personnages jouables n'a rien d'excitant, il en est tout autre pour les sorts qu'ils peuvent utiliser. En effet, au cours de l'aventure, vous obtiendrez différents parchemins avec inscrits dessus des sortilèges. Différentes sortes sont proposées, vous pouvez par exemple utiliser des boules de feu, des piques de glace, invoquer des bêtes, monstres pour vous soutenir et bien d'autres. Cela permet notamment de diversifier vos options lors des affrontements, mais il faudra faire bien attention à les économiser même si le jeu vous en redonne souvent, au risque de se retrouver impuissant devant certains boss, notamment lors d'une campagne en particulier.

Une campagne car oui, le jeu propose un total de trois scénarios à découvrir, celui nommé Yin où vous incarnerez la timide Utsuki, celui nommé Yang avec la guerrière Sakuya, et celui nommé Kuon, avec un personnage surprise qu'il est important de ne pas spoiler ici. Notez que vous pouvez soit commencer par Yin ou Yang, ça ne change pas grand-chose, vous terminerez dans tous les cas par Kuon, pour une durée de vie totale n'excédant normalement pas 10-11 heures de jeu. Le côté répétitif d'une campagne à une autre se fait un peu ressentir au début de celle Yin et Yang, mais c'est vite rattrapé par des chemins qui prennent des directions complètement différentes. Ce n'est néanmoins pas le cas des énigmes, notamment une qui représente le seul vrai puzzle du jeu, que vous devez obligatoirement vous refaire avec Utsuki ou Sakuya.

Quant à l'histoire en elle-même, elle est au premier abord plutôt intrigante, bien que pour vraiment rentrer dedans, il vaut mieux lire toutes les notes que vous pouvez trouver. Le défaut ici se trouve plus dans sa fin, qui fut quelque peu rushée pour une intrigue qui offre finalement peu de surprises. Je m'attendais presque à un twist à la Forbidden Siren, qui au final n'est jamais arrivé. On ne reste pas sur sa faim, mais on n'est pas chamboulé pour autant. Enfin, j'ai personnellement aimé le design des monstres et notamment des boss qui ont des apparences plutôt terrifiantes, même si on retrouve dans le lot les classiques fantômes ou "zombies".

Kuon se sent malheureusement obligé de truffer son périple de jumpscares çà et là, ce qui n'était clairement pas nécessaire. Je pense notamment à un effet que peut subir votre personnage qui arrive souvent sans crier gare, avec un son strident à percer les tympans.

C'est en tout cas un survival horror que je recommande chaudement, pas exempt de défauts et en deçà de bon nombre des autres productions de l'époque, mais qui vaut tout de même le coup d'œil.

Quelle aventure que ce magnifique Kuon, l'un des très rares jeux indépendants de la PS2.
Plongé dans l'univers d'un Japon féodal il y a plus de mille ans, nous sommes vites transportés dans une ambiance sombre et très prenante.
La difficulté est bonne et les énigmes ne sont vraiment pas très difficiles. Le jeu a fait le pari d'imposer certaines limitations que l'on accepte (obstacles anecdotiques pour vous montrer que ce n'est pas le bon chemin, absence de bouches qui parlent durant les dialogues par exemple) par le fait qu'ils ont mis le paquet sur d'autres choses (musique, ambiance, cinématiques, doublage japonais au top, etc.).
La maniabilité est correcte, les combats restent sommaires puisque nous sommes ici sur des protagonistes qui subissent plus qu'ils n'attaquent. Le concept d'armes et d'amulette et très bon et certaines de cette dernières se révèlent réellement redoutables contre les boss.
De bonnes inspirations à la SilentHill (notamment la carte, ultra indispensable à votre aventure mais aussi les vues de caméra).
L'histoire est décomposée en 2 parties principales de 4 bonnes heures chacune, un poil redondante mais on comprend plein de choses qui nous semblaient inconnues quand on découvre l'autre phase. La dernière partie très courte (40min) permet juste d'avoir un véritable final avec un personnage bien plus badass qui vous permettra de conclure le jeu en beauté et d'avoir la véritable fin du jeu, à ne manquer sous aucun prétexte.
Une bien belle expérience en tout cas sur un jeu aujourd'hui en 2021 qui est toujours aussi agréable mais qui devient malheureusement très difficile à se procurer... (autour de 200€ à l'heure où ces lignes sont écrites).

Un petit survival horror bien sympa, à l'esthétique chaleureuse et typiquement japonnaise. On trouve de très belles musiques d'intro et une histoire assez intéressante... Seulement ce n'est pas tout : graphismes qui datent, combat peu, voir pas du tout, intéressants et ultra court. Donc à réserver aux vrais fans de survivals mais à deconseiller aux "pro-Resident Evil 4".

KUON propose un univers glauque au possible mais sensiblement déjà vu dans les PROJECT ZERO & CO. Le jeu possède de bonnes idées comme le fait d'incarner 3 personnages, de possèder de la magie pendant les combats, le regard par les fissures et les serrures... Seulement voilà de grosses lacunes sont présentes et ceux dès le début du jeu... Une maniabilité lourde pendant les combats, une difficulté inexistante du a des egnimes trop basiques. Les quêtes des 2 peronnages principaux sont beaucoup trop semblables, mêmes egnimes, mêmes documents, mêmes cinématiques!!! Quand à la 3e quêtes à peine commencer et déjà bouclée... même si cette dernière reste plaisante à jouer. Petit défaut supplémentaire lors des séquences cinématiques les développeurs ont oublié d'annimer les bouches des personnages pendant les dialogues... Malgré tout, le jeu se laisse facilement parcourir et on veut connaître le fin mot de l'histoire car tout cet univers macabre reste assez troublant... Mention spéciale aux écrans de menu du jeu et à son ambiance sonore aguichante.

On a là un très bon survival horror malheureusement peu connu.
L'ambiance est excellente, la bande son géniale, l'histoire intéressante, les ennemis stressants, les environnements très bien réalisés, ...
Après il y a évidemment les défauts, le système de combat aurait pu être plus développé mais la présence de sorts limite au moins la redondance des combats, le jeu est simple donc privilégier le mode de difficulté le plus élevé dès la première partie, le jeu est court bien qu'il ait trois personnages différents à jouer et du jeu bonus.
15/20

Mais quelle trouvaille ! Une histoire d'amour avec Kuon depuis des années. Et pourtant il semble presque être passé inaperçu. Que dire ? Après Project Zero ancré en plein XXe siècle, Kuon ramène à l'époque du shintoïsme, du mysticisme d'un Japon médiéval. Un vrai petit théâtre d'horreur à la japonaise avec des personnages qui ne remuent pas des lèvres (ce que je ne reproche guère, bien au contraire), une histoire terrifiante, une atmosphère empreinte de magie noire. Kuon invite à pénétrer un mélange de plusieurs mythes folkloriques, ses fantômes et créatures, au plus haut sommet de la montagne. Un pur bijou repéré par hasard que je recommande.