Quand on lit ici et là que Pandora est le successeur "spirituel" (comprendre, la récupération du concept d'un jeu sans en posséder la licence) d'Alpha Centauri, on est intrigué... d'autant plus quand on voit les quelques screenshots montrant un jeu ressemblant, effectivement, beaucoup à son "aîné".

Pourtant, une chose chiffonne, généralement les suites spirituelles de vieux jeux dont les droits prennent la poussière dans les cartons d'une grosse boîte d'édition sont l’œuvre des géniteurs du jeu d'origine (Fallout: New Vegas pour Van Buren, Supreme Commander pour Total Annihilation etc...). Or, ici, on cherche en vain la parenté entre les deux jeux...

Pire encore, une fois le jeu en mains et testé, on se rend compte qu'il s'agit non seulement d'une bête copie, mais en plus incomplète. Toute la richesse d'Alpha Centauri consistait à proposer au joueur de décider des doctrines sociales de son État nouveau, accordant bonus et malus divers en fonction des factions, tout en offrant une simulation diplomatique crédible où trahisons et coups bas sont légions... Mais Pandora ne remplit absolument pas le contrat de ce point de vue là. Des factions différentes on peine à déceler le véritable impact de leurs atouts/faiblesses sur la partie tandis que l'on s'endort sur une carte terne et silencieuse quand celle d'Alpha Centauri nous immergeait, par une bande sonore d'excellente facture, dans un univers futuriste où tout était possible.

Ainsi, on comprend vite que Pandora n'est ni une suite spirituelle, ni un hommage, c'est une escroquerie soporifique qui n'a d'intérêt que si l'on a jamais touché à un jeu de Sid Meier.

Je suis du même avis que PotmBotm. Oui il y a des ressemblances avec Alpha Centauri mais sans plus. Le jeu est encore très perfectible. Aucune alerte lorsque l'on est attaqué. Il faut prévenir pour faire une attaque sur l'ennemi. La recherche est très mystérieuse. Aucune politique ne peut-être choisie. Et la partie est d'un ennuie sans nom. Lorsque l'on décide d'attaquer, on se retrouve vite débordé puisque les unités ne peuvent être bien gérées. En effets, dans SMAC, les unités étaient améliorées et portaient un nom spécifiques. Ici, les unités se reconnaissent par des symboles...un peu léger. Et niveau diplomatie, je n'ai pas bien compris l'intérêt du pacte scientifique puisque il est impossible de faire des échanges. Bref, j'ai acheté le jeu et je le regrette. En attendant une mise à jour conséquente, j'ai ressorti Alpha Centauri qui me donne plus de plaisir.

Mon verdict après 3 parties complètes : un jeu vite pris en main et complètement immersif avec une très bonne rejouabilité. Je ne connais pas alpha centauri donc mon avis n'est pas pollué par la comparaison (à un jeu qui je n'en doute pas était très bon voire meilleur mais qu'importe ce n'est pas le sujet).
Comparé à un civilisation que je trouve toujours trop plein de fioritures inutiles, j'ai trouvé que tout ici était réduit au strict nécessaire, rendant le jeu très efficace. Il y a tout un tas de petits défauts (croissance des villes imprévisible, aliens sympas mais qui n'apportent pas grand chose au final, rythme des recherches mal dosé selon les étapes de jeu), mais au final le résultat est bien là : un jeu addictif avec son univers propre. Les avis sont divisés sur ce point, mais perso j'ai bien aimé que les unités se ressemblent, ça donne une dimension stable à la stratégie qui permet de mieux planifier. Par contre il est vrai que les différentes factions se ressemblent un peu toutes en terme de gameplay, avec 3 factions qui sont clairement plus avantageuses que les autres.

Je rejoints en partie l'avis de deux de mes prédécesseurs concernant le lien de parenté avec Alpha Centauri, de ce point de vue, Pandora ne remplit pas les conditions et offre un jeu moins riche que le bébé de sid meier.

Cependant de bonnes idées font leur apparition dans ce titre que mes prédécesseurs n'ont pas saisi, je fais référence notamment à la diplomatie qui certes manque de richesse mais n'en reste pas moins subtile. Les pactes de commerce ou de recherche par exemple permettent d'obtenir un bonus en gain d'argent ou de recherche suivant la production de cette ressource de la faction avec qui vous créez ce pacte. Si vous avez plus de recherche que la faction avec qui vous négociez et que vous lui proposez un pacte de recherche, le pacte octroiera un plus grand gain de recherche à celle-ci, cependant vous vous attirerez au passage les faveurs de cette faction. Et en effet, cela n'a pas été clairement expliqué, mais si vous avez un pacte de non-agression en cours avec une faction, il faudra attendre plusieurs tours après l'avoir rompu pour déclarer la guerre à celle-ci.

La clé du jeu est la recherche, c'est par elle que vous allez décider à quel type de développement vous allez donner priorité. Et si une faction a un avantage en recherche, les autres factions peuvent facilement en avoir autant voir plus en construisant (ou capturant) plus de villes, notamment si des tours de recherche (ressources spéciales présentes sur la carte) sont dans leur rayon d' "exploitation", ou bien même en récupérant des points de recherche dans les ruines aliens présentes sur la carte en début de partie.

Les différences entre les factions se retrouvent dans leur façon de se développer, en usant des avantages qui leur sont conférés et en palliant à leurs faiblesses, par exemple la faction militaire a des unités plus puissantes au combat mais qui coûtent plus cher à l'entretien tandis qu'une autre va avoir une forte production mais générer beaucoup de pollution.

La partie militaire prend tout son sens à force de rechercher de nouveaux dispositifs de combat, de nouvelles armes et de nouvelles unités. Ma technique dans ma dernière partie consiste à créer des lance-flammes (anti-infanterie) qui protègent des groupes de snipers et des tanks spécialisés en défense, qui eux défendent des groupes de canons longue portée, très efficaces contre un adversaire qui se développe en infanteries et tanks. Si mon adversaire avait utilisé une technique similaire j'aurai pu répondre avec par exemple des avions assistés par des bateaux longue portée et des frappes orbitales, ces deux derniers permettant de blesser toutes les unités se trouvant sur une même case, pratique contre un adversaire utilisant ce genre de stratégie "bulldozer" mais totalement inefficace contre un adversaire plus "guerilla".

Ce jeu contient donc une bonne finesse au niveau du gameplay et la configuration des parties ainsi que la génération aléatoire de mondes permet donc une bonne rejouabilité. On déplorera cependant le manque de factions, la taille un peu petite des mondes, une diplomatie limitée et au final un manque de richesse globale du titre. Une bonne extension pourrait largement l'améliorer.

Ce jeux est pas mal...malgré le nombre de beug que j'ai rencontré...il faut corrigé tout ça, sinon le jeux dans son ensemble est bien fait et il a une bonne jouabilité !

Graphisme : 16
Jouabilité : 15
Scénario : 15

Note : 17/20

Dans son ensemble, un jeu très prenant, un 4X très bon, très correct, et très immersif. C'est un si jeu si complet, et si prenant qu'il nous occupera des heures, et des heures entières !
Je regrette profondément le manque de traduction dans la langue de mes aïeux, et je prends ça comme une insulte, voilà pourquoi je lui retire deux points.
Le graphisme est très intéressant, mais n'est pas brillant, comme tous les 4X, après tout. Graphisme : 17
La jouabilité est lente à comprendre, comme tous les 4X, mais on s'y habitue très vite, et la mise en main est presque immédiate (peut-être parce que je suis un addict de Civilization, et de Paradox ?) : 15

Vivement la version française !

Do.

J'y ai joué quelques heures et j'ai trouvé que y avait de l'idée mais pour l'instant c'est un jeu potable, sans plus. Il ressemble fort à un civilization en moins bien et dans un univers de Sc-Fi. Bref jeu à creuser et à améliorer.